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Expositions 2019

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Liste des artistes, auteurs et commissaires

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Fonds documentaire OPTICA (Service des archives de l'Université Concordia)

Ouvrages aidant à la consultation des archives

Droits électroniques




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Juan Ortiz-Apuy, La Guaria Morada, 2016. Humidificateur industriel, déshumidificateurs,
peinture Skylla, orchidées Guaria Morada (aka la fleur nationale du Costa Rica), éclairage et système de chauffage, dimensions variables | Industrial mist humidifier, dehumidifiers, Skylla paint, Guaria Morada Orchids (aka the national flower of Costa Rica), lighting and heating systems, variable size.
Crédit | Credit: Paul Litherland.


Juan Ortiz-Apuy
du 19 janvier 2019 au 16 mars 2019
La Guaria Morada

Vernissage, samedi le 19 janvier 2019 - 15h à 18h Samedis ensemble en familles : 26 janvier et 16 mars 2019.
«L’installation d’Ortiz-Apuy est certainement un geste des formes invisibles de travail et de soins qui animent les centre d’artistes : se déplaçant comme des cycles d’eau évaporée, extraite à l’infini et relâchée dans les airs». Sanader, Daniella. “Room Temperature.” Canadian Art. Automne 2018, p. 144-145. [Notre traduction].

Dans La Guaria Morada, des orchidées tropicales, un humidificateur industriel, des déshumidificateurs et une peinture bleu ciel sont rassemblés afin de former un environnement artificiel dans un état de négociation et de précarité perpétuels. Dépendant de l'éclairage, du système de chauffage et du personnel de la galerie, les orchidées sont comparables non seulement à l'objet d'art - maintenu au moyen de mécanismes visant à favoriser et à nourrir la pratique artistique - mais renvoient également aux centres d’artistes dont la structure exige des efforts constants et des négociations afin de maintenir les activités.


Similaire à un trope absurde et répétitif à la Sisyphe, l'installation fonctionne comme une métaphore de situations capturées dans des conditions d'incertitude. Concentrée autour de la fleur nationale du Costa Rica, Juan Ortiz-Apuy rend ici un hommage à son pays d'origine. La Guaria Morada représente un écosystème fragile. À l'instar du Costa Rica et, plus généralement, des pays en voie de développement de la région, les orchidées subissent une impulsion des forces et ce, dans une lutte cyclique pour se développer. L'humidificateur et les déshumidificateurs sont littéralement les forces externes qui permettent et empêchent les orchidées de s'épanouir, forces métaphoriques qui relèvent autant de l'économie que de l'influence étrangère, de la corruption et du contrôle.


Juan Ortiz-Apuy

Lancement à OPTICA de la revue ESPACE art actuel n° 121 (hiver 2019)
« Point de vue animal. »
(sous la direction de Bénédicte Ramade).
samedi le 19 janvier 2019 - 15h à 18h
Disponible à OPTICA, 11$

Visite commentée par l’artiste
2 mars 2019 de 20h à 22h (ang, fr, esp)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE (pdf)


REVUE DE PRESSE

DELGADO, Jérôme. «Nature, urbanité et autres lieux à revoir», Le Devoir, 12 janvier 2019.



Juan Ortiz-Apuy vit et travaille à Montréal depuis 2003. Il est titulaire d'un baccalauréat en beaux-arts de l'Université Concordia (2008), d'un diplôme d'études supérieures de la Glasgow School of Art (2009) et d'une mâtrise en beaux-arts de l'Université Nova Scotia College of Art and Design (2011). Ses œuvres ont été exposées au Canada et à l’étranger, notamment aux Abattoirs Musée - Frac Occitanie Toulouse (France), au Musée IKEA (Suède), à la Galerie d’art de l’Université Carleton (Ottawa), à la Galerie d’art Owens (Sackville), à la Truck Contemporary Art (Calgary), au Museum London (Londres), à la Gallery 44 Centre pour la photographie contemporaine (Toronto), au MacLaren Arts Centre (Barrie) et à la Manif d'art 7 – la biennale de Québec (Québec).




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Léa Moison, 25/09 = 1 (partition) 1/5, 2018. Graphite sur papier. 104,14 x 175,26 cm. | Graphite on paper. 104,14 x 175,26 cm. variable size. Crédit | Credit: Paul Litherland.


Léa Moison
du 19 janvier 2019 au 16 mars 2019
25/09=1

Vernissage, samedi le 19 janvier 2019 - 15h à 18h
Dans le cadre de l’exposition 25/09=1 Léa Moison présente un corpus de dessins et une architecture obtenus à partir de protocoles et de systèmes, qui tentent de traduire le son bidimentionnellement et tridimensionnellement. L’artiste qui allie les arts visuels et médiatiques avec une solide culture musicale, développe une pratique reposant sur un mode de composition qui joue entre le passage du sonore au visuel. Chaque œuvre provient d’un travail de traduction de données découlant d’une série de relais effectuée d'une discipline à l'autre, suivant un système d'équivalence bien défini : ainsi la musique devient partition qui devient dessin qui devient objet qui devient musique, et ainsi de suite.

Montées sur papier blanc, les notations graphiques ne réfèrent pas au solfège et ne dévoilent pas une musique à jouer : le son s’avère absent et affranchit de repères de correspondances de cause à effet. Un volume, déployant une onde dépouillée, transpose aussi le phénomène sonore dans l’espace en s’inspirant de Iannis Xenakis qui combinait dans certains projets la musique électronique et l’architecture. La méthode utilisée par Moison comporte une certaine liberté de production qui rejoint la philosophie de l’indétermination de John Cage. Ce dernier décrivait lui-même les éléments de ses compositions en termes de méthode et de structure. En effet comme chez Cage, le processus chez Moison prévaut sur le geste et la touche subjective de l’artiste, tandis que le résultat laisse incorporer une part d’imprévisible. La reproduction de la matière de base (les données objectives issues de la structure d’une partition ou d’une sculpture) aboutit à la constitution d’objets indépendants qui étend de manière infinie les possibilités formelles.

