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Expositions 2012

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Liste des artistes, auteurs et commissaires

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Fonds documentaire OPTICA (Service des archives de l'Université Concordia)

Ouvrages aidant à la consultation des archives

Droits électroniques




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© Sophie Bélair Clément (avec la collaboration de | with the collaboration of David Jacques), See you later / au revoir : 17 minutes en temps réel, 2008 (1/3). Installation vidéo, son | Video installation, sound. 18 minutes. Collection de la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia | Collection of the Leonard & Bina Ellen Art Gallery, Concordia University. Achat | Purchase, 2011.

Sophie Bélair Clément, Raphaëlle de Groot, Vera Frenkel, Clara Gutsche, Emmanuelle Léonard
du 21 janvier 2012 au 25 février 2012
Archi-féministes! : Performer l'archive (2e volet)

Sous la direction de Marie-Ève Charron (commissaire indépendante et critique au journal Le Devoir), Marie- Josée Lafortune (directrice d’OPTICA) et Thérèse St-Gelais (professeure d’histoire de l’art spécialisée en études féministes et sur le genre à l’UQAM), l’exposition «Archi-féministes!» réunit un important corpus d’œuvres historiques et contemporaines de femmes artistes ayant contribué à l’histoire du centre depuis 1972. Pour une première fois, cette histoire est abordée sous une perspective féministe, un féminisme d’archives qui propose un regard rétrospectif et actualisé s’intéressant, entre autres, à la performativité des pratiques et aux stratégies qui prennent place dans la photographie, la vidéo et le document. Cette exposition, qui sollicite non seulement le fonds documentaire OPTICA, mais aussi des collections privées et publiques ainsi que des archives d’artistes, est présentée en deux volets.

Après «Archiver le corps», «Performer l’archive» réunit des artistes qui appartiennent à la tradition documentaire ou qui la revisitent par le truchement de la performance, de l’appropriation, de l’accumulation et de la répétition. Ces stratégies, en plus d’interroger la notion d’auteur et sa tradition artistique, consistent à indexer le corps de l’artiste ainsi que le temps de production et de réception de l’œuvre. Les pratiques de Sophie Bélair Clément, de Raphaëlle de Groot, de Vera Frenkel, de Clara Gutsche et d’Emmanuelle Léonard questionnent divers processus de production par des opérations critiques faisant appel à la fiction, au corps, aux récits intimes, à la réflexivité et à la subjectivité.


Diplômée d’une mâtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, Sophie Bélair Clément propose depuis la fin des années 2000 des installations collaboratives revisitant des œuvres contemporaines, ainsi que des reconstitutions d’expositions muséales historiques et de salles d’expositions. En 2009, elle présentait «Le son du projecteur» à OPTICA, un projet basé sur une expérience vécue l’année précédente au Museum Anna Nordlander (SkellefteÃ¥, Suède). Elle a exposé son travail au Québec, au Canada et à l’étranger; l’automne dernier, elle faisait partie de la «Triennale québécoise 2011» au Musée d’art contemporain de Montréal.

Titulaire d’une mâtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, Raphaëlle de Groot poursuit depuis plus de dix ans une démarche reposant entre autres sur une activité de collecte qui permet de réorganiser une matière et de la constituer en archives. Elle compte de nombreuses expositions collectives et en solo à son actif, dont la plus importante a eu lieu en 2006 à la Galerie de l’UQAM. En 2001, elle participait à «Gestes d’artistes», organisée par OPTICA dans le cadre de la Saison du Québec à New York. De Groot est représentée par la Galerie Graff (Montréal).

Récipiendaire de nombreuses distinctions dont le Prix du Gouverneur général en arts visuels et médiatiques (2006), Vera Frenkel a complété ses études à l’Université McGill. Ses installations, performances, vidéos et œuvres multimédia nous mettent en présence d’éléments de récits confondant réalité et fiction. Professeure émérite à l’Université York, elle compte à son actif moult expositions en solo et de groupe dont la Documenta IX de Cassel (1992) et la Biennale de Venise (1997). À OPTICA, elle a fait partie des expositions «Vérifications» (1984) et «Exposition rétrospective : volet II», soulignant le vingtième anniversaire du centre en 1992; elle est aussi l’une des auteurs de l’ouvrage «Penser l’indiscipline : recherches interdisciplinaires en art contemporain» (2001).

Clara Gutsche détient une mâtrise en photographie de l’Université Concordia, où elle enseigne également. Elle est reconnue pour sa photographie documentaire, notamment une célèbre série sur le quartier Milton Parc — réalisée en collaboration avec David Miller — présentée par OPTICA dans l’exposition et le catalogue «You Don't Know What You've Got 'Till It's Gone... The Destruction of Milton Park» (1973). Depuis 2000, on lui a consacré plusieurs expositions solo, dont au Musée de la Photographie (Charleroi, Belgique), à la Casa delle Letterature (Rome), à VU (Québec) et à Occurrence (Montréal).

Formée à l’UQAM et à l’Université Concordia, Emmanuelle Léonard aborde dans son travail le statut et la tradition de la photographie documentaire. L’artiste, qui s’est méritée le prix Pierre-Ayot de la Ville de Montréal en 2005, compte de nombreuses expositions individuelles et collectives, notamment au Musée d'art contemporain de Montréal et à la Neue Berliner Kunstverein (Berlin). Dans le cadre de la 10e édition du Mois de la Photo à Montréal, OPTICA présentait «Une sale affaire» (2007).


Marie-Ève Charron, Marie-Josée Lafortune et Thérèse St-Gelais
révision : Geneviève Bédard


OPTICA et les commissaires remercient le Conseil des arts et des lettres du Québec, volet soutien à des projets pour les organismes et les commissaires indépendants, pour son appui dans la réalisation de cette exposition. Merci à Madame Natacha Martin, ainsi qu’aux institutions partenaires nous ayant accordé leur confiance : la Galerie Leonard & Bina Ellen (Michèle Thériault, directrice et Mélanie Rainville, conservatrice Max Stern) et le Agnes Etherington Art Centre (Jan Allen, conservatrice en chef et conservatrice de l’art contemporain et Jennifer Nicoll, responsable des collections et coordonnatrice d’expositions). Merci à Josianne Monette pour les dossiers d’œuvres, à Geneviève Bédard pour les suivis de prêts, à Marc Dulude et à Pierre Przysiezniak pour les installations en galerie. Merci à Sophie Bélair Clément, à Raphaëlle de Groot, à Vera Frenkel, à Clara Gutsche et à Emmanuelle Léonard d’avoir gracieusement accepté notre invitation.


