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Fonds documentaire OPTICA (Service des archives de l'Université Concordia)

Ouvrages aidant à la consultation des archives

Droits électroniques




image
Raymonde April, Portrait de groupe
à la Société des plantes
, 2014.
Impression jet d’encre,
76,2 x 114, 3 cm. Avec l'aimable permission de l'artiste.
| Inkjet printing, 76,2 x 114, 3 cm. Courtesy of the artist.

Raymonde April, Jessica Auer, Jacques Bellavance, Velibor Božović, Gwynne Fulton, Katie Jung, Jinyoung Kim, Lise Latreille, Celia Perrin Sidarous, Marie-Christine Simard, Bogdan Stoica, Andrea Szilasi, Chih-Chien Wang
du 14 avril 2018 au 16 juin 2018
Outre-vie/ Afterlife

Vernissage, Samedi le 14 avril - 15h à 18h

« L’outre-vie c’est quand on n’est pas encore dans la vie, qu’on la regarde, que l’on cherche à y entrer. On n’est pas morte mais déjà presque vivante, presque née, en train de nâtre peut-être, dans ce passage hors-frontière et hors temps qui caractérise le désir. Désir de l’autre, désir du monde. Que la vie jaillisse comme dans une outre gonflée. Et l’on est encore loin. L’outre-vie comme l’outre-mer ou l’outre-tombe. Il faut traverser la rigidité des évidences, des préjugés, des peurs, des habitudes, traverser le réel obtus pour entrer dans une réalité à la fois plus douloureuse et plus plaisante, dans l’inconnu, le secret, le contradictoire, ouvrir ses sens et connâtre. Traverser l’opacité du silence et inventer nos existences, nos amours, là où il n’y a plus de fatalité d’aucune sorte. »

Marie Uguay, L’outre-vie, Montréal, Éditions du Noroît, 1979, page 9.



Le collectif Outre-vie/ Afterlife a été fondé par Raymonde April en 2013. Il est composé de treize artistes dont le travail vise à développer un concept d’outre-vie qui appartiendrait au langage des images. Avec un nom inspiré d’un poème de la regrettée Marie Uguay, ce groupe puise son inspiration dans un dialogue, un échange portant sur le récit et des aléas de la mémoire. Outre-vie a présenté des expositions de photographies de grand format, des projections vidéo, des écrits expérimentaux et des installations sonores, au Québec et ailleurs. Ces engagements collectifs ont donné lieu à l’élaboration de modes de production et de diffusion collaboratifs inédits, dont une pratique d’archivage du processus de création propre au groupe.

L’exposition présentée à OPTICA regroupe des images photographiques, vidéographiques, des textes et des éléments d’archives témoignant de l’activité quotidienne du groupe, ainsi que certains travaux individuels de ses participant.e.s.

Au départ, je m’imaginais former un groupe à même de dresser une cartographie existentielle des images photographiques, une représentation de leur passé et de leur futur. J’avais envie de créer une communauté où l’on aurait pu réfléchir aux façons dont les images ont leur propre vie, leur propre espace, et à la manière dont elles nous répondent.

Et puis, la rupture et l’ouverture qu’a été l’Inde. Quand j’ai visité ce pays pour la première fois en 2012, lors d’une résidence à Mumbai, ce projet couvait déjà en moi, mais était toujours à nâtre, d’une certaine façon. J’avais un besoin de créer des images, simplement pour comprendre ce qui se produisait autour de moi. De retour à Montréal, Mumbai me hantait, me paraissait une fiction, irréelle, d’autant que j’étais la seule de mon entourage à avoir visité cette ville. J’ai invité les membres du groupe à intégrer ce récit en émergence, chacun avec ses propres affinités. Nos pratiques de créateurs d’images ont commencé à exprimer et à élargir cette notion d’outre-vie, de sorte que de nouvelles significations et dimensions s’y sont greffées. Quelques membres du groupe se sont mis à explorer des géographies qui évoquaient des traces, spectrales, témoignant d’une disparition. Au même moment, d’autres ont découvert, à la lumière des formes sculpturales d’objets, des façons d’observer et de distinguer les couches d’histoire et de mémoire accumulées au sein du monde matériel. Au fil du temps, de plus en plus des membres du groupe sont allés en Inde. C’est un truc biographique ; ça s’est simplement passé comme ça.