L’espace d’exposition circonscrit un univers aérien, presque inexistant et irréel, une ambiance onirique où le temps s’avère suspendu.

Auteure : Esther Bourdages

Esther Bourdages travaille dans le champ des arts visuels et technologiques en tant qu'auteure, commissaire et chercheuse indépendante. Sa recherche curatoriale explore des formes d'art telles que l'art in situ, l'installation et la sculpture, souvent en conjonction avec le son.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE (pdf)


REVUE DE PRESSE

BEHA, Claire-Marine. «Les (nombreuses) expositions à voir en février à Montréal», Le Baron, 31 janvier 2019.



Détentrice d’une mâtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM et d’un diplôme en psychologie, Léa Moison vit et travaille à Montréal. Suite à ses études en musique et aux Beaux-arts de Lorient, elle décide d'explorer le lien entre les arts et de rallier dans un même espace la musique, le dessin et la sculpture. En parallèle, elle intervient auprès des jeunes à travers d'ateliers créatifs et imagine des projets aux travers desquels elle souhaite permettre aux jeunes de développer leur propre langage plastique.




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Juan Ortiz-Apuy, La Guaria Morada, 2016.
Crédit | Credit: Paul Litherland.

Les Samedis ensemble en familles | Los Sabados juntos en familia en español y portugués |
Saturdays with the Family
du 26 janvier 2019 au 16 mars 2019
La magie des orchidées! Autour de l'œuvre de Juan Ortiz-Apuy

Dans une ambiance tropicale, les visiteurs seront conviés à explorer les différentes espèces d’orchidées, d'identifier leurs particularités et de réfléchir au concept d'écosystème grâce à un atelier de création avec la médiatrice culturelle. Ils fabriqueront leurs propres fleurs à partir de différents papiers en s’inspirant d’orchidées de diverses origines. Les participant.e.s seront appelés à faire un lien avec les notions de biodiversité et d’écosystème, de reconnâtre leur importance pour l’environnement et la nécessité de les préserver pour notre futur.

Informations pratiques
26 janvier 2019
16 mars 2019
13h à 16h

Ateliers ouverts à toute la famille et offerts en continu. Vous pouvez débuter l'atelier à l'heure qui vous convient et rester le temps que vous souhaitez.
Gratuit | Sans réservation
Enfants âgés de 4 et +
Durée : 1 h15 min

NOUVEAU : offerts aussi en espagnol et en portugais

En un ambiente tropical, los asistentes serán invitados a explorar las diferentes especies de orquídeas, a identificar sus particularidades y a reflexionar sobre el concepto de ecosistema, gracias a un taller de creación con las dos mediadoras culturales. Podrán fabricar sus propias flores a partir de diferentes papeles, inspirándose en orquídeas de diversos orígenes. Al familiarizarse con las diferentes especies existentes, sus hábitats naturales y artificiales, los participantes serán instados a establecer una relación con las nociones de biodiversidad y de ecosistema, a reconocer su importancia para el medio ambiente y la necesidad de preservarlos para nuestro futuro.


Informaciones prácticas
16 de marzo de 2019
1 PM a 4 PM
Gratis | Sin reserva Niños de 4 años en adelante
Duración : 1 h15 min

NUEVO : también disponible en español y portugués

art3



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Couverture du livre The Players,
Graphisme | Cover of the book The Players,
Graphic Design: Jeff Kulak.

Zoë Chan_The Players
du 31 janvier 2019 au 2 mars 2019
Nouvelle publication indépendante disponible à OPTICA.

Le MAI présente l'exposition Le je et le nous / The I and the We sous le commissariat de Zoë Chan avec les artistes suivantes : Tonia Di Risio, Kirsten Leenaars, Caroline Monnet, Alana Riley, Karen Tam, Arnait Video Productions + Shirley Bruno.

En parallèle Chan lance une publication qui documente un cycle d'expositions, incluant Vies performatives présentée à OPTICA en 2018. Disponible à OPTICA.

100 p, ill. coul. 12,8 x 20,5 cm
Textes : Zoë Chan, Cheryl Sim
Graphisme : Jeff Kulak
Publié à 200 exemplaires
ISBN 978-0-9939943-1-9
[20$]




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Pavitra Wickramasinghe, Studio Experiment, 2013. Photographie numérique, dimension variable.
Avec l’aimable permission de l’artiste. | Digital photography, variable size. Courtesy of the artist.

Théâtre d’ombres avec Pavitra Wickramansinghe | Shadows theater with Pavitra Wickramansinghe
du 1 février 2019 au 30 avril 2019
NOUVEAU ! Projet satellite avec les tout-petits de La Sourithèque

Centre de la petite enfance La Sourithèque, quartier Centre-Sud
Printemps 2019

Ce projet satellite, à l’extérieur des lieux d’OPTICA, est réalisé conjointement avec l’artiste Pavitra Wickramansinghe. Les enfants de La Sourithèque participeront à la création d’une œuvre cinétique collective – un jeu d’ombres fantasmagoriques - installée temporairement dans leur milieu de vie. Se voulant une invitation au voyage pour aller à la rencontre de l’autre, le projet vise à faire découvrir aux tout-petits la culture de leurs ami.e.s et de leurs familles.

Théâtre d’ombres reçoit le soutien de la Fondation du Grand Montréal dans le cadre du programme Initiatives communautaires 2018 en lien avec les objectifs de développement durable des Nations-Unies.

www.souritheque.com

Le programme éducatif reçoit le soutien de la Fondation du Grand Montréal, Programme Initiatives communautaire 2018, et de la Caisse Populaire Desjardins du Plateau-Mont-Royal.