Une exposition à voir cette saison selon Jérôme Delgado («Galeries et centres d'artistes : Du trafic...dès maintenant», Le Devoir, 14 et 15 janvier 2012, p. E12.) et Nicolas Mavrikakis («Expos à contenus», Voir, 12 janvier 2012.)



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Date limite | Deadline
le 28 février 2012
28 février : appel à projets (programmation 2013)

Pour plus d'informations, consultez la fiche virtuelle détaillée concernant notre appel à projets annuel.




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Date limite | Deadline
le 1 mars 2012
1er mars 2012: Résidence de recherche jeune création, Valence (France)
appel à candidatures


Pour plus d'informations, veuillez consulter la fiche virtuelle détaillée concernant notre programme de résidence de recherche jeune création (Montréal - Valence, France). Merci!




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© Scott Wallis, Untitled B. 102, 2010. Laque sur panneau MDF | Lacquer on MDF. 20,32 x 20,32 x 6,35 cm. Gracieuseté de l’artiste | Courtesy of the artist.

Scott Wallis
du 17 mars 2012 au 21 avril 2012
Exposition solo

Savoir si Scott Wallis aborde la matière en tant que sculpteur ou en tant que peintre n’est pas vraiment important, puisque le propre de sa démarche est précisément de travailler à réinventer un répertoire lié à l’abstraction au seuil du sculptural et du pictural. En ce sens, ses œuvres révèlent une forme de transgression disciplinaire qui sous-entend un plaisir apparent à déjouer les conventions qui encadrent et sécurisent notre perception.

Au regard de sa production des dernières années, on remarque un intérêt à réfléchir à l’image et à l’objet dans la perspective de leur basculement. Faut-il non seulement se mouvoir autour et devant les œuvres présentées afin de saisir leurs effets, mais aussi décortiquer les volumes, disséquer les interstices, circonscrire les vides et les pleins, accorder autant d’importance aux images-lumières qu’aux images-matières.

Parce que sa démarche relève d’une approche selon laquelle la forme détermine le contenu, que l’efficience de ses œuvres repose sur une sobriété extrême, sur une facture dépersonnalisée et sur une composition souvent sérielle, il semble pertinent d’envisager le travail de Scott Wallis comme un questionnement sur l’espace qui tente de conjuguer au présent des problématiques qui ont notamment été soulevées par le formalisme et par le minimalisme. Bien qu’il faille éviter de le confiner aux conventions contraignantes des ismes, il semble tout aussi logique d’inscrire sa démarche dans la filiation des artistes qui, aujourd’hui, poursuivent leurs recherches dans la foulée des problématiques abordées par les Plasticiens.

Présenté pour la première fois à Montréal, le travail de Scott Wallis peut être appréhendé comme un art d’interventions formelles qui exclut tout contenu expressif ou narratif. Ses œuvres ne comportent pas de titre afin de ne pas créer de point d’ancrage fixe ou même littéraire à leur interprétation. Toutefois, divers sujets sont à l’œuvre. Parmi ceux-ci, il y a la couleur, exploitée pour les qualités rythmiques qu’elle confère à l’espace. Il y a la lumière, qui joue un rôle de premier plan dans la modulation des pans et des plans. Il y a la ligne, qui transforme le devant en dedans. «Le monde est ce que nous voyons et [...], pourtant, il nous faut apprendre à le voir» aurait pu répondre Maurice Merleau-Ponty à ce dernier.

Marie-Ève Beaupré

(1) Maurice Merleau-Ponty, Le Visible et l'Invisible, Paris, Gallimard, 1964, p. 18.

L’artiste remercie le Conseil des arts de l’Ontario, Rick Barr et l’équipe du Barr Cabinets, Kingston.

Conseil des arts de l'Ontario

Scott Wallis est né à Toronto. Suite à l’obtention d’un diplôme en anglais et en philosophie à la Queen’s University, il oriente ses recherches vers les arts visuels au début des années quatre-vingt-dix. Depuis, il a notamment présenté ses œuvres à la Art Gallery of Hamilton, à la Agnes Etherington Art Centre ainsi qu’au McMaster Museum of Art. Il vit et travaille actuellement à Kingston (Ontario).


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© Oli Sorenson, AntiMap-23 (détail), 2011. Origami (carton mousse), projection vidéo | Origami (foamcore), video projection. 304 x 137 x 41 cm. Gracieuseté de l’artiste | Courtesy of the artist.

Oli Sorenson
du 17 mars 2012 au 21 avril 2012
Antimap

Oli Sorenson s’est toujours refusé à définir sa pratique artistique selon des paramètres disciplinaires. Cette tendance à la spécialisation est selon lui nostalgique d’une époque révolue; il lui préfère la mobilité et l’ubiquité des réseaux globaux de communication, un phénomène véritablement métaphorique de l’imaginaire de notre temps. C’est davantage la surabondance de contenu – un enjeu central propre au numérique et à l’Internet – qui alimente sa réflexion. Il a par ailleurs exploré ce thème à travers le monde du VJing, dans le cadre d’événements d’arts médiatiques en Europe (ZKM, Allemagne, 2002; K/Haus Museum, Autriche, 2009) et en Asie (MAF, Thaïlande, 2005). Ce n’est pas sans raison qu’il définit son attitude comme celle d’un opérateur d’art : «je produis de l’art comme un DJ produit de la musique.»

Tour à tour auteur, performeur, interprète et plagiaire, il s’emploie à (re/dé)construire les structures narratives de l’image en mouvement et à déjouer les conventions du récit en privilégiant l’édition, la citation et l’échantillonnage comme actes créateurs. Dans la série Antimap, l’artiste se réapproprie le mapping, une technique couramment utilisée dans les festivals vidéo qu’il (re)contextualise dans l’espace de la galerie. Il intervient de façon minimale dans l’agencement d’un motif évoquant Daniel Buren et d’une esthétique rappelant l’Op Art ou les Supports/Surfaces, ce qu’il projette sur des formes tridimensionnelles, «des écrans qui résistent à leur rôle de réceptacles passifs et informent les images vidéos avec un élément additionnel de perception», souligne-t-il.

