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Liste des artistes, auteurs et commissaires

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Fonds documentaire OPTICA (Service des archives de l'Université Concordia)

Ouvrages aidant à la consultation des archives

Droits électroniques




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Trousse pédagogique numérique destinée aux groupes scolaires, 2021. Crédit : Sandrine Côté, Frédérique Davreux-Hébert. |
Digital educational toolkit dedicated to school groups, 2021. Credit: Sandrine Côté, Frédérique Davreux-Hébert.

Activité inspirée de la pratique de Sandra Brewster | Activity inspired by Sandra Brewster practice
du 1 janvier 2021 au 1 mai 2021
En cours, médiation : trousse pédagogique numérique pour groupes scolaires

En raison de la crise sanitaire qui réduit considérablement l’accès des jeunes à l’art et à la culture, OPTICA a développé une trousse pédagogique numérique à l’intention des groupes scolaires. La trousse permet de découvrir la pratique de l’artiste Sandra Brewster, dont les œuvres sont confinées chez OPTICA, de s’initier à l’art actuel et d’en apprendre davantage sur les centres d’artistes. La trousse contient une visite virtuelle pouvant être réalisée par l’enseignant.e à l'aide d'un scénario. Celle-ci peut également être prise en charge par une médiatrice du centre via une plateforme de vidéoconférence. Un carnet de l’élève à télécharger ou à imprimer propose : un lexique des thèmes abordés dans l’exposition, une courte biographie de l’artiste ainsi que 5 activités pédagogiques pouvant être réalisées aussi bien en classe qu’à la maison. La trousse inclut également la marche à suivre d’un atelier de création permettant aux élèves de s’initier à la technique de transfert d’image qu’utilise Brewster dans ses œuvres.

Pour obtenir une trousse et/ou réserver une visite avec une médiatrice, veuillez communiquer avec Sandrine à mediation[at]optica.ca.




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Sandra Brewster, Untitled (Blur), 2017 – 2019.
Détail, photographie transférée sur papier archive à l’aide d’un gel acrylique, 96 photographies,
25,4 x 17,78 cm.
Avec l’aimable permission de Sandra Brewster et Georgia Scherman Projects. |
Untitled (Blur), 2017 - 2019. Detail, Photo-based gel transfer on archival paper, 96 photographes,
25,4 x 17,78 cm.
Courtesy Sandra Brewster and Georgia Scherman Projects.

Sandra Brewster
du 16 février 2021 au 3 avril 2021
Works from series:
Smith
Blur

Video:
Walk on by


*AVIS IMPORTANT*Nous sommes heureux.ses d’annoncer qu’OPTICA reprend ses activités en galerie! L'exposition ouvrira le mardi 16 février.
Dans la foulée du contexte actuel, concernant la pandémie COVID-19, OPTICA suit les directives de Santé publique du Québec. Dans le but de protéger nos visiteurs ainsi que notre équipe, nous vous demandons de respecter les consignes suivantes :

- réservation obligatoire de la visite d’exposition par le biais de ce formulaire;

ou par courriel : communications[at]optica.ca

Les visites spontanées seront toutefois acceptées selon l’achalandage dans les aires de galerie. Nous pouvons accommoder un maximum de 8 personnes à la fois;

- port du masque ou du couvre-visage obligatoire tout au long de la visite;
- obligation à l’arrivée de se désinfecter les mains : du gel hydroalcoolique est disponible sur place;
- maintenir une distanciation de 2 mètres entre chaque personne, afin de faciliter la circulation et votre visite;

Si vous avez des symptômes associés à la COVID-19, veuillez reporter votre visite.

Bienvenue à toutes et tous !

The Potential of Movement

L’œuvre de Sandra Brewster a fait l’objet de nombreuses expositions au Canada et aux États-Unis, dont une récente présentation individuelle au Musée des beaux-arts de l’Ontario. Elle a également fait partie d’expositions collectives, comme What Carries Us: Newfoundland and Labrador in the Black Atlantic et la première exposition consacrée à la diaspora guyanaise intitulée Un|Fixed Homeland, de même qu’elle a participé à des expositions dans les Caraïbes et des villes du continent africain : Lagos, Addis-Abeba et Cape Town. Sa pratique est une visualisation de la diaspora noire, au pays et à l’étranger.

L’exposition individuelle de Sandra Brewster à OPTICA rassemble des images tirées de la série Blur et l’installation vidéo qui l’accompagne Walk on by, de même que Untitled Smith, une œuvre créée sur une période de huit ans (2011-2019). Même si ces images reposent sur l’intérêt de longue date porté par l’artiste au portrait, elles sont unies par une contestation du point de vue polarisé sur le fait d’être noir (Blackness), c’est-à-dire soit très visible ou rendu invisible.

Blur joue avec la notion traditionnelle du portrait en buste ; cette série de transferts au gel a été réalisée à partir de photographies montrant des personnes noires, incluant des autoportraits de l’artiste dont la tête, les cheveux et le corps sont saisis au beau milieu d’une action. Blur, c’est le corps noir en mouvement, à la fois collectivement et individuellement. L’énergie cinétique des images sous-entend ce qu’on peut rater en clignant de l’œil : un mouvement animé ou une agitation sous la surface.

Pour Brewster, née à Toronto de parents caribéens, le mouvement consiste en plusieurs choses. À cette époque où la violence raciste contre les Noir.e.s se poursuit, le mouvement exige que nous nous souvenions que le changement advient grâce aux mouvements politiques. L’esthétique du mouvement est également une autre manière de penser la migration, non pas comme un but figé, mais comme une arrivée sans destination (Brand, 2002). Le potentiel existe pour avancer, pour retourner, pour vivre dans l’entre-deux du « black and blur » [noir et flou] (Moten, 2017), dans une ouverture à d’autres lieux. Prenons le Kumina, une pratique religieuse d’origine congolaise poursuivie en Jamaïque, dans laquelle les battements du djembé guident les mouvements énergiques et rythmiques des personnes qui dansent. Miss Queenie, interviewée par la chercheure Maureen Warner-Lewis (1977), décrit ainsi la possession spirituelle du Kumina : « [...] is de ting dey call a spirit where you head “pin roun” an’ you pupalick ‘pon you neck » [Traduction : c’est la chose qu’ils appellent un esprit quand ta tête se met à tourner et que ton cou fait une culbute.] La kinesthésie du Kumina est une réorientation du corps. Sa possession spirituelle évoquée par « une culbute du cou » suggère le pouvoir des inversions. Ces mouvements rapides et ces rapports incarnés découlent de la diaspora et de la créolisation. Les Caraïbes, où les cultures interagissent et parviennent, malgré les relations historiques de domination et de subordination, à renverser et à bouleverser ces relations, nous orientent vers les possibilités qu’advienne quelque chose de nouveau. La personne submergée détient le pouvoir de devenir subversive, comme le suggèrent ces portraits gestuels.

De la même manière, la douceur du flou et la qualité intemporelle de Walk on by (captée avec une caméra super-8), où des citoyen.ne.s noir.e.s évoluent tout simplement dans le quotidien de Toronto, sous-entendent non pas une arrivée récente, mais de longs récits de présence, lesquels exigent néanmoins de négocier une dynamique sociale invisible qui façonne le mouvement et la liberté.

Tout comme Blur, The Smiths puise dans la force de la répétition. À l’époque de l’annuaire téléphonique, le nom Smith était répété sur de hautes colonnes, ce qui évoquait comme le dit Brewster « la similitude et l’invisibilité ». Dans Untitled Smith (Cold), des multiples de têtes sans visage, à la silhouette africaine, apparaissent sous forme d’une grille parsemée, à l’occasion, d'éclats de couleur issus des vêtements. Dans Untitled (Plain Black), les personnages Smith deviennent monotones, dotés de coiffures afro et de vêtements en blanc, ce qui évoque le négatif d’une photo. Superposées à l’avant-plan des Smith blancs se trouvent deux images détaillées de jeunes gens portant des vêtements sport et d’inspiration hip hop des années 1980, qui puisent dans la série de portraits antérieure de Brewster intitulée Little Boy, tout en renvoyant à sa préoccupation pour la manière dont les jeunes hommes noirs sont représentés dans la société. Dans Untitled (Whiteout), les Smith sont à peine perceptibles, presque complètement blanchis à la chaux à l’arrière-plan. Quelles sont les perturbations dans les mondes incarnés des Smith (en Amérique du Nord) qui exigent que le fait d’être Noir s’affirme ou s’efface ?

Bien que la pratique artistique de Brewster soit ancrée dans les expériences de la diaspora noire, son travail demande que nous commentions nos propres relations (peut-être d’insurgé.e) aux autres mondes, dans l’esprit et dans la chair.

Auteure : Nalini Mohabir

Traductrice : Colette Tougas

Nalini Mohabir est professeure adjointe de géographies postcoloniales à l'Université Concordia.

Nous tenons à remercier Georgia Scherman de Georgia Scherman Projects et le Dr Kenneth Montague de la Ken Montague / The Wedge Collection.



COMMUNIQUÉ DE PRESSE (pdf)


REVUE DE PRESSE

NIMIS, Erika. «Sandra Brewster, Works from series: Smith, Blur; Video: Walk on by», paru dans Ciel variable, no. 117, «Décalé», été 2021, p. 77-79.

SIROIS-ROULEAU, Dominique. « Sandra Brewster, Optica centre d’art contemporain, Montréal », Esse, 102 - Printemps / été 2021.

CHARRON, Marie-Ève. « Mouvantes identitées noires chez Optica », Le Devoir, 20 mars 2021.

DELGADO, Jérôme. « Arts visuels: chanterons-nous avec les machines? », Le Devoir, 23 janvier 2021.



Sandra Brewster est une artiste visuelle vivant à Toronto. Dans sa pratique, elle explore l'identité, la représentation et la mémoire, en mettant l’accent sur la présence noire. Fille de parents nés en Guyane, elle est particulièrement attentive aux expériences des personnes d'origine caribéenne et aux relations qu’elles entretiennent avec leurs racines.

L'œuvre de Brewster a fait l’objet d’expositions individuelles, notamment au sein des institutions suivantes : Musée des beaux-arts de l’Ontario, Agnes Etherington Art Centre à Kingston, Art Gallery of Guelph, Or Gallery à Vancouver, YYZ Artists’ Outlet et A Space Gallery à Toronto. Elle a participé à des expositions collectives dans les lieux suivants : Mamuzic Gallery à Novi Sad (Serbie), Art Gallery of Nova Scotia à Halifax, Arsenal Habana (Cuba), Dunlop Art Gallery à Regina, Lagos Photo Festival (Nigeria), Musée des beaux-arts de Montréal, Art Gallery of Windsor et Allegheny Art Galleries à Meadville, PA (É.-U.). L'exposition It's all a blur... de Brewster, présentée lors de l’édition 2017 du CONTACT Photography Festival à Toronto, a reçu le prix d'excellence Gattuso. En 2018, elle est la lauréate du prix Toronto Friends of the Visual Arts et artiste en résidence au Musée des beaux-arts de l’Ontario. Brewster est titulaire d'une mâtrise en études visuelles de l'Université de Toronto et d'un baccalauréat en beaux-arts de l'Université York. Elle est représentée par Georgia Scherman Projects.