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Juan Ortiz-Apuy, La Guaria Morada, 2016. Humidificateur industriel, déshumidificateurs, peinture Skylla, orchidées Guaria Morada (aka la fleur nationale du Costa Rica), éclairage et système de chauffage, dimensions variables | Industrial mist humidifier, dehumidifiers, Skylla paint, Guaria Morada Orchids (aka the national flower of Costa Rica), lighting and heating systems, variable size. Crédit | Credit: Paul Litherland.

Juan Ortiz-Apuy
du 2 mars 2019 au 3 mars 2019
Nuit Blanche : La magie des orchidées! avec Juan Ortiz-Apuy

En lien avec l’exposition La Guaria Morada de Juan Ortiz-Apuy, présentée à OPTICA du 19 janvier au 16 mars 2019, l’événement « La magie des orchidées » offre aux jeunes visiteurs et à leurs familles de découvrir l’installation en présence de l’artiste et des médiatrices culturelles du centre.

Visite commentée par l’artiste en espagnol à 20h et en anglais à 22h

L’exposition La Guaria Morada de Juan Ortiz-Apuy introduit des orchidées tropicales, un humidificateur industriel à ultrasons et des déshumidificateurs afin de former un environnement artificiel dans un état de négociation et de précarité perpétuelle. Concentrée autour de la fleur nationale du Costa Rica, cette installation, réel écosystème fragile, réfère au pays d’origine de l’artiste et se rapporte aux situations prises dans des conditions aussi incertaines et vulnérables. Dépendant de l’éclairage de la galerie et du personnel nécessaire à sa maintenance, les orchidées sont similaires à l’objet d’art, maintenus par des systèmes visant à favoriser et à nourrir la pratique artistique.

En plus de profiter de la présence de l’artiste en galerie de 19h à 22h dans une ambiance tropicale, les visiteurs seront conviés à explorer les différentes espèces d’orchidées, d'identifier leurs particularités et de réfléchir au concept d'écosystème grâce à un atelier de création avec les deux médiatrices culturelles. Ils fabriqueront leurs propres fleurs à partir de différents papiers en s’inspirant d’orchidées de diverses origines.

En se familiarisant avec les différentes espèces existantes, leurs habitats naturels et artificiels, les participant.e.s seront appelés à faire un lien avec les notions de biodiversité et d’écosystème, de reconnâtre leur importance pour l’environnement et la nécessité de les préserver pour notre futur.

L’atelier se déroulera en continu jusqu’à 1:00. Du jus et des fruits seront servis aux noctambules. Cette activité vise particulièrement le jeune public et leurs familles, mais pourra être adaptée à tous les âges.


nuitblanche
Aunado a la exposición La Guaria Morada de Juan Ortiz-Apuy, presentada en OPTICA del 19 enero al 16 de marzo 2019, el evento « La magie des orchidées » le brinda a los jóvenes visitantes y a sus familias la oportunidad de descubrir la instalación en presencia del artista y de las mediadoras culturales del centro.

Visita comentada por el artista en español a las 20h Y en inglés a las 22h

La exposición La Guaria Morada de Juan Ortiz-Apuyintroduce orquídeas tropicales, un humificador industrial ultrasónico y deshumificadores con el fin de crear un ambiente artificial en un estado de negociación y de precariedad perpetua. Dicha instalación, cuyo verdadero ecosistema frágil se centra alrededor de la flor nacional de Costa Rica, hace referencia al país natal del artista y remite a las situaciones dadas en condiciones tan inciertas y vulnerables. Dependiendo de la iluminación de la galería y del personal necesario para su mantenimiento, las orquídeas se asemejan al objeto de arte, mantenidas por sistemas destinados para favorecer y nutrir la práctica artística.

Además de poder beneficiar de la presencia del artista en la galería de 19h a 22h en un ambiente tropical, los asistentes serán invitados a explorar las diferentes especies de orquídeas, a identificar sus particularidades y a reflexionar sobre el concepto de ecosistema, gracias a un taller de creación con las dos mediadoras culturales. Podrán fabricar sus propias flores a partir de diferentes papeles, inspirándose en orquídeas de diversos orígenes.

Al familiarizarse con las diferentes especies existentes, sus hábitats naturales y artificiales, los participantes serán instados a establecer una relación con las nociones de biodiversidad y de ecosistema, a reconocer su importancia para el medio ambiente y la necesidad de preservarlos para nuestro futuro.

El taller se llevará a cabo de manera continua hasta 1 AM. Se les servirán jugos y frutas a los noctámbulos. Esta actividad está particularmente destinada a un público joven y a sus familias, pero podrá ser adoptada a todas las edades.




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Atelier à la Sourithèque avec Pavitra Wickramasinghe,
février 2019.
Crédit photo : Tanha Gomes


Pavitra Wickramasinghe et les souriceaux
du 14 mars 2019 au 17 mai 2019
Exposition jeunesse_à La Sourithèque

souritheque
OPTICA + La Sourithèque

Théâtre d’ombres
avec Pavitra Wickramasinghe et les souriceaux

Affiche du projet, haute résolution (pdf)

Arthur Nadon
Daphné Marois
David Anthony Adejor
Elsa Malenfant
Ibsan Chowdhury
Maxence Ledoyen
Phillipe Poitras-Jean
Roméo Roy
Victor Begin
Sam-Yan Bradette Dutremble

Vernissage à La Sourithèque
14 mars 2019
17h – 18h
Bienvenue aux parents et ami.e.s !