Visant à situer sa pratique à mi-chemin entre les arts visuels et les arts médiatiques, il est le premier à reconnâtre que l’ère du numérique est tributaire du temps, un déterminisme fâcheux qui altère l’œuvre dans notre incapacité à l’archiver – nombre de logiciels étant rapidement désuets – alors que l’acte de peindre traverse inéluctablement les époques. Avec des œuvres telles que Antimap, il propose une synthèse qui se veut un retour à la peinture par l’entremise du numérique : il utilise le vocabulaire visuel propre aux arts médiatiques de manière à ce que la toile soit perçue comme une composante «résiduelle» d’un vaste échantillonnage.

Marie-Josée Lafortune
révision : Geneviève Bédard



Né à Los Angeles, Oli Sorenson est doctorant en Sciences humaines interdisciplinaires à l’Université Concordia. Il détient une mâtrise en média interactif de l’Université du Québec à Montréal (1998). Il a vécu à Londres (1999-2010) où il a pratiqué plusieurs formes d’expression : la peinture, l’installation interactive et le VJing. Commissaire de performances vidéographiques à la Tate Britain, l’Institute of Contemporary Art et le British Film Institute, il a également été rédacteur d’une chronique mensuelle d’événements vidéo internationaux dans DJ Mag (2003-2008). Il compte à son actif moult expositions, performances vidéo et VJ en Europe et en Asie. Il vit et travaille à Montréal.






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Avec le mouvement étudiant! | To support the student movement!
le 22 mars 2012
Le 22, On ferme! Centres d'artistes et lieux de diffusion artistique en solidarité avec la lutte étudiante

Les étudiantes et les étudiants qui, depuis plus d'un mois, entrent massivement en grève (près de 200 000 en date du 15 mars 2012) ne le font pas que pour refuser une hausse de leurs frais de scolarité.

Ils et elles prennent la rue, multiplient les actions, occupent l'espace médiatique et s'organisent pour affirmer que l'éducation n'est pas une marchandise. Parce que des universités à la solde de l'entreprise, ils et elles n'en veulent pas. Parce que la recherche se doit d'être libre, que l'éducation est plus qu'un moyen d'obtenir une job.

Artistes, nous faisons aussi de la recherche, créons de la connaissance, des réflexions sur le monde aussi riches et variées que le sont nos oeuvres. Travailleurs et travailleuses culturelles, nous diffusons des idées, soutenons le travail de création, participons au débat public de multiples façons et faisons également du travail d'éducation.

La logique du tout marchand qui sous-tend les transformations du monde universitaire, dont la hausse des frais de scolarité fait partie, nous concerne aussi. Comme pour le milieu universitaire, le secteur des arts et de la culture se voit de plus en plus forcé de dépendre d'intérêts privés et de se conformer à un modèle entrepreneurial.

Nous voyons les bailleurs de fonds publics affectionner toujours davantage l'industrie culturelle et son rayonnement au détriment de la création et des lieux de diffusion artistique indépendants.

Résister à la hausse des frais de scolarité, c'est résister à une logique qui ramène tout au management et à la rentabilité.

Lutter pour l'accessibilité aux études supérieures, c'est lutter pour une société qui valorise la culture au sens large.

C'est pourquoi nous joignons le mouvement.

Le 22, nos espaces de création et de diffusion seront fermés. Nous afficherons le carré rouge à nos portes et vitrines et nous joindrons la manifestation nationale contre la hausse des frais de scolarité.

Arprim, Articule, Artivistic, Atelier Graff, La Centrale, Eastern Bloc, Perte de Signal, SKOL, Studio XX, et au moment d'envoyer ceci, d'autres centres d'artistes continuent de se joindre à nous: https://www.facebook.com/events/306937969373539/

RDV le 22 mars à 13h à la Place du Canada (métro Bonaventure).



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© Michel de Broin, Majestic, 2011. Produit par | produced by The Third of May Arts Inc., New Orleans, USA.

En conversation avec Michel de Broin
le 18 avril 2012
Soirée-bénéfice OPTICA 2012 :: Conférence | Exposition + vente d’œuvres

Mercredi le 18 avril 2012, 17h-20h
La Caisse de dépôt et placement du Québec
Centre CDP Capital, 1000, place Jean-Paul-Riopelle, salle B1.01, située au parquet, Montréal, Qc H2Z 2B3 Réservations:514.874.1666|communications@optica.ca |
Billet disponible au coût de 100$ pour la soirée
Tenue de ville
R.S.V.P. avant le 13 avril 2012

À la Caisse de dépôt et placement du Québec, Michel de Broin retracera son parcours aux côtés d’une exposition et d’une vente d’œuvres au profit d’OPTICA. Il s’entretiendra de ses projets d’envergure investissant l’espace public, comme Majestic (The Third of May Arts inc., Nouvelle-Orléans, 2011), La maiÌ‚tresse de la Tour Eiffel (Nuit Blanche, Paris, 2009) ainsi que du prestigieux concours qu’il a remporté pour le Bundestag (Parlement fédéral allemand, Berlin, 2011). Récipiendaire du Prix artistique Sobeys 2007, il est représenté par la Galeria Toni Tàpies (Barcelone).

Les fonds amassés contribueront à l'essor des activités du centre, qui célèbre son 40ième anniversaire, et de la bourse William A. Ewing. La galerie est inscrite au Programme Placements Culture du Gouvernement du Québec.

OPTICA remercie la Caisse de dépôt et placement du Québec, Mesdames Johanne Bédard, conseillère, Affaires institutionnelles, Marie-Justine Snider, conservatrice, ainsi que Michel de Broin, les membres du conseil d'administration de la galerie, son personnel et les bénévoles de la soirée.