Notre première activité collective a pris la forme d’un récit, d’un exercice de mémoire. Elle nous a aussi permis de revisiter nos archives, activité qui est primordiale dans ma pratique depuis de nombreuses années. Pour nous, il était logique de mettre sur pied une archive vivante qui allait pouvoir croître et proliférer. Par un processus collaboratif de montage et d’agencement, des fragments de mémoire jusqu’alors ignorés ont pu être enregistrés et rassemblés en un espace partagé, ce qui a donné lieu à des trajectoires inédites et inattendues. Ce mode de travail collectif nous a permis d’examiner les frontières fluides qu’on trace entre le soi et l’autre, la mémoire et l’oubli, le réel et le fictif, la continuité et la fragmentation — le tout de façon créative. Paradoxalement, cette façon de travailler a aussi engendré un aplanissement de nos individualités d’artistes tout en les préservant. Maintenant, nous échangeons généreusement les uns avec les autres alors que nos apports individuels se font de plus en plus anonymes. L’archive représente un terrain d’entente où il est possible d’actualiser de nouveaux passés, puis d’élucider et même d’invoquer de nouveaux futurs. Dans ce sens, Outre-vie est devenu un espace où il est possible de vivre ensemble par la création artistique.

Extrait d’une entrevue de Gwynne Fulton avec Raymonde April pour la publication Outre-vie/Afterlife, Québec, VU, 2018, p. 7.

Traducteur : Simon Brown

Calendrier des activités

Mardi le 3 avril 2018 - 19h
Projection de Nos autres vies, un projet vidéo du collectif Outre-vie/Afterlife
À la cinémathèque québécoise, 335 Boul de Maisonneuve Est, Montréal

Samedi le 14 avril 2018 - 15h à 18h
Lancement de la publication Outre-vie/Afterlife, éditeur : VU, centre de la diffusion et de la production de la photographie
ISBN 978-921440-30-1
Textes en français et anglais
À OPTICA

Samedi 5 mai 2018 - 13h à 15h
Table-ronde
En présence des artistes
À OPTICA

COMMUNIQUÉ DE PRESSE (pdf)


REVUE DE PRESSE

CAMPBELL, James D. « In Pursuit of the Afterlife [En quête de l’outre-vie]», paru dans Ciel variable, no. 110, «Migration», Montréal, 2018, pp.48-57.

L’HEUREUX, Chantal. « Interview avec Raymonde April», Magazine radio In situ, Radio Centre-Ville, CINQ FM - Radio Centre Ville 102.3 FM, 13 juin 2018.

DELGADO, Jérôme. «Raymonde April et la vie seconde des images», Le Devoir, 14-15 avril 2018.



Outre-vie/ Afterlife a été fondé par Raymonde April en 2013. Il est composé de treize artistes dont le travail vise à développer un concept d’outre-vie qui appartiendrait au langage des images. Avec un nom inspiré d’un poème de la regrettée Marie Uguay, ce groupe puise son inspiration dans un dialogue, un échange portant sur le récit et des aléas de la mémoire. Outre-vie a présenté des expositions de photographies de grand format, des projections vidéo, des écrits expérimentaux et des installations sonores, au Québec et ailleurs. Ces engagements collectifs ont donné lieu à l’élaboration de modes de production et de diffusion collaboratifs inédits, dont une pratique d’archivage du processus de création propre au groupe.

outrevie-afterlife.art (en construction)


Raymonde April vit et travaille à Montréal, où elle enseigne la photographie à l’Université Concordia. Elle est reconnue depuis la fin des années soixante-dix pour sa pratique minimaliste inspirée du quotidien, au confluent du documentaire, de l’autobiographie et de la fiction. Son travail a fait l’objet d’importantes expositions individuelles au Canada et à l’étranger. En 2003, Raymonde April recevait le Prix Paul-Emile Borduas, la plus haute distinction décernée par le Gouvernement du Québec à un(e) artiste oeuvrant en arts visuels, et en 2005, sa contribution au développement de la photographie canadienne était reconnue par le Prix d’excellence artistique Paul de Hueck et Norman Walford.

Chez Raymonde April, les moments de la vie quotidienne sont capturés et magnifiés par les qualités photographiques de l’image. Son approche est intuitive, s’inspirant des lieux où elle se trouve et des sujets qui l'entourent. Travaillant exclusivement en noir et blanc jusqu'en 1999-2000, elle utilise maintenant la photographie couleur et numérique, l’écriture, la vidéo et le film, et recontextualise les images trouvées dans ses archives.