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Leila Zelli, Jim Holyoak
du 13 mars 2021 au 13 mars 2021
Nuit blanche à Montréal 2021 à OPTICA avec Leila Zelli, Jim Holyoak

À l’occasion de la Nuit blanche à Montréal 2021, OPTICA vous convie, petits et grands, à un événement virtuel et créatif en compagnie des artistes Leila Zelli et Jim Holyoak . À travers deux séances de dessin successives, vous découvrirez les pratiques respectives de ces deux artistes contemporains. Holyoak vous guidera dans une série d’exercices de dessin ludiques et fantaisistes alors que Zelli vous fera découvrir l’animation d’images en toute simplicité.

Veuillez noter que la séance avec Jim Holyoak se déroulera principalement en anglais et que celle avec Leila Zelli, en français.

Le nombre de participant.e.s étant limité, nous vous invitons à réserver votre place en écrivant à mediation@optica.ca

Vous recevrez le lien Zoom, le ID, le mot de passe pour participer et les instructions de la soirée.


Leila Zelli : www.leilazelli.com

Jim Holyoak : www.monstersforreal.com

REVUE DE PRESSE

LÉPINE, Philippe. « Voici à quoi ressemblera la Nuit Blanche 2021 », Huffingtonpost, 8 mars 2021.

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Née à Téhéran (Iran), Leila Zelli vit et travaille à Montréal. Détentrice d’une mâtrise (2020) et d’un baccalauréat (2016) en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, elle s’intéresse aux rapports que l’on entretient avec l'idée « d’autres » et « d’ailleurs » et plus spécifiquement au sein de cet espace géopolitique souvent désigné par le terme discutable de « Moyen-Orient ». Zelli a exposé à la Galerie Bradley Ertaskiran, au Conseil des arts de Montréal, à la Galerie de l’UQAM et à la Foire en art actuel de Québec. On retrouve ses oeuvres dans la collection du Musée des beaux-arts de Montréal et dans la collection Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec.

Jim Holyoak est originaire d'Aldergrove en Colombie-Britannique. Il est détenteur d’une mâtrise en arts visuels de l’Université Concordia (2011) et d’un diplôme de l’école Álfaskólinn de Reykjavik en études des elfes et des personnes cachées. Il a également suivi une formation en peinture à l’encre à Yangshuo en Chine. Ses oeuvres ont abondamment circulé au Canada, aux États-Unis, en Europe du Nord, notamment à la bG Gallery (Santa Monica, Californie), au Centre OPTICA (Montréal), au Alternator Centre for Contemporary Art (Kelowna, CB), The Hive (Los Angeles, Californie), au Musée d’art contemporain des Laurentides (Saint-Jérôme) et au Latvian Centre for Contemporary Art (RÄ«ga, Latvia). Ses œuvres font partie de nombreuses collections canadiennes : Artexte (Montréal), le Musée d'art contemporain de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec, le Musée royal de l'Ontario (Toronto) et la Banque royale du Canada. Il est représenté par McBride contemporain (Montréal) et bG Gallery (Los Angeles, Californie).



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Georgia Alary-Lemay, Une grenouille en jupon, 2021.
Extrait du livre-zine réalisé par une élève de 4e année de l'école St-Arsène, dans le cadre du projet Artiste à l’école avec Cynthia Girard-Renard. Crédit photo : Sandrine Côté. | A Frog in a Petticoat, 2021.
Book-zine, Exerpt, made by a grade 4 student from St-Arsène Elementary School, as part of the Artist at School project with Cynthia Girard-Renard. Photo credit: Sandrine Côté.

Cynthia Girard-Renard
du 25 mars 2021 au 15 avril 2021
Artiste à l'école avec Cynthia Girard-Renard

Ce printemps, une cinquantaine d’élèves de 4e année de l’école primaire Saint-Arsène (Rosemont—La Petite-Patrie) ont participé à une série d’ateliers créatifs proposés par l’artiste
Cynthia Girard-Renard. Les jeunes ont découvert la pratique de l’artiste à travers les œuvres de l’exposition Sans toit, ni loi : les cétacées du Saint-Laurent, présentée à ce moment à la Fonderie Darling. Ils ont ensuite été guidé.e.s et encouragé.e.s à laisser libre cours à leur imagination et à leur liberté créative dans une série d’exercices de peinture expressive, de dessin et d’écriture dans le but de créer des livres-zines collectifs autour de l’histoire d’un animal-héros.

Pour plus d’informations concernant les différentes activités, veuillez contacter Sandrine Côté : mediation @ optica.ca.

Le programme éducatif public d'OPTICA bénéficie du Fonds OPTICA. En 2021, il reçoit également le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec.




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Laura Acosta et Santiago Tavera,
The Novels of Elsgüer (Episode 4)
Camouflaged Screams
, 2020, installation multimédia et performance, dimensions variables. Avec l’aimable permission des artistes. | Multimedia installation
and performance, dimensions variable. Courtesy of the artists. © Cedric Laurenty.

Laura Acosta & Santiago Tavera
du 17 avril 2021 au 12 juin 2021
The Novels of Elsgüer (Episode 4): Camouflaged Screams

DISCUSSION PUBLIQUE entre Laura Acosta, Santiago Tavera et Shauna Janssen
Diffusion Web en direct
Vendredi 23 avril 18:00
FACEBOOK EN DIRECT
ou
LIEN ZOOM EN DIRECT

Camouflaged Screams - Immersive and Scenographic Constructions of Wilding

Dans Wild Things: The Disorder of Desire (2020), Jack Halberstam postule que la notion de sauvagerie [wildness] est un indice « d’exclusion, un lieu d’exil [...] à la fois une force de la nature chaotique, l’extérieur de la catégorisation, des formes débridées d’incorporation, le refus d’obéir à la réglementation sociale, la perte de contrôle, l’im-prévisible [1] ».

Dans la foulée de la notion de wildness (sauvagerie) élaborée par Halberstam en tant que terme critique, et de wilding (ensauvagement) en tant que performatif, Camouflaged Screams – la dernière installation immersive de Laura Acosta et Santiago Tavera, faisant partie d’un récit récurrent dans leurs œuvres collaboratives, lequel est profondément marqué par leurs expériences personnelles en tant qu’immigrants canado-colombiens – nous invite à nous engager dans l’esthétique du camouflage et à nous pencher de manière critique sur les processus par lesquels l’être humain s’adapte à son environnement évolutif et à une survie totalement empêtrée dans l’époque de l’Anthropocène, dans les événements planétaires et les désastres écologiques en cours.

La spécialiste de la performance Laura Levin met l’accent sur le camouflage non seulement comme tactique pour se rendre invisible, mais aussi comme un processus pour « se fondre dans l’arrière-plan » et un site potentiel d’activisme social [2]. Dans Camouflaged Screams, le domaine politique et critique de « l’arrière-plan » suscite une prise de conscience de la présence de corps dans des paysages urbains plus ou moins naturels, plutôt qu’il ne les dissimule ou ne les masque ; le camouflage devient une esthétique performative à partir de laquelle il est possible de négocier et d’adapter sa relation écologique aux environnements (non)naturels. L’utilisation de projections vidéo panoramiques à grande échelle fait que les corps camouflés semblent des sculptures textiles visibles, mais aussi des « corps-objets-événements performatifs [3] » qui portent simultanément leurs propres agentivité, temporalité et significations socio-environnementales, transformant l’omniprésent cube blanc en un « espace d’agréable ahurissement [4] » et en une construction scénographique chargée sur le plan environnemental.

En utilisant des détecteurs de mouvement, les paysages numériques projetés deviennent une interface entre les corps camouflés et le public, nous invitant à une participation et à une performance intra-actives par la construction de notre propre relation virtuelle avec les récits de « conscience du camouflage [5] » et avec des enjeux plus vastes de justice corporelle-socio-environnementale.

Auteure : Shauna Janssen

Traductrice : Colette Tougas

THE NOVELS OF ELSEWHERE
EPISODE 4
CAMOUFLAGED SCREAMS
Laura Acosta & Santiago Tavera

À PROPOS DU PROJET

The Novels of Elsewhere est une série d'installations transdisciplinaires explorant des notions de représentation et d'appartenance au moyen d’environnements numériques interactifs et immersifs, de contes non linéaires, de paysages sonores expérimentaux, de sculptures textiles et de performances. Chaque installation de ce corpus est qualifiée d’« épisode ». Chaque « épisode » est une exploration in situ de configurations technologiques, d’interactions corporelles et d’enquêtes sur des expériences de « l'autre ». En bout de ligne, ce corpus d'œuvres nous invite à éprouver une sensation de dislocation afin de tester les frontières entre le corps et l’environnement, entre la personne qui regarde et celle qui performe.

Episode 4: Camouflaged Screams est une installation interactive explorant la relation (a)symbiotique entre les humains et l'environnement naturel. Cette expérience augmentée incorpore de vastes projections vidéo panoramiques d'une performance avec des pièces textiles, accompagnée de détecteurs de mouvement, de paysages sonores enveloppants, d’éclairages configurés et d’éléments sculpturaux. Au rythme de leurs déplacements dans l'installation, les membres du public ont la capacité, par leurs mouvements, de modifier les images et les sons de cet espace, ce qui les incite à réfléchir à la façon dont leur présence et leurs actions ont un effet direct sur les environnements qui les entourent.

Équipe technique
Conception et design : Laura Acosta & Santiago Tavera
Performance : Aizysse Baga, Samantha Blake, Alicia Kazobinka Direction technique et programmation des capteurs : Milton Riaño
Direction de la photographie : Cedric Laurenty
Production sonore et composition: AM DeVito
Aide à la production : Amélie Charbonneau, Francisco Gonzales-Rosas, Sunna Jóhannsdóttir, Abraham Mercado, Jamie Ross.


En Wild Things: the Disorder of Desire (2020), Jack Halberstam plantea la nocion de lo salvaje como un indicador de "exclusion, un lugar de exilio (...) simult¡neamente una fuerza caotica de la naturaleza, afuera de la categorizacion, las formas desenfrenadas de la encarnacion, el rechazo a someterse a las normas sociales, la pérdida de control, lo imprevisible."[1]

Siguiendo este sentido de lo salvaje de Halberstam, como término crítico, y de lo silvestre como performativo, Camouflaged Screams (Gritos Camuflados) (la última instalacion inmersiva de Laura Acosta y Santiago Tavera; parte de una narrativa recurrente en sus obras colaborativas, profundamente nutrida por sus experiencias personales y vividas como inmigrantes canadienses-colombianos), nos invita a involucrarnos con la estética del camuflaje y a reflexionar críticamente sobre los procesos por los cuales los humanos se adaptan a sus entornos cambiantes y a una supervivencia completamente enredada con la época del Antropoceno, los eventos planetarios y los desastres ambientales en curso.

Laura Levin, en su investigación académica sobre performance, llama la atención sobre el camuflaje, no sólo como una táctica para hacerse invisible, sino como un proceso de "mimetización con el fondo" y como un terreno potencial para el activismo político.[2] El cometido político y crítico del “fondo” en Camouflaged Screams, hace que se tome conciencia de la presencia de los cuerpos en paisajes urbanos más o menos naturales, en vez de ocultarlos o enmascararlos. El camuflaje se convierte en una estética performativa desde la cual se negocia y se adapta la propia relación ecológica con los entornos (in)naturales.

La disposición de proyecciones de video panorámicas a gran escala convierte a los cuerpos camuflados en esculturas textiles visibles, pero también en grandes "eventos corporales-objeto-performativos"[3] que conllevan simultáneamente su propia agencia, temporalidad y significados socio-ambientales, transformando el omnipresente cubo blanco en un "espacio de agradable desconcierto" [4] y en una construcción escenográfica con carga medioambiental.