LISTE DES OEUVRES EN VENTE ACTUELLEMENT EN GALERIE

Engin Michel de Broin, Engin, 2005.
Impression jet d'encre, n/b
40 x 50 cm
Édition 2/5
1 750$ (encadré)

Tortoise Michel de Broin, Tortoise, 2006.
Impression jet d'encre, n/b
40 x 50 cm
Édition 1/5
1 650$ (encadré)

Smoke Michel de Broin, Smoke, 2010.
Impression jet d'encre, n/b
40 x 50 cm
Édition 1/5
1 650$ (encadré)

Monument Michel de Broin, Monument, 2006.
Impression jet d'encre, n/b
40 x 50 cm
Édition 1/5
1 650$ (encadré)





Conseil des arts du Canada Conseil des arts et des lettres du Québec Ville de Montréal Relations internationales Québec Conseil des arts de Montréal
placementsculture Caisse de dépôt et placement du Québec Jean-Marc Côté - Imprimeur réZin  


La dernière exposition de Michel de Broin, présentée chez Jessica Bradley ARTS + PROJECTS (Toronto) du 18 février au 17 mars, fait l'objet d'un nouvel article de Sarah Milroy, Michel de Broin : Bright Matter (Canadian Art, 8 mars 2012).




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40 ans de diffusion au service de la création, de l’édition et de la recherche en arts visuels!
le 1 mai 2012
Devenez membre

Devenez membre d'OPTICA et vous contribuerez au développement et à l'essor de nos activités tout en bénéficiant de nombreux privilèges. Vous recevrez entre autres par la poste les informations entourant les activités et les réalisations de la galerie. De plus, vous obtiendrez jusqu’à 30% de réduction sur les publications d’OPTICA. Comme nouveau membre, d’autres rabais intéressants vous sont aussi offerts par nos partenaires – 35% pour un abonnement d’un an aux revues Ciel Variable et esse arts + opinions - de même que des laissez-passer à des musées montréalais – Musée d’art contemporain de Montréal, le Centre canadien d’architecture et le Musée McCord- selon votre contribution.

Optica a grand besoin de l'appui de la communauté afin de poursuivre ses objectifs. Votre collaboration est décisive pour l'accomplissement de notre mandat tant dans la recherche que dans la diffusion en art contemporain. Votre geste permettra, en outre, de garantir un service de qualité aux artistes et aux commissaires d'exposition.

Veuillez cliquer sur ce lien Coupon-réponse:: Devenez membre et retournez-le dûment rempli à l'adresse suivante OPTICA, 372, Ste-Catherine Ouest #508, Montréal, Qc H3B 1A2. Pour toute information complémentaire, n'hésitez pas à contacter Josianne Monette : communications@optica.ca




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© Cynthia Girard, 2011.

Cynthia Girard
du 12 mai 2012 au 16 juin 2012
Pierre Vallières + Josée Yvon

La femme tortue nous montre son doigt
la dictature censure ses fesses

Des ballounes hautes dans le ciel
avec un seul oeil
surveillent

Les femmes en cavale érigent des barricades
femmes hiboux
femmes papillons
femmes masquées
femmes rêveuses
lascives se faisant mordre un doigt par le perroquet
en plein vol alors que les banderoles de fanion nous
annoncent
école / prison / hôpital

Les oiseaux et insectes
tels des muséologues
protègent ce qui reste de rêve

Pierre Vallières est peint à vif
révolutionnaire et lumineux
les moineaux telles les mésanges dans Cendrillon
s'envolent avec son visage
une face robe de bal
pour la pensée contestataire

Les écrits de Josée Yvon hantent ce projet
les idéologies révolutionnaires sont repeintes
alliant imaginaire et politique

Quelles seront les utopies de demain
entre économie de libre marché
et solidarité
se frayer un passage

Reprendre le rêve surréaliste dans un monde où
les animaux sont nos complices
à l'abri du langage
solidaires de nos corps déplumés
ces corps biopolitisés

Muettes, inquiètes mais vainqueures
de couleurs envahies
lascives et vengeresses
dans les souterrains de l'imaginaire.

Cynthia Girard

L’artiste remercie le Conseil des Arts du Canada et le Conseil des arts et des lettres du Québec.

L'exposition «Pierre Vallières + Josée Yvon» de Cynthia Girard a fait l'objet d'un article de Jérôme Delgado, f(r)ictions politiques (Le Devoir, samedi 2 et dimanche 3 juin 2012) et de Kevin Rodgers, «Cynthia Girard», ART PAPERS, September / October 2012, p. 56. Il en est également question dans le portefolio «Idéaux de la peinture» par Anne-Marie Ninacs (esse arts + opinions, no 76, automne 2012, p. 71) et dans le webzine de Vie des arts par Hélène Brunet Neumann, Trafic de sens et d'éclats (Vie des arts, webzine, 1 juin 2012.





Née à Montréal, Cynthia Girard est peintre et poète. Titulaire d’une mâtrise en beaux-arts du Goldsmiths College, Université de Londres (1998), elle expose Pavillon du Québec (2001-2003), un cycle de peintures renouvelant la figuration, accueilli favorablement par la critique. À Londres et à Berlin – lauréate des résidences internationales du Conseil des arts du Canada (Space, Londres, 2005-2006) et du Conseil des arts et des lettres du Québec (Künstlerhaus Bethanien, Berlin, 2008-2009) –, elle poursuit une pratique pluridisciplinaire dont l’imaginaire débridé puise ses sources à l’histoire de l’art, les encyclopédies universelles et à la littérature. Ses peintures, installations et performances ont été présentées dans moult expositions tant au Québec, en Amérique qu’en Europe. Elle vit et travaille à Montréal.


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© Julie trudel, Test 44, projet CMYK project, 2011. Acrylique, encre de sérigraphie et gesso sur contreplaqué | Acrylic, silk screen printing ink and gesso on plywood. 35 x 35 cm. Gracieuseté de l’artiste | Courtesy of the artist. Photo : Richard-Max Tremblay.