raymondeapril.com

Jessica Auer est une photographe et artiste visuelle canadienne qui partage son temps entre Montréal, au Québec, et Seydisfjördur, en Islande. Son travail est principalement axé sur l’étude des paysages envisagés comme des sites culturels et porte sur des thèmes qui relient l’histoire, le lieu, le voyage et l’expérience culturelle. Elle a obtenu sa mâtrise en beaux-arts, spécialisée en arts studio, de l’Université Concordia en 2007. Parmi ses expositions les plus récentes : la biennale Movimenta à Nice (France) en 2017, le Centre des arts du Yukon à Whitehorse en 2016; Le Quadrilatère à Beauvais (France) en 2016; la Galerie Patrick Mikhail à Montréal en 2016; Oslo (Norvège), Bâle (Suisse) en 2015; et le Musée d’art de Gotland à Visb (Suède) en 2015. Jessica Auer enseigne la photographie à l’Université Concordia.

jessicaauer.com

Jacques Bellavance est un artiste visuel établi à Montréal qui est intrigué par les notions de simulacre, non-lieu et de Réalité Virtuelle. Il emploie aussi la photographie comme outil pour examiner son identité culturelle hybride à travers l'étude approfondie de la ville de Shanghai. Ses photographies proposent une exploration personnelle à la fois documentaire et narrative qui lui permet de mettre au jour un aspect de son patrimoine avec lequel il tente de renouer. Il détient une mâtrise en beaux-arts de l’Université Concordia. Co-fondateur de la Galerie Éphémère, il travaille présentement sur un projet de réalité virtuelle.

jacquesbellavance.com

Velibor Božović a grandi à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine. Dans sa vingtaine, le pays de sa jeunesse devient une zone de guerre et Velibor doit perfectionner ses techniques de survie dans la ville de Sarajevo assiégée. En 1999, Božović s'installe à Montréal où il travaille comme ingénieur dans l'industrie aérospatiale, avant de se consacrer entièrement à la création d'images.

Par la suite, Božović obtient une mâtrise en arts plastiques à l'Université Concordia. Ses projets ont été soutenus par le Conseil des Arts du Canada et par le Conseil des arts et lettres du Québec. En 2015, il a reçu la bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain.

Son travail a été exposé au Canada et à l'étranger.

veliborbozovic.com

Gwynne Fulton est une théoricienne de l'image et une praticienne basée à Tio'tia: ke (Montréal), dans le territoire de Kanien'kehá: ka et à Bogotá, en Colombie. Son travail interroge l'intersection de la souveraineté et de la photographie dans la nécropolitique contemporaine. Elle détient une mâtrise en cinéma et est candidate au doctorat en philosophie, cultures visuelles et études curatoriales à l'Université Concordia. Elle a été boursière du CRSH au Centre de recherche sur la philosophie européenne moderne à l'Université de Kingston (Londres) et boursière Fulbright à l'Université Villanova (Philadelphie). Elle a publié des essais sur la photographie et la peine de mort, sur la peinture contemporaine et l'art de l'installation, et a programmé des projections publiques sur l'état carcéral et les trajectoires de migration illégale en Méditerranée à Slought Foundation (Philadelphie). Ses films ont figuré dans des programmes à Dazibao, à la Galerie Leonard & Bina Ellen (Montréal) et au Ann Arbor Film Festival (Ann Arbor).

GwynneFulton

Katie Jung ne trouve aucune commodité dans le travail motivé par une contrainte de 'productivité'. À la place, elle se lance dans des tâches longues et fastidieuses afin d’éprouver les limites des pratiques traditionnelles (dans ce qu’elles peuvent, doivent et devraient produire). Katie est davantage heureuse quand elle collabore avec les matériaux. Cela prend différentes formes, comme créer des images, réparer des céramiques, transcrire des conversations, agencer des fleurs récupérées dans les poubelles d’une église, construire une maison miniature ou promener son chien de service, Spoons. À travers ces actions elle cherche à établir un lien différent avec le présent. À travers ces engagements de fabrication continue, elle cherche un présent différent de lui-même.

Jinyoung Kim traduit des histoires qui lui sont personnelles en visions poétiques, où se trouvent condensés des éléments à la fois symboliques et métaphoriques. Son travail résonne avec des expériences du quotidien, auxquelles elle attribue un sens en se les appropriant dans différents contextes. Elle s'intéresse à l'identité en lien avec la liminalité et le déplacement. Kim est titulaire d'un baccalauréat en beaux-arts de l'université torontoise OCAD et d'une mâtrise en beaux-arts de l'Université Concordia. Ses œuvres ont été présentées à Toronto et à Montréal, notamment à la Galerie Leonard-et-Bina-Ellen, à la Galerie Lilian Rodriguez et à l'Espace Cercle Carré. En 2014, elle a fait partie des candidats pour les Bourses Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain, et a été récipiendaire de la Roloff Beny Foundation Fellowship in Photography. Kim vit et travaille à Montréal.