Mediante el uso de sensores de movimiento, los paisajes digitales proyectados se convierten en una interfaz entre los cuerpos camuflados y los espectadores, invitándonos a convertirnos en participantes e intérpretes intra-activos en la construcción de nuestra propia relación virtual con las narrativas de la "conciencia del camuflaje" [5] y cuestiones más amplias sobre la corporalidad y la justicia socio-ambiental.

Autora : Shauna Janssen

Traductora : Karla Aguila Trejo

Concepto y Diseño: Santiago Tavera + Laura Acosta
Performers: Aizysse Baga, Samantha Blake & Alicia Kazobinka
Dirección Técnica y Programación de Sensores: Milton Riaño
Cinematografía: Cedric Laurenty
Diseño y composición de sonido: AM DeVito
Asistentes de Producción: Abraham Mercado, Francisco Gonzales-Rosas, Jamie Ross, Sunna Jóhansdóttir, Amélie Charbonneau.


1. Jack Halberstam, « Wild Things: The Disorder of Desire », Durham, Duke University Press, 2020, p. 3.
2. Laura Levin, « Performing Ground: Space, Camouflage, and the Art of Blending », Londres, Palgrave MacMillan », 2014.
3. Dorita Hannah, « Alarming the Heart: Costume as performative body-object-event », Intellect Scene, vol. 2, nos 1 et 2 (2014).
4. Halberstam, « Wild Things », p. 10.
5. Levin, « Performing Ground », p. 170.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE (pdf)

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REVUE DE PRESSE

BRACMORT, Cécilia. « Immersion dans un monde de paradoxes à OPTICA », Vie des arts, 9 août 2021.

CHRISTOFF, Stefan. « Interview radio avec Laura Acosta & Santiago Tavera », Free City Radio , CKUT radio, 90.3 FM, 3 juin 2021.

DU RUISSEAU, Olivier. “Interactive video installation by two Concordia artists shown at Optica, Camouflaged Screams interrogates cultural and gender identities through a combination of performance, video art and interactivity”, Faculty of Fine Arts Concordia Website, 4 juin 2021.
Lien :
https://www.concordia.ca/cunews/finearts/2021/06/04/interactive-video-installation-by-two-concordia-artists-shown-at-optica.html?utm_source=email&utm_medium=share


Rappel des mesures sanitaires
Dans le but de protéger nos visiteurs ainsi que notre équipe, nous avons mis en place des mesures sanitaires.

Nous vous demandons de respecter les consignes suivantes : - réservation obligatoire de la visite d’exposition par le biais de ce formulaire :

https://form.jotform.com/202475220037243

ou par téléphone : 514-874-1666;

Les visites spontanées seront toutefois acceptées selon l’achalandage dans les aires de galerie. Nous pouvons accommoder un maximum de 8 personnes.

- port du masque ou du couvre-visage obligatoire tout au long de la visite;

- obligation à l’arrivée de se désinfecter les mains : du gel hydroalcoolique est disponible sur place; - maintenir une distanciation de 2 mètres entre chaque personne, afin de faciliter la circulation et votre visite.

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Bienvenue à tous!



Santiago Tavera et Laura Acosta (nés en 1988, à Bogota) sont des artistes canado-colombiens établis à Montréal. Dans leur pratique de collaboration, ils se sont forgés une intersection entre l’investigation par Tavera des technologies virtuelles et des environnements immersifs en lien avec le corps, et l’exploration par Acosta de la performance en relation avec des textiles portables. Ils créent ainsi des expériences immersives et des performances élargies dans lesquelles le public interroge sa propre position dans un espace. Leurs projets collaboratifs ont reçu l’appui du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec, et ont été présentés au Canada au MAI (Montréal, arts interculturels), à Articule, et à la galerie SUR, de même qu’à l’International Image Festival de Manizales et à l’International Symposium on Electronic Art – ISEA.

Santiago Tavera construit des installations immersives et interactives qui explorent des récits virtuels de dislocation et de perception. Dans son œuvre, les compositions multimédias vidéographiques, les animations 3D, le texte, le son et les matériaux réflexifs évoquent des expériences de processus d’identification et de représentation physiques, numériques et queer. Tavera détient une mâtrise en beaux-arts de l’Université Concordia.

Laura Acosta crée des scènes surréelles qui intègrent le mouvement improvisé, des structures textiles et des éléments multimédias, dans le but d’explorer des thèmes liés à l’identité et au déplacement. Elle détient une mâtrise en beaux-arts (Fibres and Material) de l’Université Concordia, un baccalauréat interdisciplinaire en beaux-arts de l’Université NSCAD et un diplôme supérieur en beaux-arts du Fanshawe College.

Shauna Janssen est commissaire interdisciplinaire pour des projets en art urbain réactifs au lieu, collaboratifs, multimédias et activistes. Depuis 2009, à Tiohtià:ke/Montréal, elle a reçu des commandes pour entreprendre des projets artistiques et commissariaux en art public au Centre d’histoire de Montréal et à la Fonderie Darling, a donné des conférences et collaboré à de nombreux événements liés à la communauté et à des échanges culturels avec des institutions comme Mutek, Héritage Montréal, Montréal Arts Interculturels, le Centre canadien d’architecture, Articule, la Bibliothèque et centre d’informatique Atwater et le Musée McCord. À l’international, Shauna a conçu et commissarié des installations pour Città Invisibili (Fara Sabina, Italie, 2018), The Performance Arcade (Aotearoa/Nouvelle-Zélande, 2020) et la XX Chilean Biennial of Architecture and Urbanism (Valparaíso, Chili, 2018), entre autres. Shauna est professeure adjointe à l’Université Concordia, où elle a enseigné aux départements de Studio Arts et d’histoire de l’art ; elle enseigne présentement au département de théâtre.

Santiago Tavera y Laura Acosta son dos artistas colombo-canadienses radicados en Montreal, Canadá. Su práctica colaborativa forja una intersección entre la investigación y desarrollo de ambientes interactivos de Tavera sobre la relación cuerpo-tecnología, y la exploración de la performance de Acosta a través de los textiles. Por este medio, crean experiencias de inmersión y performances expandidos en donde el público se cuestiona su propia posición dentro de un espacio. Sus proyectos colaborativos han recibido el apoyo del Canada Council for the Arts y de Le Conseil des arts et des lettres du Québec, y se han presentado en Canadá en MAI-Montréal, arts interculturels, Articule y SUR Gallery, así como en el Festival Internacional de Imágenes de Manizales y en el Simposio Internacional de Arte Electrónico-ISEA.

Santiago Tavera construye instalaciones inmersivas e interactivas que exploran narrativas virtuales de dislocación y percepción. En la obra de Tavera, las composiciones multimedia de vídeos, animaciones gráficas en 3D, poesía, sonido y materiales reflectivos evocan experiencias físicas y digitales de procesos de identificación y representación. Tavera cuenta con una Maestría en Bellas Artes en el programa Intermedia de la Universidad Concordia.

Laura Acosta crea escenas surrealistas que integran el movimiento improvisado, las estructuras textiles y los elementos multimedia, como forma de explorar temas de identidad y desplazamiento. Cuenta con una Maestría en Bellas Artes en el programa de estudios textiles de la Universidad Concordia; una Licenciatura interdisciplinaria en Bellas Artes de la Universidad NSCAD y un Diploma avanzado en Bellas Artes de Fanshawe College.

Shauna es una curadora interdisciplinaria de proyectos sobre el arte urbano, colaborativo, multimedia y activista. Desde 2009, en Tiohtià:ke/Montreal se ha encargado de llevar a cabo proyectos artísticos y curatoriales de arte público para el Centre d'Histoire de Montréal y La Fonderie Darling, y ha dado charlas y colaborado en numerosos eventos de participación comunitaria e intercambios culturales con instituciones como Mutek, Héritage Montréal, Montréal Arts Interculturels, el CCA (Centro Canadiense de Arquitectura), Articule, el Grupo de Alfabetización Digital de la Biblioteca Atwater y el Museo McCord.

A nivel internacional, Shauna ha diseñado y comisariado instalaciones para Città Invisibli (Fara Sabina, Italia, 2018), The Performance Arcade (Aotearoa/Nueva Zelanda, 2020), y la XX Bienal de Arquitectura y Urbanismo en Valparaíso, Chile (2018), entre otras. Shauna es profesora asistente en la Universidad Concordia, donde ha impartido clases en Studio Arts, en el Departamento de Historia del Arte y actualmente enseña en el Departamento de Teatro.




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Charlotte Clermont, microsleeps, 2020,
photogramme : image numérique transférée sur 16mm, couleur. Avec l’aimable permission de l'artiste. | Videostill: Digital image transferred to 16mm, color.
Courtesy of the artist.

Charlotte Clermont
du 17 avril 2021 au 12 juin 2021
microsleeps

Issue du cinéma expérimental, Charlotte Clermont interroge nos perceptions du réel par l’entremise d’un dialogue entre les explorations vidéo et sonore. L’aspect performatif de sa pratique s’incarne dans sa manière singulière de manipuler des dispositifs d’enregistrement analogiques, mue par une volonté de transposer l’insaisissabilité de moments vécus. À partir de matériaux provenant de son environnement immédiat, elle travaille la sensibilité chimique de la pellicule par différents procédés d’altération, laissant une grande place au hasard.

Ses œuvres témoignent d’un rapport intime à la matérialité du médium. Empreintes d’un caractère érotique et sensuel, elles dévoilent une dissension des polarités en s’inscrivant dans l’intervalle entre l’accessible et l’inaccessible. Ces tensions suscitent des projections fantasmatiques de l’imminent, déployées aux frontières poreuses du réel. Les combinaisons fragmentaires proposées servent de points d’entrée dans un espace-temps précis qui permet d’observer la fragilité de sensations éphémères. Tissées de parcelles autofictives, elles puisent dans une mémoire intime, où s’entremêlent rêves et souvenirs, pour en dé/sacraliser les réminiscences. La démarche de Clermont emprunte également aux codes de la musique, usant de structures rythmiques et de leitmotivs pour assembler textures et éclats chromatiques, lesquels créent une narrativité et une sémiologie de l’image. L’ensemble de son travail développe un métalangage inhérent et autonome, symboliquement encodé.

L’installation microsleeps a été tournée en 16 mm et Super 8 puis transposée en trois canaux numériques. Les trames sonores ont été réalisées par Émilie Payeur, compositrice de musique expérimentale et noise. Charlotte Clermont utilise, entre autres, des techniques de mordançage – procédé de détérioration de l'image consistant à altérer et à soulever l'émulsion chimique de la pellicule – pour révéler momentanément différentes strates de compositions picturales en micromouvement. Les sensations de vastitude suscitées par les lieux et les moments capturés permutent aléatoirement, donnant corps à des états fuyants mais affirmés. L’installation propose une succession d’univers latents, inscrits dans les interstices d’un présent mouvant où s’enchevêtrent des états d’intimité et d’extimité (Lacan). microsleeps réfléchit la pluralité des relations « intra » et
« extra » personnelles qui nous construisent et invite à une rencontre inusitée avec
celles-ci.

Auteure : Myriam Le Ber Assiani

COMMUNIQUÉ DE PRESSE (pdf)



Rappel des mesures sanitaires

Dans le but de protéger nos visiteurs ainsi que notre équipe, nous avons mis en place des mesures sanitaires.