Julie Trudel
du 12 mai 2012 au 16 juin 2012
Projet CMYK - phase 2

Julie Trudel propose une approche dite réflexive qui porte son attention sur le mode d’élaboration du tableau et sur l’image de la peinture elle-même. Elle explore les interstices entre l’ordre et l’aléatoire, questionne les tensions entre contrainte et liberté. Sa pratique repose sur une exploration méthodique de protocoles de travail simples, rigoureux et sériels qui, paradoxalement, impliquent l’intervention du hasard : gammes de couleurs restreintes, procédés d’application prédéfinis, principes de composition non hiérarchiques (all-over)... C’est par la répétition de ces opérations que le procédé choisi révèle toutes ses possibilités, au sein de tableaux d’une étonnante complexité perceptuelle.

Ainsi, Trudel présente «CMYK – phase 2», un projet où elle circonscrit sa palette aux quatre couleurs de l’imprimerie – quadrichromie ci-désignée par l’abréviation anglaise de cyan, magenta, jaune et noir. En s’imposant une telle contrainte, l’artiste évite les considérations plus décoratives ayant découlé du mélange de rose, gris et jaune choisis à même une charte Web pour sa série précédente, intitulée «rgb(127, 28, 174) rgb(238, 238, 0) rgb(229, 229, 229)» – acronyme rappelant la dénomination internationale des trois couleurs primaires en synthèse additive (red, green, blue) desquelles découlent le modèle colorimétrique RGB, propre au numérique. Le corpus exposé à OPTICA décline plutôt toutes les combinaisons issues de la synthèse soustractive, les couleurs secondaires vert, violet ou vermillon apparaissant au gré du dripping contrôlé de Trudel, en flaque ou en tondo.

En effet, les pigments primaires se mêlent ainsi physiquement et optiquement, goutte à goutte, grâce à de savants mélanges d’encre de sérigraphie industrielle à base d’eau et de peinture acrylique transparente, les recettes de dilution et d’alternance étant systématiquement répertoriées par l’artiste à l’endos de chaque œuvre. Elle affirme justement s’intéresser à «l’entropie de mélange de la couleur», dont l’exploration irait de pair avec le processus de création et la matérialité du tableau, au-delà d’effets strictement visuels. Par ailleurs, les références possibles aux Plasticiens (Claude Tousignant), au Color Field Painting (Kenneth Noland) ou à l’Op Art (Bridget Riley), pour ne citer que celles-ci, sont entièrement assumées. La pratique de Trudel s’inscrit dans une réelle tradition de recherche en peinture abstraite, un terrain d’expérimentation dont elle prouve la fertilité.

Geneviève Bédard

L’artiste remercie le Conseil des Arts du Canada, L’aire libre et l’Atelier Clark.

L'exposition «Projet CMYK -phase 2» de Julie Trudel fait l'objet d'un article de Sophie Busby sur The Belgo report, Optica - Projet CMYK -phase 2 (The Belgo Report, 30 mai 2012) et d'une capsule à l'émission de radio In situ (CIBL 101,5 fm) diffusée le 5 juin 2012 à 19h. Capsule : Julie Trudel (In situ, 5 juin 2012)



Julie Trudel a participé à plusieurs expositions de groupe, dont Collision 8 (Parisian Laundry, 2012), (Re)penser la peinture (Lilian Rodriguez, 2011) et Peinture frâche et nouvelle construction (Galerie Art Mûr, 2010). Elle a récemment présenté à la Maison de la culture Maisonneuve sa première exposition solo, Projet CMYK – phase 1, marquant la fin de sa mâtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Demi-finaliste au Concours de peintures canadiennes RBC (Power Plant, Toronto, 2011), elle a obtenu une bourse du Conseil des arts du Canada (2012) et ses tableaux font partie de plusieurs collections particulières au Canada et en France.


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www.fecq.org

Annulation de la loi 78
le 18 mai 2012

Pour faire annuler la loi spéciale, remplissez le formulaire en ligne :: www.loi78.com

Ce 17 mai, le gouvernement libéral de Jean Charest a déposé à l’Assemblée nationale le projet de loi 78 sous l’appellation « Loi permettant aux étudiants de recevoir l’enseignement dispensé par les établissements de niveau postsecondaire qu’ils fréquentent. Pour lire le projet de loi dans son intégralité, cliquez ici : Projet de loi no. 78

Le projet de loi 78 remet en cause beaucoup plus que le droit de grève des étudiants du Québec qui s’opposent depuis plus d’un an à la hausse des frais de scolarité de 82%. Avec cette trouvaille, le gouvernement s’attaque directement au droit associatif des étudiants, mais aussi à la liberté d’expression de tous les Québécois. Il transforme ni plus ni moins chaque citoyen, chaque parent et chaque enseignant en policier. Il donne également à une seule personne, soit la nouvelle ministre de l’Éducation, le pouvoir de modifier toutes les lois en vigueur au Québec sans consulter la population, les députés de l’Assemblée nationale, ni même ses collègues.

Il s’agit d’un projet de loi qui dépasse largement le cadre de la grève étudiante et qui est, à sa face même, inconstitutionnel. Remplir le formulaire suivant vous permet de soutenir et même, éventuellement, de participer à sa contestation devant les tribunaux afin de l’invalider.

Pour plus d'informations, veuillez lire le communiqué de la Clinique Juridique Juripop dont les avocats ont été mandatés pour contester le projet de loi 78 http://bit.ly/J5SjP4

Une initiative de la FECQ


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© Catherine Bodmer, Quinto piso (Susana), de la série Casas series, 2011. Impression au jet d'encre | Inkjet print. 61 x 61 cm. Gracieuseté de l’artiste | Courtesy of the artist.

Catherine Bodmer
du 8 septembre 2012 au 13 octobre 2012
Casas

La pratique de Catherine Bodmer se déploie autour des notions de transformation, de répétition et de fluidité ; elle comprend des installations, des œuvres in situ et des photographies. L’artiste utilise ces dernières afin d’explorer les espaces réels, imaginaires, ainsi que la (con)fusion des deux que permet le traitement numérique. Elle crée des séquences d’« images-boucles » grâce à la manipulation de certains éléments picturaux : au-delà de la fonction documentaire ou du potentiel narratif du médium photographique, il est donc question de sa (prétendue) transparence et de la construction des images, minutieusement sculptées pixel par pixel.

