logo Optica

+ Programmation + Archives Décades + Nouvelles + Publications + Soutenez Optica + Info

Décades

Expositions 1976

Année
0 | 1972 | 1973 | 1974 | 1975 | 1976 | 1977 | 1978 | 1979 | 1980 | 1981 | 1982 | 1983 | 1984 | 1985 | 1986 | 1987 | 1988 | 1989 | 1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |

Liste des artistes, auteurs et commissaires

| A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | R | S | T | U | V | W | Y | Z |

Fonds documentaire OPTICA (Service des archives de l'Université Concordia)

Ouvrages aidant à la consultation des archives

Droits électroniques





Gera Dillon, Tim Clark, Denis Plain
du 22 janvier 1976 au 12 février 1976
3 Photographes de Montréal

Ce document est uniquement disponible en anglais :
«The three young but highly accomplished photographers exhibiting their work at Optica all use their medium to transform rather than just document. [...] the final images are not altogether byproducts of having experienced specific places, but spring at least in part from the artists’ souls.
It’s as though French-born Denis Plain’s urban ‘life’ with its claustrophobic air was actually inside the artist – the shiny lobby enclosures and chic tunnel-like images of modern ingress and egress are really more psychic scenery than out of doors reality. And in all this, man is occasionally as mere, shadowy figment whose reflection ricochets off splendid arrays of glass surfaces.
Using infrared film to shoot at night, Gera Dillon employs his camera to immerse the pageant and barbarism of sport in ironically sweet ozones of unsurpassed lyrical dreaminess. Dillon arranges his black and white prints in sets. In one of these, with the photos mounted slightly off kilter on the same black mat, the angular black spaces between the cryptic images of a water main and a telephone post emphasize the mystery of each photo’s relatedness to the others. [...]
The third artist, Tim Clark, seems to have fabricated his own scenery for his shots. From even a short distance, his tiny prints look like black rectangles but as we crowd up close, chiaroscuro begins to dissolve, revealing a lawn strewn with crumpled paper balls (shades of Levines disposables) and a wall of clouds which turns out to be a backdrop of wallpaper or painting. These visions, which often assume an altar-like centrality, are amusingly reminiscent of photo-documentation of conceptual pieces in art magazines.»
- Lehman, Henri, «Reality intrudes», The Montreal Star, 31 janvier 1976.

Bibliographie
- Ireland, Jock, «Optica Gallery : Photographers’ 'real' work unreal», The Gazette, 24 janvier 1976.
- Lehman, Henri, «Décor et Accessoire», La Presse, vol. 18, no 3, 17 janvier 1976.
- Lehman, Henri, «Reality intrudes», The Montreal Star, 31 janvier 1976.




Bill Jones
du 16 février 1976 au 25 mars 1976
Photographic Objects / Objets photographiques

«Face à Alvarez Bravo, l’art de Bill Jones fait plutôt figure d’anti-photographie. La photo avait pourtant l’habitude de nous raconter quelque chose, de s’en tenir à un thème clair. Mais avec Jones, le sujet n’occupe plus les premières loges. Il n’a qu’une maigre importance en regard des paradoxes et des juxtapositions inattendues que nous font affronter les images du photographe. Celui-ci accumule des objets trouvés, il fabrique des photos-montages complexes, il insère des photographies à l’intérieur des photographies, il fait jouer la couleur avec le noir et le blanc, il accumule les impossibilités les unes après les autres pour nous dérouter complètement. Son triptyque intitulé Dog Portrait de 1975 laisse voir trois niches dont deux seulement possèdent des ouvertures. Ces niches, assemblées à partir d’autres photographiques, sont en fait des illusions. [...] Une photographie capte un instant présent particulier dans le temps. Deux photos différentes à l’intérieur d’une même image essaient dans une relation de contenant à contenu de nous faire admettre deux instants inconciliables, de là les ambiguïtés des photographies de Jones. L’artiste travaillant un peu à la manière du peintre déconstruit la photographie traditionnelle. Il ampute ses images de toute crédibilité au profit du déclin de la signification. Ce que veut nous dire en fait Jones, c’est que les objets que nous avons sous les yeux n’ont aucune existence. C’est la photographie qui prime et qui masque en quelque sorte le sujet. Jones ira jusqu’à souligner la fiction du médium en photographiant des photos et des revues de photographies pour intituler ironiquement le tout An inquiry into the aesthetic of photography, paraphrasant ainsi le titre d’un numéro spécial de la revue artscanada sur la photographie.»
- Toupin, Gilles, «Alvarez Bravo et Bill Jones, deux générations», La Presse, 28 février 1976.