Nous vous demandons de respecter les consignes suivantes : - réservation obligatoire de la visite d’exposition par le biais de ce formulaire :

https://form.jotform.com/202475220037243

ou par téléphone : 514-874-1666;

Les visites spontanées seront toutefois acceptées selon l’achalandage dans les aires de galerie. Nous pouvons accommoder un maximum de 8 personnes.

- port du masque ou du couvre-visage obligatoire tout au long de la visite;

- obligation à l’arrivée de se désinfecter les mains : du gel hydroalcoolique est disponible sur place; - maintenir une distanciation de 2 mètres entre chaque personne, afin de faciliter la circulation et votre visite.

Si vous avez des symptômes associés à la COVID-19, veuillez reporter votre visite.
Bienvenue à tous!



Charlotte Clermont est titulaire d'un baccalauréat en Studio Arts à l'Université Concordia. Elle vit et travaille à Montréal. Ses œuvres ont été présentées au Canada et à l'international dans le cadre de festivals et d'expositions dont le Festival international du film sur l'art (Canada), Fracto (Allemagne), Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris (France), IFF Rotterdam (Pays-Bas), Künstlerhaus Bethanian (Allemagne), CROSSROADS (États-Unis), Arctic Moving Image and Film Festival (Norvège) et Edinburgh International Film Festival (Écosse). Elle a été artiste en résidence au Studio Kura (Japon), Signal Culture (États-Unis), Fusion Gallery (Italie), Shiro Oni (Japon) et Skaftfell (Islande).

L'artiste souhaite dédier l'installation microsleeps à Daniel Oxley et remercie chaleureusement, pour leur soutien, le Conseil des arts et des lettres du Québec, les centres d'artistes Main Film, Vidéographe et OPTICA, Alexendre Brault, Charles-André Coderre, Jonathan Lachance, Émilie Payeur, Guillaume Vallée, Erin Weisgerber et le Big Dick Panther.

Myriam Le Ber Assiani s’intéresse aux risques et à la transformation comme moteurs d’existence et de résistance. Ancrée dans l’interdisciplinarité, sa pratique s’articule aux lisières de l’art action, des arts vidéo, sonore et installatif. Elle est titulaire d’un baccalauréat en études théâtrales à l’UQAM. Ses œuvres ont été présentées au Canada, aux États-Unis et en Europe.




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Laura Acosta & Santiago Tavera,
The Novels of Elsgüer (Episode 4): Camouflaged Screams, 2020. Installation multimédia : projections vidéo, capteurs de mouvement
branche, plexiglas réfléchissant,
néon ; performance.
Dimensions variables. Avec l’aimable permission des artistes. | Multimedia installation:
video projections,
set of motion sensors, branch, reflective plexiglass, neon light; performance.
Dimensions variable. Courtesy of the artists.

Laura Acosta & Santiago Tavera avec Shauna Janssen
du 17 avril 2021 au 12 juin 2021
Opuscule et entretien vidéo

Dans le but d’approfondir des aspects de la programmation en cours, OPTICA a récemment lancé une nouvelle série d’entretiens vidéo et un nouveau format d'édition sous forme d'opuscule qui regroupe un texte d’exposition, un choix d’images, une biographie, une bibliographie sélective et un plan de salle. Il nous fait plaisir de vous partager en version numérique l'opuscule qui documente l’exposition de Laura Acosta & Santiago Tavera intitulée The Novels of Elsgüer (Episode 4): Camouflaged Screams, incluant le texte de la chercheuse et commissaire Shauna Janssen (Montréal) -à découvrir par le biais de ce
LIEN (pdf).

Nous vous invitons aussi à consulter l'entretien vidéo entre Laura Acosta & Santiago Tavera avec Shauna Janssen (23 avril 2021) -
LIEN VIDÉO DE VISIONNEMENT (youtube).




Santiago Tavera et Laura Acosta (nés en 1988, à Bogota) sont des artistes canado-colombiens établis à Montréal. Dans leur pratique de collaboration, ils se sont forgés une intersection entre l’investigation par Tavera des technologies virtuelles et des environnements immersifs en lien avec le corps, et l’exploration par Acosta de la performance en relation avec des textiles portables. Ils créent ainsi des expériences immersives et des performances élargies dans lesquelles le public interroge sa propre position dans un espace. Leurs projets collaboratifs ont reçu l’appui du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec, et ont été présentés au Canada au MAI (Montréal, arts interculturels), à Articule, et à la galerie SUR, de même qu’à l’International Image Festival de Manizales et à l’International Symposium on Electronic Art – ISEA.

Santiago Tavera construit des installations immersives et interactives qui explorent des récits virtuels de dislocation et de perception. Dans son œuvre, les compositions multimédias vidéographiques, les animations 3D, le texte, le son et les matériaux réflexifs évoquent des expériences de processus d’identification et de représentation physiques, numériques et queer. Tavera détient une mâtrise en beaux-arts de l’Université Concordia.

Laura Acosta crée des scènes surréelles qui intègrent le mouvement improvisé, des structures textiles et des éléments multimédias, dans le but d’explorer des thèmes liés à l’identité et au déplacement. Elle détient une mâtrise en beaux-arts (Fibres and Material) de l’Université Concordia, un baccalauréat interdisciplinaire en beaux-arts de l’Université NSCAD et un diplôme supérieur en beaux-arts du Fanshawe College.

Shauna Janssen est commissaire interdisciplinaire pour des projets en art urbain réactifs au lieu, collaboratifs, multimédias et activistes. Depuis 2009, à Tiohtià:ke/Montréal, elle a reçu des commandes pour entreprendre des projets artistiques et commissariaux en art public au Centre d’histoire de Montréal et à la Fonderie Darling, a donné des conférences et collaboré à de nombreux événements liés à la communauté et à des échanges culturels avec des institutions comme Mutek, Héritage Montréal, Montréal Arts Interculturels, le Centre canadien d’architecture, Articule, la Bibliothèque et centre d’informatique Atwater et le Musée McCord. À l’international, Shauna a conçu et commissarié des installations pour Città Invisibili (Fara Sabina, Italie, 2018), The Performance Arcade (Aotearoa/Nouvelle-Zélande, 2020) et la XX Chilean Biennial of Architecture and Urbanism (Valparaíso, Chili, 2018), entre autres. Shauna est professeure adjointe à l’Université Concordia, où elle a enseigné aux départements de Studio Arts et d’histoire de l’art ; elle enseigne présentement au département de théâtre.

Santiago Tavera y Laura Acosta son dos artistas colombo-canadienses radicados en Montreal, Canadá. Su práctica colaborativa forja una intersección entre la investigación y desarrollo de ambientes interactivos de Tavera sobre la relación cuerpo-tecnología, y la exploración de la performance de Acosta a través de los textiles. Por este medio, crean experiencias de inmersión y performances expandidos en donde el público se cuestiona su propia posición dentro de un espacio. Sus proyectos colaborativos han recibido el apoyo del Canada Council for the Arts y de Le Conseil des arts et des lettres du Québec, y se han presentado en Canadá en MAI-Montréal, arts interculturels, Articule y SUR Gallery, así como en el Festival Internacional de Imágenes de Manizales y en el Simposio Internacional de Arte Electrónico-ISEA.

Santiago Tavera construye instalaciones inmersivas e interactivas que exploran narrativas virtuales de dislocación y percepción. En la obra de Tavera, las composiciones multimedia de vídeos, animaciones gráficas en 3D, poesía, sonido y materiales reflectivos evocan experiencias físicas y digitales de procesos de identificación y representación. Tavera cuenta con una Maestría en Bellas Artes en el programa Intermedia de la Universidad Concordia.

Laura Acosta crea escenas surrealistas que integran el movimiento improvisado, las estructuras textiles y los elementos multimedia, como forma de explorar temas de identidad y desplazamiento. Cuenta con una Maestría en Bellas Artes en el programa de estudios textiles de la Universidad Concordia; una Licenciatura interdisciplinaria en Bellas Artes de la Universidad NSCAD y un Diploma avanzado en Bellas Artes de Fanshawe College.

Shauna es una curadora interdisciplinaria de proyectos sobre el arte urbano, colaborativo, multimedia y activista. Desde 2009, en Tiohtià:ke/Montreal se ha encargado de llevar a cabo proyectos artísticos y curatoriales de arte público para el Centre d'Histoire de Montréal y La Fonderie Darling, y ha dado charlas y colaborado en numerosos eventos de participación comunitaria e intercambios culturales con instituciones como Mutek, Héritage Montréal, Montréal Arts Interculturels, el CCA (Centro Canadiense de Arquitectura), Articule, el Grupo de Alfabetización Digital de la Biblioteca Atwater y el Museo McCord.

A nivel internacional, Shauna ha diseñado y comisariado instalaciones para Città Invisibli (Fara Sabina, Italia, 2018), The Performance Arcade (Aotearoa/Nueva Zelanda, 2020), y la XX Bienal de Arquitectura y Urbanismo en Valparaíso, Chile (2018), entre otras. Shauna es profesora asistente en la Universidad Concordia, donde ha impartido clases en Studio Arts, en el Departamento de Historia del Arte y actualmente enseña en el Departamento de Teatro.

Traductora : Karla Aguila Trejo




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Charlotte Clermont, microsleeps, 2020-2021.
Installation vidéo, 16mm et Super 8 numérisés,
 écrans autoportants, muret, objets divers : argile peinte et façonnée, eau, bocaux, miroir, grenade, tissu synthétique; 4 canaux mono, 4 min.
 Dimensions variables. Avec l’aimable permission de l’artiste. | Video Installation, 16mm and Super-8 Film digital transfer, freestanding screens, low wall, various objects: painted and shaped clay, water, jars, mirror, pomegranate,
synthetic fabric; 4 mono channels, 4 min.
Dimensions variable. Courtesy of the artist.

Charlotte Clermont et Stefano Miraglia
du 17 avril 2021 au 12 juin 2021
Opuscule et entretien vidéo

Dans le but d’approfondir des aspects de la programmation en cours, OPTICA a récemment lancé une nouvelle série d’entretiens vidéo et un nouveau format d'édition sous forme d'opuscule qui regroupe un texte d’exposition, un choix d’images, une biographie, une bibliographie sélective et un plan de salle. Il nous fait plaisir de vous partager en version numérique l'opuscule qui documente l’exposition de Charlotte Clermont intitulée microsleeps, incluant le texte de l’auteure Myriam Le Ber Assiani (Montréal) -à découvrir par le biais de ce LIEN (pdf).

Nous vous invitons aussi à consulter l'entretien vidéo entre Charlotte Clermont et Stefano Miraglia (25 mai 2021) -
LIEN VIDÉO DE VISIONNEMENT (youtube).




Charlotte Clermont est titulaire d'un baccalauréat en Studio Arts à l'Université Concordia. Elle vit et travaille à Montréal. Ses œuvres ont été présentées au Canada et à l'international dans le cadre de festivals et d'expositions dont le Festival international du film sur l'art (Canada), Fracto (Allemagne), Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris (France), IFF Rotterdam (Pays-Bas), Künstlerhaus Bethanian (Allemagne), CROSSROADS (États-Unis), Arctic Moving Image and Film Festival (Norvège) et Edinburgh International Film Festival (Écosse). Elle a été artiste en résidence au Studio Kura (Japon), Signal Culture (États-Unis), Fusion Gallery (Italie), Shiro Oni (Japon) et Skaftfell (Islande).