À la suite d’une série d’ateliers avec l’artiste Pavitra Wickramasinghe, les souriceaux ont réalisé une œuvre cinétique collective – un jeu d’ombres fantasmagoriques – installée temporairement dans leur milieu de vie à La Sourithèque.

Venez découvrir leurs créations : une invitation au voyage et à la rencontre de l’autre!

Exposition Théâtre d’ombres
Du 14 mars au 17 mai 2019
Lundi au vendredi
7h – 18h

La Sourithèque
Le CPE La Sourithèque a pour mission d’offrir un milieu de vie stimulant pour les enfants du quartier Centre-Sud tout en assurant notamment leur santé, leur sécurité, leur plein développement ainsi que leur bien-être.

Théâtre d’ombres est la première exposition jeunesse d’OPTICA dans un centre de la petite enfance.

En collaboration avec
La Sourithèque
Geneviève Courcy – Directrice
Linda Lambert - Éducatrice

Théâtre d’ombres reçoit le soutien de la Fondation du Grand Montréal dans le cadre du Programme d’initiatives communautaires 2018 en lien avec les objectifs de développement durable des Nations-Unies.

OPTICA bénéficie du soutien du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts de Montréal. Le programme éducatif reçoit le soutien de la Fondation du Grand Montréal, Programme d’initiatives communautaires 2018, et de la Caisse Populaire Desjardins du Plateau-Mont-Royal.

La Sourithèque
1750, rue Saint-André
Montréal Québec H2L 3T8
www.souritheque.com



fondationdugrandmontréal


Pavitra Wickramasinghe s'intéresse aux conventions du regard et aux nouvelles façons de concevoir l'image en mouvement. Sa pratique explore les notions de déplacement, de fluidité du lieu et la mémoire. Elle utilise la lumière et les ombres comme des extensions de l'image projetée pour créer des installations où le regardeur, au lieu d'observer l'œuvre de l'extérieur, occupe un espace cinématographique à l'intérieur de celle-ci.

Elle est récipiendaire de plusieurs résidences d'artiste, prix et bourses dont le programme de bourses pour artistes UNESCO-Aschberg, le Changdong Art Studio du Musée national d'art contemporain (Corée du Sud), le Conseil des arts du Canada et la Bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain. Elle a exposé en Asie, au Canada et en Europe.

www.pavitraw.com




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Avec / With Sophie Bélair Clément, Rebecca Belmore, Olivia Boudreau, Marie-Claude Bouthillier, Marie-Ève Charron, Sorel Cohen, Raphaëlle de Groot, Philippe Dumaine, Vera Frenkel, Andrea Geyer, Cynthia Girard-Renard, Clara Gutsche, Rashid Johnson, Marie-Josée Lafortune, Suzy Lake, arkadi lavoie lachapelle, Maryse Larivière, Emmanuelle Léonard, Deirdre Logue, Allyson Mitchell, Wanda Nanibush, Abdi Osman, Camal Pirbhai, Claire Savoie, Johanne Sloan, Jana Sterbak, Thérèse St-Gelais, Camille Turner, Rinaldo Walcott, Giovanna Zapperi.
du 15 mars 2019 au 23 mars 2019
Lancée à Montréal et à Toronto, récente parution : ARCHI-FÉMINISTES!

NOUVELLE PARUTION
ARCHI-FÉMINISTES!
Art contemporain, théories féministes
Lancements de livre à Montréal et à Toronto

15 Mars 2019
18h à 20h
L’Euguélionne, librairie féministe
1426, rue Beaudry
Montréal, QC H2L 3E5

23 mars 2019
15h – 17h
Critical Distance Centre for Curators
No. 302 — Artscape Youngplace
180, rue Shaw
Toronto, ONT M6J 2W5

Éditeur
OPTICA, centre d’art contemporain
Sous la direction de
Marie-Ève Charron, Marie-Josée Lafortune, Thérèse St-Gelais

Livre à couverture souple
15,8 x 23,18 cm
160 pages / ill
Textes FR + EN
ISBN 978-2-922085-15-0
[35$]
Prix de lancement : 30$
Commande en ligne : distribution@optica.ca

Réunissant un important corpus d’œuvres réalisées entre 1970 et aujourd’hui, cette publication analyse les enjeux historiques et actuels des féminismes, en proposant des regards croisés sur la discipline de l’histoire de l’art et sa construction, maintes fois interrogées. Les manifestations féministes sont notamment examinées à partir des pratiques qui persistent à faire résistance et qui obligent à revoir les normes sociales au moyen d’activisme, de mobilisation citoyenne et de communautés de partage. Ces contributions reprennent les modèles théoriques féministes, mais relèvent également des études culturelles, décoloniales et queers, cherchant à instruire de nouveaux savoirs.

Archi-féministes! est le titre de l’exposition éponyme, présentée par le centre d’art contemporain OPTICA en 2011 et 2012, qui soulignait l’apport des femmes artistes à son histoire et au réseau canadien des centres d’artistes autogérés.

L’Euguélionne, librairie féministe est une coopérative de solidarité à but non-lucratif. Nous avons une large sélection de livres neufs et usagés, de zines et d’art imprimé. La librairie se spécialise dans la littérature des femmes* (roman, poésie, bande-dessinée, essai, jeunesse) et les ouvrages féministes, queer, lesbiens, gais, bisexuels, trans, intersexe, asexuel et agenre, two-spirited, anti-racistes, anti-coloniaux, etc. L’Euguélionne, librairie féministe organise également une diversité d’événements littéraires et féministes: lancements, cercles de lecture, conférences, ateliers, discussions, etc. librairieleuguelionne.com

Critical Distance est un espace de projet à but non lucratif, un éditeur et une association professionnelle voués au soutien et à l’avancement de la pratique commissariale à Toronto, au Canada, et à l’extérieur. Critical Distance met l’accent sur des pratiques interdisciplinaires, collaboratives et interdisciplinaires, ainsi que sur les artistes et les formes d'art sous-représentés, tout en étant sensible à la communauté et à l'éducation dans l'art et la conception d'expositions. Critical Distance se définit comme une plate-forme ouverte pour diverses perspectives de commissariats, un forum d'échanges d'idées sur la réalisation d'expositions comme moyens d'engager et d'informer des publics de tous les horizons. www.criticaldistance.ca

La CDCC est située à Artscape Youngplace, un bâtiment accessible aux fauteuils roulants avec une rampe d'accès située au 180, rue Shaw. Un ascenseur dessert tous les étages et des toilettes sont accessibles à tous les niveaux. L’autobus 63 Ossington de la TTC s’arrête à proximité et est accessible en fauteuil roulant.