22 février 1976
Conférence de Bill Jones

Bibliographie
- Ireland, Jock, «Silkscreens that refresh; photographs that lasso», The Gazette, 20 mars 1976.
- Toupin, Gilles, «Alvarez Bravo et Bill Jones, deux générations», La Presse, 28 février 1976.




Israel Charney
du 5 avril 1976 au 1 mai 1976
The Daily News

Ce document est uniquement disponible en anglais :
«Israel Charney’s creations and artifacts now on show at Optica also have a cartoonish allure – the old show ads and paperdoll wax may even evoke a sense of low-camp nostalgia in some semi-young viewers. But the most striking portion of the Charney material is the series of crayon drawings. He portrays imaginary beasts which are at turns menacing and goofy – one might say a quirky amalgam of B. Potter – Dr. Seus, wedded in the light of California funk. These icons refer to a childhood no one ever really lived, a kind of gallery in which impulses and feelings are separated and given not only a name but a body. There’s irony in the contrast of meticulous crayon rendering in images such as Mouse case (‘... a gogetter,’) and his silly looking countenance. This is a refreshing show, unabashedly droll and ugly, yet entertaining without recourse to whimsy. Foolish free-flow that possesses its own uncanny wisdom.»
- Lehman, Henri, «Comic perspective», avril 1976.

Bibliographie
- Lehman, Henri, «Comic perspective», avril 1976.




Exposition de groupe / Group exhibition
du 3 mai 1976 au 29 mai 1976
A Survey of Young British Photography





Ken Peters
du 14 juin 1976 au 22 juin 1976
Paintings : The Early Work / Tableaux : Période du début

«Clement Greenberg, célèbre historien et critique d’art, sera un des invités de la galerie Optica pendant plusieurs jours en juin et assistera au vernissage de l’exposition de Ken Peters le lundi 14 juin, 20:00.»
- Document interne (Optica)



Robert Bourdeau, Marianna Knottenbelt, Vincent Sharp, Lynne Cohen, Tom Gibson, Pierre Boogaerts, Charles Gagnon
du 13 juillet 1976 au 13 août 1976
Destination Europe

«Exposition organisée dans le cadre des Jeux Olympiques de Montréal, 1976 et destinée et conçue pour circuler au Canada, aux U.S.A. et en Europe. Subventionnée par le Comité Organisateur des Jeux Olympiques de Montréal, le Conseil des Arts du Canada et le Ministère des Affaires extérieures, l’exposition comprend 7 photographes, représentés chacun par 15 photographies (à l’exception de Lynne Cohen représentée par 14 photographies) et un portrait de chaque artiste par le photographe Sam Tata.»
- Document interne (Optica)

Quelques lieux ayant accueilli l'exposition :
- Art Gallery of Ontario (15 janvier – 15 février 1977)
- The Photographers’ Gallery, Londres (2 mars – 2 avril 1977)
- Galeria Spectrum / Canon, Barcelone (8 – 31 janvier 1978)
- Il Diaframma / Canon, Milan (18 septembre – 7 octobre 1978)
- Galerie Delpire, Paris (dates inconnues)
- etc.