Sa production récente découle de deux résidences effectuées dans la ville de Mexico en 2010 et 2011. Bodmer y évite les références culturelles précises, s’intéressant davantage au déploiement d’un sens du lieu : « je tente de circonscrire un endroit, [...] de le reconnâtre en tant qu’agencement de plusieurs variables, où rien ne reste vraiment stable. » Dans une mégalopole où abondent les gens et les choses, elle s’intéresse aux zones intermédiaires et périphériques dépouillées d’artifices, renvoyant à une certaine vulnérabilité ou précarité du quotidien. Après les Camellones – terre-pleins séparant les avenues routières – elle tourne son objectif vers les toits-terrasses dans la série des Casas – dont chaque titre précise le nombre d’étages et le nom d’un résident de l’immeuble représenté. Parsemés de dispositifs utilitaires, ces (non-)lieux de vie singuliers sont de véritables extensions de l’espace domestique intérieur.

Au sein d’un projet qui consiste donc, entre autres, à reconsidérer l’urbanisme et ses infrastructures en révélant l’essoufflement des utopies modernes(1), la facture léchée, la prise de vue frontale et le regroupement en diptyque insufflent d’abord aux œuvres une portée neutralisante, voire quasi-scientifique. Or, d’un cliché à l’autre, des altérations subtiles apparaissent dans l’architecture ou le paysage, dans l’échelle ou la perspective : « il y a du ‘faire’ et du ‘défaire’, ici de l’ajout, de l’effacement et du renversement(2). » Bien qu’elle affirme procéder de manière assez intuitive, Bodmer reconnât que deux principes persistent et émergent du processus, soit la symétrie et la boucle, à la fois repères et sources de confusion. L’artiste crée ainsi une ambivalence qui oriente le regard dans l’image, active les comparaisons (dissemblances/similarités, vrai/faux) et rompt l’unité spatio-temporelle des prises de vue, où s’ouvrent alors des brèches insoupçonnées.

Geneviève Bédard

(1)Une idée développée par Marie-Ève Charron dans l’essai « Des particules urbaines », au sein de l’ouvrage Catherine Bodmer - Mexico DF (détails), Alma, SAGAMIE édition d'art, 2012 (à parâtre).
(2)Nathalie Guimond, « Catherine Bodmer, Duo » (Centre Clark, Montréal, 2 septembre – 9 octobre 2010), Ciel variable, no 87, janvier – mai 2011, p. 73.

Rencontre avec Catherine Bodmer le samedi 29 septembre à 15h (Journées de la culture).

L’artiste remercie le Conseil des arts du Canada et le Conseil des arts et des lettres du Québec.

L'exposition «Casas» de Catherine Bodmer, présentée 8 septembre au 13 octobre 2012 chez OPTICA, fait l'objet d'un nouvel article de Jérôme Delgado, Mexico, du septième ciel (Le Devoir, samedi 29 septembre 2012, p.E9).

L'exposition est également mentionnée dans la section AGENDA du Canadian Art de l'automne. Canadian Art, automne 2012, p. 33.

Catherine Bodmer MEXICO DF (DÉTAILS)
La nouvelle publication de Catherine Bodmer MEXICO DF (DÉTAILS) est maintenant en vente.

La critique d’art Marie-Ève Charron offre un premier regard sur la plus récente production photographique de l’artiste Catherine Bodmer, découlant de deux résidences de création dans la ville de Mexico en 2010 et 2011.

De son expérience réelle du territoire, Bodmer a décidé d’en partager une forme décantée, produite par la patiente transformation des images devenues le creuset de retouches sédimentées, un matériau joué en symétrie, discontinu et reconfiguré.Ce travail de manipulation donne une impulsion toute particulière à des échappées imaginaires et fictionnelles dans la spatiotemporalité des images, qui ont pour effet de reconsidérer l’urbanisme et les espaces de vie à Mexico. (- extrait du texte)

Catherine Bodmer MEXICO DF (DÉTAILS)
Monographie
Auteure : Marie-Ève Charron
Artiste : Catherine Bodmer
Traduit en anglais et en espagnol
92 pages, couleur
ISBN: 978-2-923612-36-2
Sagamie éditions d’art, 2012
Prix: 30$


Née à Zurich (Suisse), Catherine Bodmer vit et travaille à Montréal depuis 1996, où elle a œuvré en tant que coordonnatrice artistique à La Centrale / Galerie Powerhouse (1999-2002) et chez articule (2004-2009). Son travail a notamment été présenté dans de nombreuses expositions individuelles et collectives à travers le Canada, ainsi qu’au Mexique et à Taiwan.


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© Pierre-Olivier Arnaud, 2012. Gracieuseté de l’artiste | Courtesy of the artist.

Pierre-Olivier Arnaud
du 8 septembre 2012 au 13 octobre 2012
a long distance call

Pierre-Olivier Arnaud (Lyon, France) arpente les espaces urbains à la recherche d’images, des collectes suite auxquelles il réalise un travail qui prend diverses formes : des sculptures de néon, des photographies, des magazines, mais surtout des affiches imprimées noir et blanc, collées directement au mur. Animé de la volonté de rendre compte de ce qui est « à la limite du cadre », « en deçà et au-delà de la représentation(1) », il constitue des ensembles de signes qui interrogent notre relation à l’image. Suite à un séjour à Montréal en août 2011, Arnaud présente « a long distance call », nouveau corpus qui s’inscrit dans le prolongement de « projet : cosmos » — dont le titre désigne des hôtels ainsi nommés et porte également les promesses du projet moderniste que l’artiste confronte à leurs environnements réels. Il les indexe selon une typologie remémorant celle des Becher.

À l’instar de sa série précédente, «les images sont ici et encore des restes, à la fois des images récoltées et (re)photographiées, mais aussi issues des scories de l’atelier, du lieu même de production [...] », indique l’artiste. Ce ne sont donc plus que «des faits d’images» formant un vocabulaire résiduel à la faveur d’une (re)lecture «des standards de la modernité, qui apparât alors non seulement dans une distance mais aussi dans un temps différé et dans lequel l’image et sa promesse seraient sans cesse en faillite et retardées», poursuit-il. La grisaille qui les enveloppe leur confère un statut à part : telles des «machines à voir, à reconsidérer les conditions du regard», elles questionnent le photographique et sa prise sur la réalité, ici non spectaculaire, loin de toute prouesse technique. S’intéressant davantage au processus qu’à l’objet représenté, Arnaud accentue le caractère éphémère et conceptuel, s’éloignant du rétinien et du format traditionnel de l’œuvre.