REVUE DE PRESSE

GLEYZE, Valentin. « Archi-féministes ! Art contemporain, théories féministes », Critique d’art [En ligne], consulté le 18 décembre 2019. « Lien »

« Book Reviews, New and Noteworthy », Prefix Institute of Contemporary Art, no 40, novembre 2019, p. 106.

DULUDE, Sébastien. « Précis de féminismes », Le Sabord, no 114, «ancrages», octobre 2019, p. 57-58.

LEGENDRE, Eric. « Archi-féministes! Art contemporain, théories féministes / Contemporary Art, Feminist Theories », Espace art actuel, no 123, automne 2019, p. 105.

MORRISON, Eva. Archi-Féministes! Publication Review, Yiaramagazine, 21 mai 2019.


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Adam Basanta, A Large Inscription, 2018.
Installation, médium mixte, microphone, amplificateurs, gravier, métal, moteur, pièces électroniques, dimensions variables. | Mixed media installation, microphone, microphone stand, amplifiers, gravel, steel, motor, electronics, variable size. Avec l'aimable permission de l'artiste | Courtesy of the artist. Crédit photo | Photo Credit: Emily Gan.

Adam Basanta
du 13 avril 2019 au 15 juin 2019
A Large Inscription / A Great Noise

Vernissage, samedi le 13 avril 2019 - 15h à 18h
Samedis ensemble en familles : 4 mai et 15 juin 2019.
Le philosophe Edmund Husserl a parlé de deux modalités fondamentales de la temporalité, le temps fixe et celui qui coule, et s’est tourné vers la mélodie pour illustrer le lien qui les unit. À ses yeux, l’expérience d’un temps unifié impliquait le fait de garder en mémoire ce qui avait immédiatement précédé – ce qui venait d’arriver – de manière à anticiper ce qui ne s’était pas encore produit. C’est ainsi que les œuvres récentes d’Adam Basanta nous invitent à méditer sur une impasse dans notre conscience du temps.

Qu’arrive-t-il à la succession du temps, et à la conscience que nous avons de l’avoir vécue, une fois que nous nous sommes complètement habitués au temps universel coordonné ? Qu’arrive-t-il quand, malgré des différences culturelles qui diversifient l’expérience du temps, nous objectivons si entièrement nos vies au point d’en devenir paralysés et incapables d’imaginer toute anticipation commune de l’avenir ? Mettant à jour Husserl, le philosophe Bernard Stiegler diagnostique le problème comme étant de l’hypersynchronisation. Puisque chacun et chacune d’entre nous ponctuons nos jours d’injonctions constantes à communiquer, pour « mettre son grain de sel » peu importe la banalité du sujet, les œuvres de Basanta documentent un moment tendu dans notre relation moderne au temps, tout en évoquant certaines pathologies anciennes autour de l’accomplissement du temps.

Quittant les rues urbaines aux prises avec un cycle de destruction et de reconstruction apparemment sans fin, nous tombons sur des chorégraphies mécaniques élémentaires. Nous constatons la futilité de Sisyphe, pendant qu’un microphone racle du gravier de manière cyclique, et nous faisons l’expérience de son amplification par la rencontre temporelle indifférente avec une matière non vivante. Nous entendons le Golem de CheÅ‚m à l’œuvre dans un microphone automate encastré, dont l’assemblage exécute en vain mais efficacement la plus infime différence entre bruit et son. Pris ensemble, ces gestes pourraient également être vus moins comme des boucles mutuellement prises au piège que comme des structures résonantes ou vibratoires, suggérant quelque chose de plus opportun : le passage du temps comme mouvement. Comme insistait pour le dire Husserl dans son schéma, « quand le présent concret est à une extrémité, un passé rétentif, coulant, concret y doit être relié ».

Neal Thomas

Traductrice : Colette Tougas

Neal Thomas est un spécialiste en études médiatiques. Il vit et enseigne dans la région de Kitchener-Waterloo. Son premier livre, Becoming-Social in a Networked Age, a paru chez Routledge en 2018.

Discussion publique à OPTICA,
samedi le 25 mai - 15h à 16h30 entre Adam Basanta et Eli Kerr.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE (pdf)



Dans son travail, Adam Basanta explore les pratiques technologiques comme des performances exécutées sur diverses actions humaines, culturelles, matérielles et informatiques. Ses œuvres ont fait l’objet d’expositions à travers le monde, dont le Fotomuseum Winterthur (Suisse), l’Arsenal art contemporain (Canada), le National Art Centre Tokyo (Japon) et la Moscow Biennale for Young Art (5e édition, Russie).