Stefano Miraglia est artiste et commissaire d’exposition, basé à Paris. En tant que commissaire, il s’intéresse à la façon dont la cinéphilie fonctionne à l’intersection entre l’art, la pédagogie et la pensée collective. Sa recherche porte depuis 2019 sur la redécouverte et la réévaluation de l’œuvre d’Ellis Donda. Membre actif de C-E-A, il est le fondateur et commissaire de Movimcat, une plateforme sur l’image en mouvement, qui présente une sélection en continue d'œuvres et d'images animées, libres de droits et disponibles sur Vimeo, ainsi que des programmes spéciaux avec des commissaires invités. Comme artiste, il a exposé dans des musées, des galeries – le Taiwan Contemporary Culture Lab, le Centrum (Allemagne), le Museo Mar (Argentine) – et a participé à de nombreux festivals de cinéma.




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Intersections, 2021.

Nouveau partenariat entre le Conseil des arts de Montréal, l'École des arts visuels et médiatiques de l'UQAM et OPTICA
du 25 avril 2021 au 31 mai 2022
Intersections - Résidence de recherche, création et production_date limite de dépoÌ‚t: 25 avril 2021

Nouveau partenariat entre le Conseil des arts de Montréal, l’École des arts visuels et médiatiques (EAVM) et OPTICA, centre d’art contemporain
APPEL DE CANDIDATURES


Date limite de dépot: 25 avril 2021
Séance d'information virtuelle : 13 avril- 11h

Pour plus de renseignements, une séance d'information virtuelle aura lieu le 13 avril - 11h. Vous êtes invité.e à vous inscrire pour recevoir le lien Zoom d’ici le 11 avril: intersections@uqam.ca

Le Conseil des arts de Montréal (CAM), le Centre d’art contemporain OPTICA et l’Ecole des arts visuels et médiatiques (EAVM) de l’UQAM lancent un appel de candidatures pour les artistes issu.e.s de l’immigration (de première ou de seconde génération) qui sont membres des minorités ethniques ou visibles**. Les candidat.e.s éligibles auront terminé leurs études ou seront prochainement diplômé.e.s de la maitrise à l’EAVM.

Ce nouveau partenariat vise à offrir un soutien de recherche, de création et de production à un.e artiste en lui donnant accès à un accompagnement professionnel, complémentaire à sa formation universitaire dans le milieu artistique montréalais.

Ce projet pilote prend la forme d’une résidence en vue de la réalisation d’une œuvre qui entre en dialogue avec des archives (fonds documentaire du centre d’art contemporain OPTICA ou autre, en fonction de la recherche de l’artiste). À la fin de la résidence, OPTICA présentera une exposition de l’artiste sélectionné.e. Le lauréat ou la lauréate tiendra aussi une présentation publique sur sa pratique artistique au centre. Un accompagnement par l’EAVM et OPTICA sera fourni dans le cadre du projet d’une durée d’un an.

Conditions d'admissibilité

- être un.e artiste issu.e. de l’immigration (de première ou de seconde génération) membre des minorités ethniques ou visibles;
- être un.e artiste professionnel.le en arts visuels; - avoir été diplômé du programme de maitrise de l’EAVM entre 2017 et 2021;
- être citoyen.ne canadien.ne ou résident.e permanent.e du Canada à la date de dépot de la demande; - être domicilié sur le territoire de l’île de Montréal depuis au moins un an;
- être disponible pour toutes les activités incluses dans le cadre du projet.

Soutien offert

- trois mois de résidence de recherche à l’automne 2021 au centre d’art contemporain OPTICA incluant un espace de travail et un accès aux équipements de bureau, aux archives et à la documentation;
- un studio pour la création et la production, ainsi qu’un accès aux ateliers techniques spécialisés de l'EAVM pour une durée d’un an; « sous toutes réserves d’approbation par les instances de l’UQAM »
- un accompagnement professionnel totalisant 60 heures par OPTICA (30h) et l’EAVM (30h);
- une subvention de recherche (max. 1500$);
- un cachet de production (3,000$), d’exposition (2,120$) et de présentation publique (125$);
- une plage d’exposition ou de diffusion du projet final dans la programmation d’OPTICA et une présentation publique au cours de l’année 2023.
Veuillez noter que nous ne prenons pas en charge les frais d’hébergement ou de transport. Le calendrier et les conditions de travail peuvent être modifiés en fonction du contexte pandémique.

Dossier de candidature

- une lettre de motivation décrivant le projet de recherche proposé, les objectifs prévus, l’échéancier pour les trois mois de la résidence et sa pertinence pour la démarche artistique (max. 500 mots);
- une courte biographie (max. 100 mots);
- une démarche artistique (max. 500 mots); - un curriculum vitae (max. 3 pages);
- 10 images maximum au format JPG d'un poids maximal de 1Mo par image et/ou extraits vidéo et audio (5 minutes maximum, par hyperliens) avec une liste descriptive des images et/ou des extraits audiovisuels;
Le dossier de candidature doit être soumis dans un seul document PDF (taille maximale du fichier de 15 Mo) et envoyé au plus tard le 25 avril 2021 à minuit à l’adresse courriel: intersections@uqam.ca

Seuls les documents exigés seront transmis aux membres du comité d'évaluation. Il n'y aura pas de commentaires du jury.

Pour plus de renseignements, une séance d'information virtuelle aura lieu le 13 avril, 11h. Vous êtes invité.e à vous inscrire pour recevoir le lien Zoom d’ici le 11 avril : intersections@uqam.ca

** Pour plus d’information sur les termes utilisés, consulter le Glossaire du Conseil des arts de Montréal: https://www.artsmontreal.org/media/artistes/aide/financement/transitoire/glossaire.pdf






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Le Camouflage, fiche pédagogique destinée aux groupes scolaires et aux familles, 2021.
Développement du contenu : Sandrine Côté et Marie Drapeau. Graphisme : Tamzyn Berman.|
Educational flashcards intended for school groups and families, 2021.
Content development: Sandrine Côté and Marie Drapeau. Graphic Design: Tamzyn Berman.


Laura Acosta & Santiago Tavera
du 1 juin 2021 au 12 juin 2021
Nouveaux outils éducatifs chez OPTICA à découvrir!

Suite à la trousse pédagogique lancée cet hiver autour de l’exposition de Sandra Brewster, OPTICA propose un tout nouvel outil éducatif à l’intention de son jeune public. Cette fois, le centre offre une série de fiches pédagogiques et une capsule vidéo qui font écho à la pratique des artistes Laura Acosta & Santiago Tavera et à leur installation The Novels of Elsgüer (Episode 4): Camouflaged Screams, présentée actuellement chez OPTICA.

Ces cinq fiches thématiques s’adressent aux groupes scolaires et aux familles (jeunes de 8 à 13 ans). Si ces fiches ont pour objectif général de faire découvrir les pratiques des artistes, elles permettent plus particulièrement d’explorer, seul.e ou en équipe,les notions d’identité, de camouflage, d’immersion, d'interactivité et d’interdisciplinarité propres à l'œuvre installative. Les différentes activités ludiques et stratégies pédagogiques proposées (carte sensorielle, mise en situation, outils d’investigation, etc.) aideront les jeunes à mieux comprendre les enjeux qui animent cette proposition artistique. Les fiches s’accompagnent également d’une entrevue avec les artistes, présentée sous la forme d’une courte capsule vidéo, qui permet de démystifier le métier d’artiste professionnel.

Pour obtenir plus d'informations sur les fiches, veuillez communiquer avec Sandrine Côté à mediation[at]optica.ca.




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L’artiste Maryam Eizadifard,
crédit : Experimental Film Society.

Maryam Eizadifard
du 1 septembre 2021 au 30 avril 2022
Récipiendaire de la Résidence Intersections!

Le Conseil des arts de Montréal (CAM), le Centre d’art contemporain OPTICA et l’École des arts visuels et médiatiques de l'UQAM annoncent chaleureusement que Maryam Eizadifard est la récipiendaire de la Résidence Intersections de recherche, création et diffusion, première édition 2021.

Maryam Eizadifard s’intéresse aux notions d’espace et de temps, inhérentes à l’immigration et au déracinement. Elle explore la nature transitoire des lieux et leur impact sur la mémoire et le corps. Ces expérimentations nourrissent le concept de « ville-corps » qu’elle a développé. Dans le cadre de la résidence, Eizadifard compte poursuivre sa réflexion sur le mouvement migratoire et le statut d’immigrante, inspirée de ses explorations sur la psychologie du corps en relation avec l’espace et le corps en tant qu’espace habité et perçu comme une géographie.

Le jury de cette année, présidé par Iulia-Anamaria Salagor, chargée de projets – diversité culturelle dans les arts du Conseil des arts de Montréal, était composé de Romeo Gongora, professeur à l‘ÉAVM, Marie-Josée Lafortune, directrice du centre d’art contemporain OPTICA et de la commissaire Mariza Rosales Argonza.

La Résidence Intersections de recherche, création et diffusion récompense des artistes émergent.es, issu.e.s de l’immigration (de première ou de seconde génération), qui sont membres des minorités ethniques ou visibles et récemment diplômé.e.s de la mâtrise à l’ÉAVM.

Pour plus d'informations sur la Résidence Intersections de recherche, création et diffusion, veuillez consulter le site.

Cette résidence est offerte grâce à un partenariat entre le Conseil des arts de Montréal, OPTICA, un centre d'art contemporain l a centre for contemporary art et l'École des arts visuels et médiatiques de l'UQAM | Université du Québec à Montréal.

LIENS UTILES

Site web de Maryam Eizadifard

Étudier à l'ÉAVM

Conseil des arts de Montréal

OPTICA, centre d'art contemporain

Pour plus d’information sur les termes utilisés, consulter le Glossaire du Conseil des arts de Montréal





Diplômée de la Faculté d'art et d'architecture de l'Université de Téhéran (2007), Maryam Eizadifard a quitté l’Iran afin de poursuivre des études supérieures en arts visuels en 2011. Détentrice d’une mâtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM en 2018, elle s’intéresse à la nature transitoire des lieux et à leur impact sur la mémoire et le corps.

« L'influence de l'environnement, l'espace intime et privé, est la clé de ma compréhension de la condition féminine. Qu'est-ce qui fait de moi une femme ? En analysant ces espaces, j'explore les tensions entre le vide et l’occupation qu'ils véhiculent. Quand l'être humain est absent, cet espace privé est-il vraiment vide ? »

Ces expérimentations nourrissent le concept de « ville-corps » qu’elle a développé.

maryamizadifard.com




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Portrait de l'artiste Leila Zelli, 2020. Avec l'aimable permission de l'artiste. |
Portrait of artist Leila Zelli. Courtesy of the artist. Photo Credit: Leila Zelli.


Leila Zelli
du 1 septembre 2021 au 30 mai 2022
OPTICA en parascolaire

En septembre, OPTICA sera de la rentrée scolaire et proposera un tout nouveau projet qui prendra la forme d’ateliers artistiques hebdomadaires. Offert dans le cadre d’une activité parascolaire pendant 6 mois, ce projet permettra à un groupe de dix à quinze jeunes de l’école Saint-Arsène (Rosemont-La Petite-Patrie) de vivre une expérience de création originale en arts visuels et d’entreprendre un parcours soutenu de création avec l’artiste visuelle d’origine iranienne Leila Zelli, accompagnée de Sandrine Côté, notre médiatrice culturelle. Les jeunes rencontreront et échangeront également avec des spécialistes provenant de domaines variés qui leur transmettront la passion de leur métier lors d’exposés et d’ateliers pratiques. À la fin du parcours, les jeunes réaliseront une installation multidisciplinaire collective qui s'intégrera à leur environnement scolaire. L'œuvre finale sera présentée publiquement en mai 2022.