Franco Fontana, Mario Giacomelli, Gianni Berengo Gardin
du 20 septembre 1976 au 1 octobre 1976
Trois photographes italiens - Three Italian Photographers

«Exposition organisée dans le cadre d’un programme international d’échange avec des galeries européennes, dans le cas présent, Il Diaframma / Canon de Milan.»
- Document interne (Optica)



Leopold Plotek
du 11 octobre 1976 au 5 novembre 1976
Paintings / Peintures

«L’œuvre de cet artiste trace une voie particulière dans l’histoire de la peinture abstraite au Québec. Son travail n’est pas intuitif, mais il n’obéit pas non plus à des lois pré-établies. Les couleurs, ou plutôt les relations des couleurs, ne sont pas seules en cause, les pleins et les vides sont indissociables du résultat, le geste est libre, le symbolisme n’est pas rigide et pourtant, lorsqu’elle est terminée, l’œuvre semble inéluctable. L’artiste dit que c’est justement ce stade d’achèvement ainsi que l’enchânement des gestes libres et la lucidité qui y conduisent, qu’il veut que le spectateur discerne dans ses tableaux.»
- Montreal Calendar Magazine, octobre 1976, p.13.

Bibliographie
- Montreal Calendar Magazine, octobre 1976, p.13.
- Bogardi, Georges, «Beyond History», The Montreal Star, 30 octobre 1976.




Michael Haslam
du 8 novembre 1976 au 12 novembre 1976
Hi Rise





Richard Hamilton
du 14 novembre 1976 au 9 décembre 1976
Idées et techniques photographiques dans l'art de Richard Hamilton / Photographic Ideas and Technique in the Art of Richard Hamilton

Ce document est uniquement disponible en anglais :
«The world renowned British artist, Richard Hamilton, will visit eastern Canada in late November. His visit and lecture tour have been organized by Optica, in Montreal, and co-sponsored by the following organisations : Optica/Montreal, The National Gallery of Canada, The Art Gallery of Ontario, The Ontario College of Art, York University, Queen’s University, St. Lawrence College, A Space. Optica will mount an exhibition of Mr. Hamilton’s work over the years based on his approach to photography in various print media [ex. My Marilyn]. In the context of Optica’s commitment to the exhibition of photography, this selection of the artist’s work underscores his tremendous contribution toward our understanding of the language of photography.»
- William Ewing
- Document interne (Optica)



Jan Andriesse
du 13 décembre 1976 au 13 janvier 1977
Paintings by Jan Andriesse / Peintures par Jan Andriesse

«D’origine hollandaise et établi à Montréal, Jan Andriesse est un artiste peu connu à Montréal. En 1973 il expose avec un autre peintre d’origine hollandaise, Hans van Hoek. Andriesse a également exposé en Belgique et en Hollande, au Staedelijk Museum. L’exposition montre 16 œuvres dont 6 dessins. L’exposition chez Optica marque chez Andriesse un point tournant : ses travaux précédents se rattachaient à l’abstraction (color field), les travaux qu’il montre chez Optica marquent un retour à la figuration dans la lignée de Bacon, Velasquez, El Greco, etc. (inspiration des grands mâtres du passé).»
- Document interne (Optica)

«Ce sont bien des images figuratives peintes dans la tradition du portrait ancien, mais ce sont aussi des prouesses techniques qui non seulement s’évertuent à nous donner à voir le coup de brosse d’un Vélasquez ou d’un Greco, mais aussi qui n’ont rien à envier à l’expressionnisme de la peinture contemporaine : un sorte de mélange d’archaïsme et de modernisme. [...] Le sujet de cette série toute récente de peintures est celui de l’homme et, justement, de la lumière.»
- Toupin, Gilles, «Pas de Père Noël dans les galeries», La Presse, 24 décembre 1976, p.D22.

Bibliographie
- Toupin, Gilles, «Pas de Père Noël dans les galeries», La Presse, 24 décembre 1976, p.D22.