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Jo-Anne Balcaen, David Zwirner, Tuesday, January 13, 2015, 5:24 pm, 2015-2019.
Impression jet d'encre sur polypropylène, 106,7 x 157,5 cm. | Inkjet print on polypropylene, 106,7 x 157,5 cm cm. Avec l'aimable permission de l'artiste | Courtesy of the artist

Jo-Anne Balcaen
du 13 avril 2019 au 15 juin 2019
Dynamique interne/ Internal Dynamics

Vernissage, samedi le 13 avril 2019 - 15h à 18h
Samedis ensemble en familles : 4 mai et 15 juin 2019.
Dynamique interne, une installation de photographies avec trame sonore de Jo-Anne Balcaen, est la plus récente itération d’œuvres qui plongent dans l’expérience psychique d’artistes pratiquant ce que Bourdieu a appelé une économie inversée, c’est-à-dire des artistes qui ne travaillent pas pour gagner leur vie, mais qui gagnent leur vie pour pouvoir faire de l’art. Le point de vue candide sur le monde de l’art de Balcaen, conditionnée par des années d’expérience en tant qu’ancienne coordinatrice d’expositions, est le résultat de la position ambiguë de l’artiste elle-même dans ce champ à la fois comme insider et comme outsider, et de l’effet que cette condition a exercé sur sa psyché dans sa quête d’accomplissement personnel.

Puisés dans des dizaines d’images subrepticement prises alors qu’elle visitait les galeries de réputation internationale du quartier Chelsea à New York, ses grands et opulents portraits architecturaux semblent mettre ces espaces privés de galeries à portée de main, alors que d’autres photos, de barrières utilisées pour en limiter l’accès, renforcent le sentiment de distance. Par ailleurs, certains clichés documentent, au contraire, des détails plus proches de l’être humain et qui sont dans l’ombre de l’aura persistante du cube blanc : saleté, entreposage, bureaux encombrés. Les grandes images de galeries s’intègrent parfaitement à l’espace d’OPTICA, faisant ainsi réfléchir à la mesure illusoire de la renommée qui détermine l’écart spectaculaire qui existe entre les galeries haut de gamme et les centres d’artistes autogérés, entre les artistes qui réussissent et les autres qui n’y arrivent pas.

Une trame sonore diffuse un dialogue intérieur qui résonnera auprès des personnes qui vivent une expérience semblable d’artistes, de travailleurs et de travailleuses culturel.les menant plusieurs rôles dans le milieu de l’art, non seulement pour survivre, mais aussi pour réussir, en tant que sujets singuliers en contrôle sur leur destin malgré les occasions limitées et les paralysants épisodes de doute. Le cube blanc de Balcaen est un site fertile de questionnements existentiels, riche des possibilités auxquelles elle continue de répondre, à son rythme, et aux fins de notre expérience.

Anne Bertrand

Traductrice : Colette Tougas

Anne Bertrand était impliquée au Centre des arts actuels Skol de 2005 à 2012; elle assure depuis 2012 la direction générale de l’ARCA, l’organisme national de représentation, fédérateur des neuf Regroupements de centres d’artistes autogérés au Canada et au Québec.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE (pdf)

REVUE DE PRESSE



JANZEN, Edwin (2019). « Jo-Anne Balcaen, Any Gallery, Anywhere », Espace art actuel. no. 123, automne, pp. 93-95.

ALLARD, Benjamin J. Entretient avec l’artiste Jo-Anne Balcaen autour de l'exposition Dynamique Interne présentée à OPTICA, un centre d'art contemporain, Le Retour, Radio CIBL 101.5 FM, 10 juin 2019.

MAVRIKAKIS, Nicolas. «Dynamique interne : le cube blanc renversé», Le Devoir, 20 et 21 avril 2019.



Artiste établie à Montréal, Jo-Anne Balcaen a une pratique en vidéo, installation, sculpture et photographie. Puisant dans des domaines aussi variés que la musique populaire et les rouages du monde de l’art, ses œuvres ont fait l’objet d’expositions à travers le Canada, aux États-Unis et en Europe. Elle détient un baccalauréat en beaux-arts de l’Université du Manitoba et une mâtrise en beaux-arts de l’Université Concordia.


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Adam Basanta, A Great Noise, 2019. Installation, médium mixte, microphones, amplificateur, ciment, câble, métal, moteur, pièces électroniques, dimensions variables | Mixed media installation, microphones, amplifier, cement, cable, steel, motor, electronic pieces, variable size. Crédit photo | Photo Credit: Paul Litherland.

Adam Basanta, Eli Kerr
du 25 mai 2019 au 25 mai 2019
Discussion publique à OPTICA, samedi le 25 mai 2019 - 15h à 16h30

Dans le cadre de l'exposition solo A Large Inscription / A Great Noise à OPTICA, Adam Basanta s’entretiendra avec Eli Kerr sous la forme d’une discussion publique.

Eli Kerr est commissaire et auteur. Il vit à Montréal. En 2016, il a cofondé VIE D’ANGE avec Daphné Boxer. Le projet se définit comme un vaste cadre pour des activités de commissariat qui émanent et s’étendent au-delà d’un ancien garage de carrosseries. Celui-ci sert davantage de dispositif que de site pour leurs initiatives. Soucieux de soutenir de nouveaux projets expérimentaux d’artistes qui laissent une place à l’intime, leur programme d’expositions se présente sous la forme d’une série épisodique de récits séquentiels mais non linéaires. Kerr a été le lauréat des résidences du International Studio & Curatorial Program à New York (2017) et de Rupert à Vilnius, Lituanie (2018). Il est le récipiendaire du prix de la Fondation Hnatyshyn (2019) pour les conservateurs canadiens de moins de 30 ans. Il sera en résidence à Fogo Islands Arts à Terre-Neuve, Canada, cet automne.

Événement : https://www.facebook.com/events/430930737709565/




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Image trouvée | Found image

Les Samedis ensemble en familles |
Saturdays with the Family
du 15 juin 2019 au 15 juin 2019
Autour des œuvres de Jo-Anne Balcaen, Adam Basanta!