Cette initiative reçoit le soutien du ministère de la Culture et des communications du Québec dans le cadre du programme Parcours éducatif.



Née à Téhéran (Iran), Leila Zelli vit et travaille à Montréal. Détentrice d’une mâtrise (2020) et d’un baccalauréat (2016) en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, elle s’intéresse aux rapports que l’on entretient avec l'idée « d’autres » et « d’ailleurs » et plus spécifiquement au sein de cet espace géopolitique souvent désigné par le terme discutable de « Moyen-Orient ». Zelli a exposé à la Galerie Bradley Ertaskiran, au Conseil des arts de Montréal, à la Galerie de l’UQAM et à la Foire en art actuel de Québec. On retrouve ses oeuvres dans la collection du Musée des beaux-arts de Montréal et dans la collection Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec.

https://leilazelli.com/




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Portrait de Claudia Goulet-Blais, 2021. |
Portrait of Claudia Goulet-Blais, 2021. Photo credit: Claudia Goulet-Blais.

Claudia Goulet-Blais
le 1 septembre 2021
Bienvenue à Claudia Goulet-Blais!

OPTICA est ravi d'accueillir Claudia Goulet-Blais qui se joint à l’équipe en tant qu'adjointe à la médiation culturelle et au numérique. Claudia est récemment diplômée d’un baccalauréat ès beaux-arts (BFA) de l’Université Concordia en photographie, histoire de l’art et arts visuels. Ses études l'ont amenée à se concentrer sur la photographie dans l'art contemporain en tant que sujet de recherche universitaire et pratique créative qui s'inscrit dans les relations sociales de classe, de genre et de sexualité par le biais de la photographie et de la fabrication de livres. Elle a effectué un stage chez OPTICA au cours de ses études en 2019-2021 et collabore depuis avec notre équipe. Bienvenue à Claudia!

https://www.claudiagouletblais.com/




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BUSH Gallery, Hashtag Tmícw, 2014, peinture d'arpentage. Vue d’installation, SecwepemcúÍecw, 2014. Avec l’aimable autorisation des artistes. | Landmarking paint. Installation view, SecwepemcúÍecw, 2014.
Courtesy of the artists.

MOMENTA Biennale de l'image; Commissaire | Curator: Stefanie Hessler, with | en collaboration avec | Camille Georgeson-Usher, Maude Johnson, Himali Singh Soin | BUSH Gallery : Gabrielle L’Hirondelle Hill, Peter Morin, Tania Willard
du 8 septembre 2021 au 23 octobre 2021
MOMENTA x OPTICA DIFFRACTION. DE LA LUMIÈRE ET DU TERRITOIRE

Exposition présentée dans le cadre de MOMENTA Biennale de l’image et produite en partenariat avec OPTICA.

MOMENTA Biennale de l’image est fière de présenter sa 17e édition, intitulée Quand la nature ressent, sous le commissariat de Stefanie Hessler, avec la collaboration de Camille Georgeson-Usher, de Maude Johnson et de Himali Singh Soin. La biennale s’unit à OPTICA pour offrir au public l’exposition de BUSH Gallery: Diffraction. De la lumière et du territoire.

Tiohtià:ke / Mooniyang / Montréal - Du 8 septembre au 23 octobre 2021, à OPTICA, Gabrielle L’Hirondelle Hill, Peter Morin et Tania Willard de BUSH Gallery présentent une exposition qui porte sur les processus photographiques alternatifs et les implications politiques de la création in situ. Les œuvres ont été réalisées en partie au cours de l’été 2021, pendant une résidence à SecwepemcúlÌ“ecw. Ensemble, les artistes reconnaissent le territoire comme un collaborateur et une entité vivante et soulignent les nombreuses inflexions culturelles qu’il engendre.

MOMENTA Créatif
IMPRESSIONS SOLAIRES
Joignez-vous à une discussion autour des résonances entre la lumière, le territoire et les procédés photographiques avec le collectif autochtone BUSH Gallery. Créez ensuite une impression solaire à partir de matériaux naturels afin de générer une archive commune et éphémère.

Parcours extérieur en réalité augmentée
Premier projet de MOMENTA en réalité augmentée, le parcours interactif Cristaux liquides présente 11 œuvres en réalité augmentée à proximité des lieux d’exposition. Déambulez dans la ville et expérimentez les œuvres, accessibles sous forme de filtres à l’aide de votre appareil mobile. Rendez-vous sur momentabiennale.com/cristauxliquides pour accéder au site web du projet et aux œuvres en réalité augmentée. Avec : Frances Adair Mckenzie, alaska B, Scott Benesiinaabandan, Anna Binta Diallo, Maryse Goudreau, Ts̱ēmā Igharas, Lisa Jackson, Kama La Mackerel, Malik Mckoy, Alex McLeod, Sabrina Ratté.

Un jardin collectif autochtone au cœur du centre-ville
Sous le titre TEIONHENKWEN Soutiens de la vie, un écosystème urbain prend place sur le terrain extérieur nord de la Grande Bibliothèque / BAnQ. Réalisé par l’artiste T’uy’t’tanat-Cease Wyss en collaboration avec Silverbear et Joce TwoCrows Mashkikii Bimosewin Tremblay, le jardin comprend des plantes indigènes, dont les variétés sont originaires de l’endroit. C’est un espace de rassemblement accessible à tous·tes.

À propos de MOMENTA Biennale de l’image
MOMENTA Biennale de l’image est une biennale internationale d’art contemporain vouée à l’image. Sa mission est de générer un impact sensible et sensé sur le monde qui nous entoure par l’entremise de l’image. La manifestation met en œuvre des initiatives rassembleuses et structurantes pour la diffusion de l’art et l’éducation, initiatives qui favorisent la réflexion et l’accès à l’art contemporain. Fondé en 1989 sous l’appellation Le Mois de la Photo à Montréal, l’organisme est rebaptisé MOMENTA Biennale de l’image en 2017. La dernière édition de la biennale, en 2019, incluait 13 expositions, 39 artistes et 40 évènements publics ; elle a rejoint un public dont l’affluence s’est traduite par plus de 210 000 visites d’exposition.



COMMUNIQUÉ DE PRESSE (pdf)

REVUE DE PRESSE

WILKINSON, Jayne. « Natural Causes », Artforum, 20 octobre 2021.

NESBITT, Sarah. « 'Sensing Nature / Quand la nature ressent' 17th MOMENTA Biennale de l’image Tiohtià:ke / Mooniyang / Montréal », Flash Art, 20 octobre 2021.

ALLARD, Alexe. Entrevue avec Esther Bourdages. Café - Ckut radio, 90.3 FM, 1er octobre 2021.

MORELLI, Didier. « MOMENTA 2021 Centres Indigenous and Nonhumanist Notions of Nature », Frieze magazine, 30 septembre 2021.



BUSH Gallery : Gabrielle L’Hirondelle Hill (Metis, née à Comox, au Canada ; vit à Vancouver, au Canada), Peter Morin (Tāłtān né à Telegraph Creek, Canada ; vit à Victoria, Canada) et Tania Willard (Secwépemc, née à Kamloops, au Canada; vit à Chase, au Canada) composent ensemble ce déploiement de BUSH Gallery, un espace créé par un collectif d’artistes autochtones centré sur le territoire, les expériences et les droits autochtones. BUSH Gallery s’intéresse aux façons dont l’art – ses institutions, ses disciplines, ses histoires – peut être modulé en se concentrant sur le vécu, les savoirs, les traditions et les cultures autochtones.

Stefanie Hessler est commissaire, auteure et éditrice. Son travail se concentre sur les écologies, la technologie et les multiples déploiements des formes du vivant et du non-vivant d’un point de vue féministe intersectionnel. Elle est directrice du Kunsthall Trondheim en Sápmi du Sud du Sud (Norvège).

Camille Georgeson-Usher est une universitaire, une artiste et une administratrice en arts de l’ile Galiano en Colombie-Britannique, le territoire de la nation Pune’laxutth’ (Penelakut). Ses recherches portent sur les ontologies du rassemblement et sur les croisements ayant lieu entre les protocoles de différentes nations dans les centres urbains.

Maude Johnson est une auteure et une commissaire qui vit et travaille à Tiohtià:ke / Mooniyang / Montréal. Ses recherches explorent les pratiques performatives et commissariales, sondant les méthodologies, les procédés et les langages au sein de démarches interdisciplinaires. Elle est adjointe à la direction et au commissariat pour MOMENTA Biennale de l’image.

Himali Singh Soin est une écrivaine et artiste basée entre Londres et Delhi. Elle réfléchit sur la perte écologique et sur la perte du foyer, cherchant un refuge quelque part dans le pouvoir guérisseur de la performance et de la radicalité de l’amour.




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Portrait des artistes Laura Acosta & Santiago Tavera. Avec l'aimable permission des artistes. |
Portrait of artists Laura Acosta & Santiago Tavera. Courtesy of the artists. Photo credit: Cedric Laurenty

Laura Acosta & Santiago Tavera
du 15 septembre 2021 au 1 mai 2022
OPTICA, Laura Acosta & Santiago Tavera, récipiendaires de la subvention Présent numérique du Conseil des arts du Canada!

OPTICA est l'heureux lauréat de la subvention Présent numérique du Conseil des arts du Canada. Celle-ci permettra la création d'un site Web interactif numérique en 360 degrés, une adaptation des épisodes de la série The Novels of Elsguer des artistes Laura Acosta & Santiago Tavera. Le projet propose une expérience immersive et interactive basée sur la notion de déplacement (migrations, diasporas). Un site Web indépendant sera également créé en intégrant une composante documentaire.

The Novels of Elsguer du duo d’artistes canado-colombiens Laura Acosta et Santiago Tavera est une série d'installations transdisciplinaires qui explorent les notions de représentation et d'appartenance à travers des environnements numériques interactifs et immersifs, des récits non linéaires, des paysages sonores expérimentaux, des sculptures textiles et des performances.



Santiago Tavera et Laura Acosta (nés en 1988, à Bogota) sont des artistes canado-colombiens établis à Montréal. Dans leur pratique de collaboration, ils se sont forgés une intersection entre l’investigation par Tavera des technologies virtuelles et des environnements immersifs en lien avec le corps, et l’exploration par Acosta de la performance en relation avec des textiles portables. Ils créent ainsi des expériences immersives et des performances élargies dans lesquelles le public interroge sa propre position dans un espace. Leurs projets collaboratifs ont reçu l’appui du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec, et ont été présentés au Canada au MAI (Montréal, arts interculturels), à Articule, et à la galerie SUR, de même qu’à l’International Image Festival de Manizales et à l’International Symposium on Electronic Art – ISEA.


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BUSH gallery, Atelier Impressions solaires, 2021.
Avec l'aimable permission des artistes.
Crédit photo : Jean-Michael Seminaro
|BUSH gallery, Creative Sun Prints Workshop.
Courtesy of the artists. Photo Credit: Jean-Michael Seminaro.

Gabrielle L'Hirondelle Hill, Peter Morin et Tania Willard
du 25 septembre 2021 au 25 septembre 2021
Journée de la culture : impressions sous le soleil chez OPTICA à 13h!

Le temps d'un après-midi, OPTICA vous invite, dans le cadre de son Programme éducatif public, à vous imprégner des œuvres de l’exposition Diffraction. De la lumière et du territoire du collectif d'artistes autochtones BUSH Gallery. Une belle occasion de vivre un moment de partage et de création!

