logo Optica

+ Programmation + Archives Décades + Nouvelles + Publications + Soutenez Optica + Info

Décades

Expositions

Année
0 | 1972 | 1973 | 1974 | 1975 | 1976 | 1977 | 1978 | 1979 | 1980 | 1981 | 1982 | 1983 | 1984 | 1985 | 1986 | 1987 | 1988 | 1989 | 1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |

Liste des artistes, auteurs et commissaires

| A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | R | S | T | U | V | W | Y | Z |

Fonds documentaire OPTICA (Service des archives de l'Université Concordia)

Ouvrages aidant à la consultation des archives

Droits électroniques





David Dupont
du 1 août 2006 au 30 septembre 2006
Résidence de recherche jeune création - Montréal

David Dupont est sculpteur, vidéaste et cinéaste. Il produit son premier film King of the Cage, 2004 aux ateliers Varan (Marseille), fondés par Jean Rouch, où il s’initie au cinéma direct. À la suite de ce passage s’affirmera son écriture cinématographique qu’il commente en ces termes. «Cette direction rassemble différents aspects de ma pratique artistique (installation, vidéo), mais ajoute une dimension nouvelle : le récit.» Un fil conducteur relie ses films : tous naissent dans l'expérience du tournage, la possibilité ou l’impossibilité d'un récit émergeant au fur et à mesure que l’expérience se prolonge et s’affine.

Ce cinéma oblige à revoir notre perception du réel et soulève la question de notre engagement par le récit dans le réel. Le point de départ est souvent la rencontre d'un personnage qui déterminera le devenir du film. Le personnage nous guide alors dans son quotidien et dans sa propre histoire. S’il n'y a pas, à proprement parler, de thématique qui relie les projets, l’oeuvre dans son ensemble est traversée par des notions et des dispositifs particuliers. À l’instar de certaines installations vidéo, ses films posent, entre autres, la question du territoire, des limites, des frontières.

King of the Cage, 2004 présente la relation qu’entretient un homme noir analphabète, d’origine antillaise, avec son gérant et de jeunes aspirants auxquels il donne des leçons de boxe en échange de la rédaction et de la lecture de son courrier. La survie et la solidarité sont aussi présentes dans le documentaire de Dupont, tourné à la forteresse de la Bastille qui surplombe la ville de Grenoble et qui est la demeure de trois sans-abri. Au fil des conversations se dessinent les conventions qui régissent leurs relations et leurs modes de vie fort différents. Le regard ethnologue posé par le jeune cinéaste n’est pas sans évoquer celui d’un Claude Lévi-Strauss.

Lors de son séjour à Montréal, Dupont s’est joint à l’équipe de tournage d’une télévision communautaire de Kahnawake. Il a aussi filmé dans divers commerces de la ville, s’intéressant à la situation des immigrés. Il a visionné l’œuvre de Pierre Perrault et a parcouru la ville en vélo.


En janvier 2007, David Dupont est (re)venu présenter les extraits qu’il avait filmés à un public d’étudiants inscrits en cinéma au Département d’études en communications (Université Concordia) et à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM (Programme ICI – Intervenants Culturels Internationaux).

Voir le catalogue des publications.

Consulat Général de France art3 Région Rhône-Alpes