jinyoung-kim.com

Lise Latreille est une artiste photographe. Son travail explore la poétique de l'espace à travers l'observation de surfaces, de matériaux et de démarcations entre les espaces publics et privés. Latreille est née en 1984 à Shawville, Québec, et est présentement basée à Montréal, où elle termine une Mâtrise en beaux-arts à l'Université Concordia. Ses œuvres ont récemment été incluses dans des expositions du FOCUS Photography Festival (Mumbai), à la Galerie VU (ville de Québec) et à la Galerie La Castiglione (Montreal).

lise-latreille

Celia Perrin Sidarous détient une mâtrise en beaux-arts de l’Université Concordia à Montréal, avec une concentration en photographie. Son travail a été présenté dans le contexte d’expositions individuelles et collectives à Arsenal Contemporary (New York), 8-11 (Toronto), Parisian Laundry (Montréal), Esker Foundation (Calgary), Campbell House Museum (Toronto), la Dunlop Art Gallery (Regina), The Banff Centre (Banff), WWTWO (Montréal), VU (Québec) et Gallery 44 (Toronto). Plus récemment son travail a été présenté dans le cadre de la Biennale de Montréal 2016 – Le Grand Balcon. Elle est récipiendaire du Prix Pierre-Ayot 2017 ainsi que de la bourse Barbara Spohr Memorial Award 2011. Ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques et privées, dont les collections du AGO – Art Gallery of Ontario et du Musée d’art contemporain de Montréal. Elle vit et travaille à Montréal.

celia-perrin-sidarous.com

Marie-Christine Simard vit et travaille à Montréal. Elle a participé à plusieurs expositions de groupe au Québec (Dazibao, Vu, Vox, Séquence) et au Canada (AceArt, Richmond Art Gallery, AKA). Elle a obtenu une Mâtrise en Beaux-arts de l’Université Concordia où elle enseigne la photographie depuis 1995. Dans son travail elle s'intéresse à l'observation de la nature et du quotidien. La récente pièce intitulée Gagnon s'inscrit dans la suite de Héros, une série photographique présentée à la galerie Les Territoires en 2010, dans laquelle elle met en scène des figures héroïques inattendues. Dans cette œvre vidéographique, un homme retrace les pas de son enfance dans un paysage qui a repris ses droits sur une ville abandonnée du nord du Québec.

Bogdan Stoica est un artiste, cinéaste et directeur de la photographie canadien. Il détient un baccalauréat en cinéma et photographie, ainsi qu’une mâtrise en beaux-arts. Son travail artistique s’intéresse aux frontières entre la documentation et la fictionnalisation, et porte un intérêt particulier aux questions d’éthique, de partage et de rencontre avec l’autre et soi-même. Ses œuvres ont été exposées au Canada comme à l’international et se sont vues soulignées et soutenues par des bourses gouvernementales et institutionnelles. Son premier long-métrage documentaire, Omni: An Act Against Gravity (2018), aura sa première mondiale en mai 2018 au renommé festival de films HotDocs.

Andrea Szilasi vit et travaille à Montréal. Elle détient une Mâtrise en arts plastiques (photographie) de l’Université Concordia (2016), un Baccalauréat en arts plastiques (peinture et dessin) de l’Université Concordia (1991) et un Baccalauréat en études cinématographiques et en langues et littératures françaises de l’Université de Toronto (1988). L’œuvre de Szilasi explore la représentation du corps humain dans le médium photographique.

Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions individuelles et collectives depuis 1994 au Canada, aux États-Unis, au Mexique, en Europe et en Inde.

Ses œuvres font parties de nombreuses collections privées et publiques, notamment celles du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée des beaux-arts du Canada, du Musée national des beaux-arts du Québec, du Cirque du Soleil, de la Banque Laurentienne du Canada et de Loto-Québec.

andreaszilasi.com (bientôt)

Né à Taiwan, Chih-Chien Wang vit et travaille à Montréal depuis 2002, où il a completé une mâtrise à l'Université Concordia en 2006. Des expositions personnelles comprennent récemment: la galerie PFOAC en Montreal (2017), le Künstlerhaus Bethanien à Berlin (2016), la Art Gallery of Mississauga (2015), la Fonderie Darling à Montreal (2015), Expression à Saint-Hyacinthe (2014), le Musée régional de Rimouski (2013) et le Musée des beaux-arts de Montréal (2012). Des expositions de groupe comprennent: le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée d'art contemporain de Montréal, la Zenith Gallery à Beijing et le Musée de l’Élysée à Lausanne. Le Conseil des arts du Canada vient de lui octroyer le Prix du duc et de la duchesse d’York en photographie 2017.

chihchienwang.com