Autour d’un thé qui vous sera offert, venez découvrir le processus de création des artistes Gabrielle L'Hirondelle Hill, Peter Morin et Tania Willard et les œuvres qu’ils ont réalisées lors d’une résidence sur le territoire de la nation Secwépemc dans la réserve de Neskonlith à Secwepemcúĺecw (Colombie-Britannique). Vous aurez l’occasion d’expérimenter la technique d'impression solaire utilisée par les artistes et de concevoir votre sac de cueillette réutilisable personnalisé à partir de matériaux naturels et végétaux que vous utiliserez pour réaliser votre impression. Pendant la cueillette, nous engagerons une réflexion sur les relations que l'on entretient avec la nature, le territoire et l'environnement.

L’activité est gratuite, ouverte à tou·te·s et sera adaptée en cas de pluie. En solo, en famille ou entre ami·e·s, rejoignez-nous au centre le samedi 25 septembre à 13h.

L’exposition de BUSH Gallery est présentée dans le cadre de MOMENTA, biennale de l’image et produite en partenariat avec OPTICA. Cette activité est une adaptation de l’atelier Impressions solaires des artistes Gabrielle L’Hirondelle Hill, Peter Morin et Tania Willard du collectif BUSH Gallery en collaboration avec MOMENTA Créatif et OPTICA, centre d’art contemporain. Avec l’aimable permission des artistes.

RÉSERVATION : mediation@optica.ca
or 514-874-1666
OPTICA, centre d'art contemporain
Espace 106, 5445 av. De Gaspé
Montréal
H2T 3B2




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Fiches pédagogiques et matériel didactique, 2021.
Conception : Sandrine Côté & Marie Drapeau. Signature visuelle : Tamzyn Berman. Crédit photo : Sandrine Côté. | Educational cards
and didactic material, 2021. Conceptualization: Sandrine Côté & Marie Drapeau. Visual signature: Tamzyn Berman. Photo credit: Sandrine Côté.


Laura Acosta & Santiago Tavera
du 1 octobre 2021 au 30 novembre 2021
Nouvel atelier en classe pour les élèves du primaire!

Cet automne, OPTICA offre également un nouvel atelier en classe en lien avec sa série de fiches pédagogiques développée autour de la pratique du duo d’artistes canado-colombiens Laura Acosta & Santiago Tavera et à leur installation The Novels of Elsgüer (Episode 4): Camouflaged Screams. L’atelier, d’une durée d’une heure, fera découvrir la pratique des artistes et l’art contemporain aux groupes d’élèves du primaire grâce à 5 fiches thématiques, qui s’accompagnent de capsules vidéos, incluant une courte entrevue avec les artistes pour démystifier leur métier, et d’une multitude de matériel didactique.

Répartis en 5 équipes et guidés par une de nos médiatrices culturelles, les jeunes exploreront tour à tour les notions d’identité, de camouflage, d’immersion, d'interactivité et d’interdisciplinarité propres à l'œuvre installative. Les différentes stratégies pédagogiques proposées amèneront les jeunes à réfléchir avec leur coéquipier.ière, à échanger entre eux et à mettre en action les apprentissages reçus pour une meilleure intégration des contenus et des enjeux soulevés. Pour obtenir de plus amples informations sur le contenu de l’atelier, veuillez communiquer avec Sandrine Côté : mediation[at]optica.ca.



Santiago Tavera et Laura Acosta (nés en 1988, à Bogota) sont des artistes canado-colombiens établis à Montréal. Dans leur pratique de collaboration, ils se sont forgés une intersection entre l’investigation par Tavera des technologies virtuelles et des environnements immersifs en lien avec le corps, et l’exploration par Acosta de la performance en relation avec des textiles portables. Ils créent ainsi des expériences immersives et des performances élargies dans lesquelles le public interroge sa propre position dans un espace. Leurs projets collaboratifs ont reçu l’appui du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec, et ont été présentés au Canada au MAI (Montréal, arts interculturels), à Articule, et à la galerie SUR, de même qu’à l’International Image Festival de Manizales et à l’International Symposium on Electronic Art – ISEA.




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BUSH Gallery, Couverture zine | Zine Cover, 2021.

BUSH Gallery, zine
du 12 octobre 2021 au 23 octobre 2021
# BUSH Gallery \ Manifestos and other Emergencies\

Nouvelle publication, distribuée gratuitement chez OPTICA!
#
BUSH Gallery
\ Manifestos
and other
Emergencies \

Outre le manifeste de Bush Gallery traduit en langues autochtones, cette publication comprend un guide qui décrit les urgences et les mesures à prendre afin d’atténuer les dommages occasionnés non seulement aux biens mais également afin de protéger l’esprit, la santé mentale, la culture et plus encore. Elle est agrémentée d’une recette traditionnelle de pain sans gluten.

Zine produit par BUSH GALLERY en collaboration avec MOMENTA Biennale de l’image et OPTICA
Auteur.e.s : BUSH Gallery
2021, 35 p., 12,5 x 19 cm.
Textes en secwepemctsín, kanienkehaka, anglais, français



BUSH Gallery : Gabrielle L’Hirondelle Hill (Metis, née à Comox, au Canada ; vit à Vancouver, au Canada), Peter Morin (Tāłtān, né à Telegraph Creek, Canada ; vit à Victoria, Canada) et Tania Willard (Secwépemc, née à Kamloops, au Canada; vit à Chase, au Canada) composent ensemble ce déploiement de BUSH Gallery, un espace créé par un collectif d’artistes autochtones centré sur le territoire, les expériences et les droits autochtones. BUSH Gallery s’intéresse aux façons dont l’art – ses institutions, ses disciplines, ses histoires – peut être modulé en se concentrant sur le vécu, les savoirs, les traditions et les cultures autochtones.




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OPTICA reprend ses Laboratoires contemporains avec les CPE | OPTICA Resumes its Contemporary Labs with Child Care Centres, 2021. Crédits photo : Sandrine Côté et Claudia Goulet-Blais.

Myriam Yates
du 1 novembre 2021 au 30 janvier 2022
OPTICA reprend ses Laboratoires contemporains avec les CPE!

OPTICA est heureux d’annoncer la reprise des Laboratoires contemporains pour les CPE, les garderies et les groupes du préscolaire.

Dans une atmosphère conviviale, l’atelier Viens jouer au parc avec moi propose aux tout-petits (4 à 6 ans) de s’initier à l’art contemporain et à la pratique de l’artiste Myriam Yates. En grand groupe et guidé·e·s par une médiatrice du centre, les enfants partageront leurs observations et échangeront sur les œuvres de l’exposition Parcs. Playgrounds chez OPTICA qui présente des photographies de parcs d’enfants de la ville de New-York. Ils·elles seront ensuite invité·e·s à imaginer et à créer un parc à jouer à l’aide d’une multitude de formes colorées, prédécoupées, afin de poursuivre la réflexion entamée à partir des œuvres présentées.

Afin de respecter les directives de la Santé publique, OPTICA ira à la rencontre des tout-petits ; les médiatrices animeront l’activité sur place dans les locaux des établissements de la petite enfance. Cet atelier favorise le développement du langage et du vocabulaire des enfants, stimule leur imagination et leur créativité en plus d’améliorer les compétences en lien avec l’orientation et la composition spatiale.

Pour de plus amples informations ou pour planifier un atelier, contactez-nous à mediation[@]optica.ca.




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Myriam Yates, Classic Playground, Upper West Side, Manhattan, NY, 2018, impression numérique, 35,56 x 53,34 cm. Avec l’aimable permission de l'artiste. | Digital print, 35,56 x 53,34 cm.
Courtesy of the artist.

Myriam Yates
du 6 novembre 2021 au 18 décembre 2021
Parcs. Playgrounds

Ouverture_samedi le 6 novembre 2021 - 12h à 17h
En présence de l'artiste Myriam Yates

-Opuscule à découvrir par le biais de ce LIEN (pdf).

Réservation fortement recommandée par le biais de ce formulaire :
https://form.jotform.com/202475220037243

Parcs. Playgrounds propose une méditation sur l’espace public au moyen d’une documentation de terrains de jeu vides, telle que saisie par Myriam Yates dans la ville de New York en 2018. La composition formelle de ces images, par ses vues frontales et éloignées, nous incite à observer les accents modernistes présents dans ces sites de jeux publics. Captées sans présence humaine, ces structures sont le reflet d’une architecture et d’une sculpture minimalistes par leurs matériaux : acier, béton, fibre de verre et plastique. Ce parallèle donne à chacun des sites l’aura d’un monument et, par extension, le potentiel de devenir une ruine, lequel s’accompagne de la possibilité d’être abandonné, érodé et repris par la nature.

Dans la série, plusieurs terrains de jeux sont entourés par des immeubles d’appartements et des éléments urbains. Fenêtres, barrières et climatiseurs occupent l’espace des horizons, des lisières et des frontières. En contraste, les sites montrant des espaces verts et la nature environnante transmettent des signifiants sociaux de classe, d’accès et de capital qui sont différents malgré l’absence de sujets humains. Cette tension entre la manière dont un espace est socialement désigné et sa réalité formaliste est un fil conducteur dans la pratique élargie de Yates.

Filmant ou photographiant souvent des sites abandonnés, comme les pistes de course et les aérogares, Yates est attirée par les espaces interstitiels. Ces zones sont en transition temporelle, passant du rythme des activités humaines, comme le loisir, le voyage et le jeu, à l’immobilité d’une rupture matérielle due à l’usure et au temps géologique. À une époque où les changements climatiques attirent notre attention sur le futur et le besoin de durabilité, l’œuvre de Yates présente un paysage concordant souvent ignoré et qui pourtant nous entoure : le lent effondrement matériel de la modernité. Parcs. Playgrounds propose un fascinant corpus d’œuvres qui dépeint parfaitement cet espace de transition, documentant des sites que nous occupons dans nos stades de développement, que nous abandonnons par la suite et auxquels nous retournons parfois.

April Thompson

Traductrice : Colette Tougas

COMMUNIQUÉ DE PRESSE (pdf)

Myriam Yates tient à remercier le Conseil des arts du Canada (pour l’étape de prises de vues et le séjour à New-York) et Patric Lacasse.

Rappel des mesures sanitaires
Dans le but de protéger nos visiteurs ainsi que notre équipe, nous avons mis en place des mesures sanitaires.

Nous vous demandons de respecter les consignes suivantes :
- Réservation fortement recommandée par le biais de ce formulaire :
https://form.jotform.com/202475220037243

ou par téléphone : 514-874-1666;

Les visites spontanées seront toutefois acceptées selon l’achalandage dans les aires de galerie. Nous pouvons accommoder un maximum de 15 personnes.

- port du masque ou du couvre-visage obligatoire tout au long de la visite;

- obligation à l’arrivée de se désinfecter les mains : du gel hydroalcoolique est disponible sur place; - maintenir une distanciation de 2 mètres entre chaque personne, afin de faciliter la circulation et votre visite.

Si vous avez des symptômes associés à la COVID-19, veuillez reporter votre visite.
Bienvenue à tous!

REVUE DE PRESSE

POIRIER, Josianne. «Myriam Yates, Parcs. Playground», paru dans Ciel variable, no. 120, «Figures d'/of affirmation», été 2022, p. 95-96.

CHARRON, Marie-Ève. «Galeries et centres d’artistes au diapason de la diversité», Le Devoir, 11 septembre 2021.