Oyé Mousaillon!

OPTICA t’invite à vivre une grande aventure en compagnie des deux pirates culturels du centre. Ensemble, nous irons à la découverte des expositions d’Adam Basanta et Jo-Anne Balcaen. Nous naviguerons sur la grande mer de l’art contemporain et te confierons un secret bien gardé. Afin de dénicher le trésor, tu devras accomplir l’épreuve ultime de la fabrication de ton sceau à cacheter personnalisé.

Informations pratiques
4 mai 2019
15 juin 2019
13h à 16h

Ateliers ouverts à toute la famille et offerts en continu. Vous pouvez débuter l'atelier à l'heure qui vous convient et rester le temps que vous souhaitez.
Gratuit | Sans réservation
Enfants âgés de 4 et +
Durée : 1 h15 min

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Programme éducatif public 2019-2020, détail.
Graphisme : Tamzyn Berman, Pastille rose. | Public Education Program 2019-2020,
detail. Graphic design:
Tamzyn Berman, Pastille rose.

Programme éducatif public | Public Educational Program | 2019- 2020
du 7 septembre 2019 au 13 juillet 2020

OPTICA s’est donné pour objectif de devenir un lieu de proximité, de découverte et d’expérimentation de l’art contemporain tant pour un public averti que néophyte. Nous offrons des activités éducatives de qualité aux centres de la petite enfance (CPE), aux institutions d’enseignement primaire, collégial et universitaire, ainsi qu’aux familles et aux groupes communautaires.

Pour réserver ou pour plus d’informations sur notre programme éducatif, veuillez contacter Sandrine Côté : mediation@optica.ca

CONSULTEZ LA PROGRAMMATION ANNUELLE_PROGRAMME ÉDUCATIF PUBLIC_EN FORMAT PDF (pdf)

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SAMEDIS ENSEMBLE EN FAMILLE
Gratuit et ouvert au public
Enfants âgés de 4 ans et +
Atelier ouvert à toute la famille et offert en continu+


-->MOMENTA | Biennale de l’image
La vie des choses
Commissaire invitée : María Wills Londoño, en collaboration avec Audrey Genois et Maude Johnson

Petites histoires oubliées des objets!
Autour de l’œuvre de Batia Suter
Dans le cadre de MOMENTA | Biennale de l’image, OPTICA présente l’artiste Batia Suter : elle collectionne, accumule et classe les images qu’elle trouve dans des albums photo, des atlas du monde, des encyclopédies illustrées, des livres d’art et d’histoire, des revues animalières, et bien plus encore. En famille ou entre amis, OPTICA vous invite à entrer dans le jeu de l’artiste lors d’un atelier créatif portant sur le transfert d’images. Venez, à votre tour, assembler, désassembler, ranger, déranger, réarranger et combiner les images jusqu’à ce qu’un imaginaire sensé ressorte de ce chaos d’images trouvés.

14 septembre 2019 - 13h à 16h
28 septembre 2019 - 13h à 15h - Dans le cadre des Journées de la culture
19 octobre 2019- 13h à 16h

-->Silent Dinner

Souper de famille
Autour de l’œuvre de Shannon Cochrane

Suite à leur visite, les jeunes prendront part à un atelier inspiré de la résidence d’un mois de Shannon Cochrane (Toronto) à OPTICA dans le cadre de laquelle aura lieu la présentation d’une série de performances avec des groupes Sourds et entendants.

Vous pouvez démarrer l'activité quand vous désirez et réaliser l'atelier à votre rythme.

14 décembre 2019 - 13h à 16h

-->Commissariat de Nuria Carton de Grammont : Un, dos, tres por mi y mis compañeras

Un, deux, trois, prêt, pas prêt, je crée!
Autour des œuvres de sept pratiques de femmes artistes pionnières de la performance latino-canadienne.

Suite à leur visite, les jeunes prendront part à un atelier inspiré des œuvres présentées chez OPTICA.

25 janvier 2020 - 13h à 16h
14 mars 2020 - 13h à 16h

-->Scott Benesiinaabandan : Carte blanche

À voix haute

Suite à leur visite, les jeunes prendront part à un atelier inspiré des œuvres présentées chez OPTICA.

18 avril 2020 - 13h à 16h
13 juin 2020 - 13h à 16h

- - - - - - - - - - - - - - - - - -- - - - - - - - - - - PROGRAMME SCOLAIRE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

LABORATOIRES CONTEMPORAINS, LES LUNDIS
CPE, LES GARDERIES ET LES GROUPES PRÉSCOLAIRES (4-6 ans)

Ateliers de création et visites interactives
Durée : 1h 15 min (visite 30 min + atelier créatif 45 min)
Laboratoires contemporains, les lundis
Gratuit et sur réservation uniquement


Dans un climat convivial, les touts-petits s’initient à l’art contemporain en apprenant à interagir avec des œuvres d’art et à partager leurs observations en groupe. Ils sont ensuite appelés à créer une œuvre, souvent collective, afin de poursuivre la réflexion entamée en visite. Cette démarche leur permet de mieux comprendre et s’approprier le processus créatif des artistes. Depuis 2015, nous avons accueilli plus de 400 enfants chez OPTICA.