Ainsi, l’artiste s’active à réaliser des dispositifs, réfléchissant aux modalités de présentation et d’exposition. Il fut notamment co-commissaire avec Stéphane Le Mercier de «Table d’Hôtes» (2007-2010), un dispositif mobile d’exposition et de présentation — une table et ses deux bancs — où furent invités et accueillis des artistes dont les travaux empruntaient leur forme à celles de la documentation, des archives et de l’édition. Il travaille de plus en plus à l’échelle de cette globalité, chaque composante étant indissociable d’un tout.

Marie-Josée Lafortune
révision : Geneviève Bédard

(1)Marie de Brugerolle, « Under Exposure », in Rendez-vous 07, Lyon, 2007.

Cette exposition est une proposition de l’association Leden et a bénéficié du soutien du Ministère de la culture - DRAC Rhône-Alpes.

Né en 1972, Pierre-Olivier Arnaud vit et travaille à Lyon. Il a agi comme commissaire et pris part à nombre d’expositions en Europe, notamment au MAMCO (Genève) et au Magasin, Centre national d’art contemporain (Grenoble). Il est représenté par art : concept (Paris).


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Page d'accueil | Front page: www.optica.ca.

Archi-féministes! (Volet I et II) : exposition virtuelle
du 9 septembre 2012 au 1 septembre 2014

L’année 2012 marque deux anniversaires hautement significatifs pour OPTICA : le 40e de la galerie – fondée en 1972 par William Ewing – et le 20e de son Fonds documentaire – déposé au Service des archives de l’Université Concordia. De novembre à février dernier, l’exposition « Archi-féministes! » (Volet I et II) soulignait le caractère exceptionnel de ce double jubilé en réunissant un important corpus d’œuvres historiques et contemporaines de femmes ayant contribué à l’histoire du centre. Nous y faisons suite avec notre toute première exposition virtuelle, accessible jusqu’à septembre 2014 : les textes critiques des commissaires et des reproductions du travail des artistes seront mis en ligne et agrémentés d’hyperliens vers leurs projets antérieurs, tels que répertoriés dans «Décades». Ainsi, des documents originaux et d’autres images inédites d’époque viendront compléter le parcours présenté en galerie. Bonne visite!




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© Mathieu Latulippe, Pavillon de l'Uchronie, Exposition Universelle de Nulle Part, 2010. Matériaux mixtes | Mixed media. 120 x 110 x 180 cm. Gracieuseté de l’artiste | Courtesy of the artist. Photo : Louis-Philippe Côté.

Mathieu Latulippe
du 1 octobre 2012 au 31 décembre 2012
Résidence de recherche jeune création (Valence)

Mathieu Latulippe est l’heureux lauréat de la résidence de recherche jeune création à Valence. La commission ayant retenu sa candidature réunissait Marie-Ève Charron, historienne d’art et critique au journal Le Devoir, Manon de Pauw, artiste, Marie-Josée Lafortune, directrice d’OPTICA et Sylvie Vojik, directrice d’art3.

Latulippe a développé une pratique protéiforme ne se limitant pas à l’exposition. Il explore «certaines perceptions physiques, sociales et culturelles qui influencent notre façon de voir et de ressentir les objets, l'espace et les gens qui nous entourent.» Dans le cadre de la résidence, il compte aborder certaines mythologies et mettre en relief les caractéristiques communes au romantisme et au temps présent.

Consulat Général de France art3 Région Rhône-Alpes




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© Sébastien Cliche, Le château, 2012. Installation audiovisuelle | Audiovisual installation. Gracieuseté de l’artiste | Courtesy of the artist.

Montréal / Brooklyn : Sébastien Cliche, Sylvie Cotton, Chelsea Knight + Mark Tribe
du 20 octobre 2012 au 1 décembre 2012
Montréal / Brooklyn

« Montréal / Brooklyn » c’est la rencontre de deux lieux-phares de l’art contemporain nord-américain qui, par le biais d’une série d’expositions croisées, témoignent de l’effervescence et de la vitalité de la scène artistique. Cet événement rassembleur, organisé sous les auspices du Centre d’art et de diffusion Clark, prend la forme d’un parcours en deux temps réunissant seize institutions, près de quarante artistes et tout un programme d’activités complémentaires (tournées de galeries, visites d’ateliers, soirées événementielles, etc.).

Dans le cadre de cet échange, OPTICA (20 octobre – 1er décembre) et Momenta Art (13 janvier – 17 février) présenteront les œuvres de Sébastien Cliche, Sylvie Cotton, Chelsea Knight et Mark Tribe. Par le biais de la fiction, de la rencontre ou selon une approche documentaire comme point d’identification, ces quatre artistes abordent essentiellement le rapport à l’Autre. Cliche et Cotton cartographient l’espace de la galerie et de la ville; ils font appel à l’aléatoire afin d’appréhender le réel et entretiennent un rapport étroit à l’écriture ou au son en guise de relevés. Knight et Tribe s’intéressent à l’esthétique paramilitaire de milices citoyennes; ils portent à l’écran l’aspect performatif de leurs exercices sous forme chorégraphique, explorant les racines historiques et idéologiques de ce mouvement. Sans définir une esthétique spécifique propre à une région particulière, chaque artiste explore des réalités qui émergent de lieux et de contextes distincts.

Plans et calendrier des événements au www.montrealbrooklyn.com



Titulaire d’une mâtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal et lauréat de la bourse de fin d'études supérieures Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain (2012), Sébastien Cliche interroge les limites du récit et la place que le spectateur peut prendre dans sa construction en explorant l’image, le texte et le son d’un angle narratif. Son travail prend la forme de photographies, d’installations, de projets Web et de performances audiovisuelles. Outre de nombreuses expositions individuelles et collectives – notamment au Centre d’art contemporain de Meymac (France, 2008) et à l’Œil de poisson (Québec, 2010) – ses œuvres ont été présentées lors de festivals établis, comme L’inertie agitée/Restless Inertia à MUTEK, Festival international de créativité numérique (Montréal, 2010) et PAISAJES au 30e Rendez-vous du cinéma québécois (Montréal, 2012). En tant que commissaire, il a entre autres réalisé l’exposition itinérante L’Oreille dans l’œil/The Hearing Eye (Montréal, Ottawa et Québec, 2007-2008). Sébastien Cliche vit et travaille à Montréal.