Myriam Yates a exposé au Canada et, sur la scène internationale, à Paris et à Berlin. Oeuvrant en photographie et en cinéma, Yates a présenté son travail dans divers cadres, entre autres des festivals de cinéma, des expositions et des magazines. En 2015, elle a reçu le Prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton en arts médiatiques du Conseil des arts du Canada.

April Thompson est auteure et vit présentement sur le territoire non cédé des nations Sḵwx̱wú7mesh, Səl̓ílwətaʔ/Selilwitulh, and xʷməθkʷəy̓əm à Vancouver. Sa pratique s’appuie sur des enquêtes critiques liées à la photographie et à l’image en mouvement, à la politique spatiale et aux nouveaux médias.



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Gabriela Löffel, [Performance], 2017-2018, installation vidéo, 2 canaux, haut-parleurs, 25 min. Avec l’aimable permission de l'artiste. | 2-Channel video installation, speakers, 25 min. Courtesy of the artist.

Gabriela Löffel
du 6 novembre 2021 au 18 décembre 2021
[Performance]

Ouverture_samedi le 6 novembre 2021 - 12h à 17h

-Opuscule à découvrir par le biais de ce
LIEN (pdf).

Réservation fortement recommandée par le biais de ce formulaire :
https://form.jotform.com/202475220037243

Intitulée [Performance] (2017-2018), l’installation vidéo multicanaux de Gabriela Löffel illustre un moment aussi bien de formation que de déconstruction. Filmée à partir de plusieurs angles dans une salle de conférence vide, l’œuvre suit Amy Carroll, une coach en communication orale, et son protagoniste, Rudi van der Merwe, en train d’écouter très attentivement un extrait audio enregistré auparavant par Löffel lors d’une foire commerciale portant sur l’industrie de la sécurité. S’étant familiarisés avec le matériel, Carroll et van der Merwe vont retravailler les mots et la posture du conférencier invisible, dans la zone de confort de leur cadre solitaire, et transformer ce qui était vraisemblablement une présentation maladroite (l’original est traversé d’hésitations) en une introduction parfaitement réglée et convaincante. Même l’invitation « à attacher votre ceinture de sécurité et à profiter de la promenade » – plaisanterie qui, dans la version de l’homme de sécurité anonyme tombe désespérément à plat – donne l’impression d’être un chef-d’œuvre de gravité et de confiance après avoir reçu le traitement de Carroll.

D’emblée, l’approche analytique de Löffel semble porter sur la forme, mais ce qu’elle vise vraiment c’est le contenu. Rarement la sécurité, qui est un aspect fondamental de la société contemporaine, est-elle abordée en termes aussi techniques et académiques. Le contexte dans lequel a lieu cette allocution (une foire commerciale) indique clairement que le principal moteur qui anime les parties présentes n’est pas le partage de connaissances ou l’investigation de nouvelles possibilités, mais le désir de s’assurer une part importante de marché dans un secteur très rentable en pleine croissance (par exemple, des régions ou pays déchirés par un conflit ou, encore, en train de développer une technologie requérant une protection). Lorsque considérée de ce point de vue, la technique de formation utilisée par Carroll, qui inclut des exhortations comme « c’est mon boulot d’assurer votre réussite » ou « les gens puissants prennent du temps et de l’espace » donnent particulièrement froid dans le dos. Mais si l’idée d’une sécurité personnelle à plusieurs facettes, régie exclusivement par des règles morales, est quelque peu naïve, la manière dont se déroule la discussion soulève des enjeux essentiels sur la notion même de « protection », glissant dangereusement en territoire orwellien. Le fait que la performance de Carroll et de van der Merwe se déroule devant un ensemble d’appareils, qui en saisissent la moindre nuance et le moindre accent, accentue davantage l’ironie de la situation. Le penchant de Löffel à montrer comment le geste le plus simple peut ébranler la plus complexe des structures est illustré ici par une brève séquence en noir (black-out) qui sépare le segment de coaching et l’interprétation finale du texte. C’est un moment inattendu et puissant qui rappelle combien la technologie la plus complexe et efficace peut souvent mener à la vulnérabilité lorsqu’elle se fait complaisante.

Michele Robecchi

Traductrice : Colette Tougas

COMMUNIQUÉ DE PRESSE (pdf)

Gabriela Löffel tient à remercier Amy Carroll, Cristiano Fernandes,Erika Irmler, Maria Pineiro, Eleonora Polato, Swiss Tech Convention Center EPFL (Lausanne), Masé Studio (Genève), Michele Robecchi, Rudi van der Merwe, la Fondation Pro Helvetia, le Consulat général de Suisse à Montréal, l’équipe d’OPTICA.

Prohelvetia


Rappel des mesures sanitaires
Dans le but de protéger nos visiteurs ainsi que notre équipe, nous avons mis en place des mesures sanitaires.

Nous vous demandons de respecter les consignes suivantes :
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ou par téléphone : 514-874-1666;

Les visites spontanées seront toutefois acceptées selon l’achalandage dans les aires de galerie. Nous pouvons accommoder un maximum de 15 personnes.

- port du masque ou du couvre-visage obligatoire tout au long de la visite;

- obligation à l’arrivée de se désinfecter les mains : du gel hydroalcoolique est disponible sur place; - maintenir une distanciation de 2 mètres entre chaque personne, afin de faciliter la circulation et votre visite.

Si vous avez des symptômes associés à la COVID-19, veuillez reporter votre visite.
Bienvenue à tous!

REVUE DE PRESSE



Gabriela Löffel (Oberburg, 1972) vit en Suisse. Elle travaille à partir de médias temporels et s’intéresse aux zones issues de la politique et de la finance. L’artiste poursuit une recherche – analysant les systèmes et les structures qui régissent la représentation des réalités – que l’on pourrait appeler l’espace de la médiation. Fragmenter, traduire et passer du document, de l’immédiat à l’interprétation et à la mise en scène sont des stratégies qu’elle use dans son processus de création. Cette méthode lui permet de créer et de proposer des espaces de questionnements, de doutes raisonnables et de perturbations de la lecture linéaire. Il en résulte des compositions audiovisuelles qui sont ensuite traduites sous forme d’installations vidéo multicanaux dans l’espace.

Michele Robecchi est auteur et commissaire indépendant ; il vit à Londres où il est rédacteur responsable de l’art contemporain chez Phaidon Press.



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Appel à projets - Programmation 2023-2024
Call for Proposals - Programming 2023-2024
du 1 décembre 2021 au 15 mars 2022
Concours ouvert le 1er décembre 2021 - Jusqu’au 15 mars 2022 avant minuit

Pour plus amples informations, consulter cette page.

FORMULAIRE d'inscription en ligne

OPTICA présente annuellement un programme varié d’expositions, de conférences et de rencontres avec les artistes et s’investit dans la production de commissariats d’expositions en relation avec les thématiques développées par le centre. L’ensemble de ces programmes propose une réflexion critique sur l’actualité de l’art, soutenue par une activité éditoriale.

Le centre comporte deux espaces d’exposition et offre une aide technique professionnelle en galerie. Les artistes et les commissaires sont invités à déposer des projets pour la programmation régulière en galerie. La nature des projets est soumise au comité de programmation qui recommande leur réalisation.




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Marie Warsh par/by James Warsh; Myriam Yates par/by l'artiste

Myriam Yates
du 2 décembre 2021 au 2 décembre 2021
Discussion publique sur Zoom : Myriam Yates (Montréal) avec Marie Warsh (New York, États-Unis)

Dans le but d’approfondir des aspects de la programmation en cours, OPTICA a lancé une nouvelle série d’entretiens vidéo. Cette saison, nous vous convions à deux rencontres qui auront lieu en direct sur la plateforme Zoom.

Veuillez noter que la discussion se déroulera en anglais. La séance de questions sera bilingue.

Nous vous prions de réserver votre présence à communications[@]optica.ca
Discussion publique :
Myriam Yates (Montréal) avec Marie Warsh (Historienne, Central Park Conservancy, New York, États-Unis)

Jeudi 2 décembre 2021 à 19h00 (EST)

Diffusion en direct sur Zoom

« Lien Zoom »

ID de réunion : 845 7744 0678

Code secret : 122736



Myriam Yates a exposé au Canada et, sur la scène internationale, à Paris et à Berlin. Oeuvrant en photographie et en cinéma, Yates a présenté son travail dans divers cadres, entre autres des festivals de cinéma, des expositions et des magazines. En 2015, elle a reçu le Prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton en arts médiatiques du Conseil des arts du Canada.

Marie Warsh est une historienne du paysage et auteure qui travaille pour Central Park Conservancy depuis 2005. Elle est l’auteure de nombreux articles sur l’histoire des parcs et des terrains de jeu ainsi que du livre Central Park’s Adventure-Style Playgrounds: Renewal of a Midcentury Legacy, Bâton-Rouge, LSU [Presses universitaires de l'État de Louisiane], 2019.

Dans Central Park's Adventure-Style Playgrounds, Marie Warsh raconte l’histoire fascinante de la construction des terrains de jeu dans le célèbre parc new-yorkais au cours des années 1960 et 1970, dans le cadre de l’expérimentale « révolution du terrain de jeu » initiée au milieu du siècle dernier. Warsh explore leurs liens avec l’art, le design récréatif, l’urbanisme, les mouvements populaires et les théories sur le développement de l’enfant ayant cours à l’époque. Elle poursuit son récit jusqu’à l’heure actuelle, abordant la préservation et le renouveau de ces terrains de jeu entrepris des décennies plus tard par le Central Park Conservancy.




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Michele Robecchi par/by Katherine Carter; Gabriela Löffel par/by Erika Irmler

Gabriela Löffel
du 8 décembre 2021 au 8 décembre 2021
Discussion publique sur Zoom : Gabriela Löffel (Genève, Suisse) avec Michele Robecchi (Londres, Angleterre)

Dans le but d’approfondir des aspects de la programmation en cours, OPTICA a lancé une nouvelle série d’entretiens vidéo. Cette saison, nous vous convions à deux rencontres qui auront lieu en direct sur la plateforme Zoom.

Nous vous prions de réserver votre présence à communications[@]optica.ca

*Veuillez noter que la discussion se déroulera en anglais. La séance de questions sera bilingue.

Discussion publique :
Gabriela Löffel(Genève, Suisse) avec Michele Robecchi (Londres, Angleterre)

Mercredi 8 décembre 2021 à 12h00 (EST)

Diffusion en direct sur Zoom

« Lien Zoom »

ID de réunion : 826 2961 3747

Code secret : 708828



Gabriela Löffel (Oberburg, 1972) vit en Suisse. Elle travaille à partir de médias temporels et s’intéresse aux zones issues de la politique et de la finance. L’artiste poursuit une recherche – analysant les systèmes et les structures qui régissent la représentation des réalités – que l’on pourrait appeler l’espace de la médiation. Fragmenter, traduire et passer du document, de l’immédiat à l’interprétation et à la mise en scène sont des stratégies qu’elle use dans son processus de création. Cette méthode lui permet de créer et de proposer des espaces de questionnements, de doutes raisonnables et de perturbations de la lecture linéaire. Il en résulte des compositions audiovisuelles qui sont ensuite traduites sous forme d’installations vidéo multicanaux dans l’espace.

Michele Robecchi est auteur et commissaire indépendant ; il vit à Londres où il est rédacteur responsable de l’art contemporain chez Phaidon Press.