L'artiste tient à remercier le groupe de recherche ARC PHONO pour l'utilisation de ses archives phonographiques dans le cadre de cette exposition.

À l’instar de son parcours académique – ayant mené des études artistiques, littéraires et muséologiques dans les années 80 et 90 – la pratique de Sylvie Cotton est fort éclectique : installation, performance, dessin, photographie, écriture, etc. L’artiste affirme être influencée « par les situations que l’existence offre, pour les expirer dans le champ de l’art ». Son travail a été présenté au sein d’expositions, de biennales et de festivals, tant au Québec qu’à l’international : en 2011, elle faisait à la fois partie de la 7e Biennale internationale en art contemporain de Montréal et de la 2e Triennale québécoise du Musée d’art contemporain de Montréal. Animatrice d’ateliers, Cotton a également été coordonnatrice des centres d’artistes DARE-DARE, le Centre des arts actuels Skol et le Centre d’art et de diffusion Clark, Montréal. Elle a publié deux livres d'artiste (Je préfère tout et On est tous la même personne), ainsi qu'une monographie sur la pratique en résidence, DÉSIRER RÉSIDER, ayant entre autres séjourné au Studio du Conseil des arts et des lettres du Québec en Finlande (2001) et à Tokyo (2011). Sylvie Cotton vit et travaille à Montréal.

Chelsea Knight détient un baccalauréat en études anglaises de l'Oberlin College (Ohio, 1998) et une mâtrise de la School of the Art Institute of Chicago (Illinois, 2007). Travaillant fréquemment en collaboration avec d’autres artistes, elle réalise surtout des performances, des photographies et des installations vidéos. Ses œuvres ont été présentées dans le cadre d’expositions de groupe ou de biennales – telles que la Biennale des jeunes artistes de Bucarest (Roumanie, 2010) et la 10e Biennale d'Istanbul (Turquie, 2007) – et elles ont fait l’objet d’expositions individuelles – dont I Am Not A Man, Not Now au Brooklyn Museum (New York, 2012). Nommée Henry L. and Natalie E. Freund Fellow à la Sam Fox Graduate School of Art de l’université Washington (Saint Louis, Missouri, 2011-2012), Knight a notamment effectué des résidences au Whitney Independent Study Program (New York, 2009), à la Skowhegan School of Painting and Sculpture (Maine, 2008) et elle a été boursière Fulbright à la Fondation Michelangelo Pistoletto (Biella, Italie, 2007). Chelsea Knight vit et travaille à New York.

Titulaire d'un baccalauréat ès arts de l'université Brown (Providence, Rhode Island, 1990) et d’une mâtrise de l'université de Californie (San Diego, La Jolla, 1994), Mark Tribe conjugue technologie des médias et politique. Ses performances, photographies, installations et vidéos ont été exposées de par le monde, notamment au sein de récentes expositions solos au San Diego Museum of Art (2012), à la Cinémathèque française (Paris, 2012) et à la Galerija Miroslav Kraljevic (Zagreb, Croatie, 2011). En 1996, Tribe fondait Rhizome, une organisation qui soutient la création, la présentation, la préservation et la critique des pratiques artistiques émergentes sollicitant la technologie. Il a publié deux livres – The Port Huron Project : Reenactments of New Left Protest Speeches (Charta, 2010) et New Media Art (Taschen, 2006) – ainsi que de nombreux articles. Professeur adjoint en culture moderne et études des médias à l'université Brown, il enseigne également au sein du programme de mâtrise en arts de la School of Visual Arts (New York). Mark Tribe vit et travaille à New York.

Geneviève Bédard + Marie-Josée Lafortune

Montréal/Brooklyn

L'événement « Montréal / Brooklyn » est brièvement mentionnée et recommandée dans l'article de Marie-Ève Charron Galeries et centres d'artistes - Portés par l'engagement et les échanges (Le Devoir, 25 août 2012).

« Montréal / Brooklyn » fait l'objet de deux articles de Jérôme Delgado Montréal / Brooklyn : un échange entre deux villes férues d'art contemporain, Le Devoir, 21 septembre 2012 et Brooklyn, P.Q., Le Devoir, 26 janvier 2013. Il en est également question dans deux articles d'Éric Clément, Clark lance Montréal / Brooklyn : Regarts croisés , La Presse, 21 septembre 2012 et Allun Williams à la source de Montréal-Brooklyn, La Presse, 22 octobre 2012.

Autres parutions:
John Pohl, Brooklyn and Montreal team up at eight galleries , The Gazette, 27 octobre 2012.

Hrag Vartanian, This weekend, Brooklyn heads to Montreal for a Monthlong Art Festival, Hyperallergic (États-Unis), 18 octobre 2012.

Hrag Vartanian, Art Rx: Brooklyn/Montreal Edition, Hyperallergic (États-Unis), 8 janvier 2013.

MG, Quand Montréal rencontre Brooklyn, Clin d’œil blogue, 14 janvier 2013.

Marie-Joëlle Parent, La culture québécoise rayonne à Brooklyn, Journal de Montréal, 24 janvier 2013.

Gail Victoria Braddock, Sébastien Cliche, Sylvie Cotton, Chelsea Knight and Mark Tribe, Brooklyn / Montreal Exchange , The Brooklyn Rail, (Brooklyn, États-Unis) mars 2013.

Entrevue radiophonique
Mélanye Boissonnault, Quand Montréal rencontre Brooklyn, Désautels, Radio-Canada, Première châne, 18 octobre 2012.

Websérie
Simon Paradis, « Montréal/Brooklyn Épisode 5 : Vernissage », Montréal/Brooklyn, documentaire, HD, couleur, 8 minutes, 2013.