-->Dans l’esprit des œuvres de Batia Suter
16, 23, 30 septembre 2019
7 octobre 2019

-->Dans l’esprit des performances de Shannon Cochrane
18, 25 novembre 2019
2 et 9 décembre 2019

-->Dans l’esprit des œuvres de l’exposition Un, dos, tres por mi y mis compañeras, commissariat de Nuria Carton de Grammont
27 janvier 2020
3, 10, 17 et 24 février 2020
2 et 9 mars 2020

-->Dans l’esprit des œuvres de Scott Benesiinaabandan
16, 23 et 30 avril 2020
4, 11, 18 et 25 mai 2020
1 et 8 juin 2020

Visites interactives adaptées – nouveau !
Pour les élèves des écoles primaires et secondaires (7-16 ans)
Groupes scolaires d’accueil

Pour les classes d’accueil du primaire et du secondaire, un carnet illustré d’activités est proposé lors de la visite des expositions au centre. Les activités sont adaptées aux besoins de cette clientèle, offrant un contexte différent d'apprentissage du français. Lors de leur visite, les jeunes sont encouragés à s’exprimer et à nommer leurs observations au contact des œuvres dans un climat propice à la découverte.
Groupes d’adaptation scolaire

Une considération particulière est portée aux besoins des élèves en adaptation scolaire, ayant des difficultés d’apprentissage ou présentant un trouble du spectre de l'autisme ou ayant une déficience auditive. Ces groupes bénéficient d'activités et de ressources visuelles différenciées afin d’être mieux accompagnés dans leur découverte artistique.


GROUPES COLLÉGIAUX ET UNIVERSITAIRES
Visites interactives et rencontres
Gratuit et sur réservation uniquement

Des visites commentées des expositions en cours sont offertes aux étudiants des collèges et des universités. Nous pouvons organiser sur demande des discussions ou des tables rondes à propos de thèmes divers comme par exemple la mission d’OPTICA, le mandat des centres d’artistes ou tout autre sujet lié à l'actualité de l'art. Ces rencontres prennent place dans l’espace AGORA d’OPTICA.





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Miguel Angel Ríos, The Ghost of Modernity (Lixiviados), 2012, image tirée de la vidéo (détail) couleur, son, 5 min 4 s | video still (detail), colour, sound, 5 min. 4 sec.
© Miguel Angel Ríos.


Miguel Angel Ríos
du 7 septembre 2019 au 19 octobre 2019
MOMENTA x OPTICA Miguel Angel Ríos : La géopoétique des choses

Vernissage_ vendredi le 6 septembre 2019 - 17h à 24h
Samedis ensemble en familles : 14 septembre et 19 octobre 2019.

MOMENTA | Biennale de l’image est fière de présenter sa 16e édition, intitulée La vie des choses et réalisée par la commissaire María Wills Londoño en collaboration avec Audrey Genois et Maude Johnson. La biennale s’unit à OPTICA pour offrir au public l’exposition Miguel Angel Ríos : La géopoétique des choses.

Miguel Angel Ríos travaille sur la figure symbolique de l’Amérique latine. En recherche des possibilités métaphoriques que recèlent les objets, il s’attache à représenter à travers ceux-ci des dynamiques de territorialisme et de déplacement. Avec les vidéos The Ghost of Modernity (Lixiviados) et Piedras Blancas, Ríos présente deux œuvres où il explore la faculté de transmission de l’objet. Conjuguant géométrie et géographie, elles problématisent les modes de représentation et les contextes de migration par le truchement d’objets activés de manière chorégraphique dans le paysage. Les vidéos rendent visible le profond désordre qui marque une culture dans laquelle les crises sociales, politiques et économiques se succèdent à une telle intensité que le chaos se trouve normalisé. Ríos y revendique la nécessité d’être politisé, et ce, au moyen d’un minimalisme formel, donnant ainsi corps à une « géopoétique » des choses.

L'heure Momenta

Visites guidées des expositions à OPTICA
Sans réservation
Samedi 14 septembre 2019, de 15h30 à 17h en français
Vendredi 4 octobre 2019, de 12h à 13h en français et en anglais

COMMUNIQUÉ DE PRESSE (pdf)

REVUE DE PRESSE

DELGADO, Jérôme. «Le corps, au-delà des images», Le Devoir, 21 septembre 2019.

BEHA, Claire-Marine. « 25 expositions d'art visuel pour accueillir la rentrée », Le Baron, 2 septembre 2019.



Miguel Angel Ríos : né en 1943, Catamarca, Argentine
Vit à Mexico, Mexique / New York, États-Unis

Expositions / projections individuelles :

Landlocked, Röda Sten Konsthall, Gothenburg (2019) ; Miguel Angel Ríos : Torn to Shreds, Sicardi | Ayers | Bacino Gallery, Houston (2019) ; Miguel Angel Ríos : On the Edge, Museum of Fine Arts, Houston (2019) ; Miguel Angel Ríos : A Morir (To the Death), Ackland Art Museum, Chapel Hill (2017) ; Miguel Angel Ríos: Acirema, No es agua Ni Arena la Orilla del Mar, espaivisor — Galeria Visor, Valencia (2017) ; Landlocked, Arizona State University Art Museum, Tempe (2015) ; Endless, Sicardi | Ayers | Bacino Gallery, Houston (2015).

Collectives :
Creatures: When Species Meet, Lois & Richard Rosenthal Center for Contemporary Art, Cincinnati (2019) ; Land of the Lustrous, UCCA Dune, Qinhuangdao (2019) ; Lubricated Language, AKINCI, Amsterdam (2019) ;Words / Matter: Latin American Art and Language at the Blanton, Blanton Museum of Art, Austin (2019) ; Broken Lines, Gallery Wendi Norris, San Francisco (2018) ; Portrait, Sicardi | Ayers | Bacino Gallery, Houston (2018) ; Linee di forza + varie sensazioni, Galleria d’Arte Moderna e Contemporanea di Bergamo, Bergame (2018) ; Truth or Dare: A Reality Show, 21c Museum Hotel, Nashville et Cincinnati (2017–2019) ; Home—So Different, So Appealing, Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles (2017).

Représenté par Sicardi | Ayers | Bacino Gallery (Houston)

sicardi.com/artists/miguel-angel-rios




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Batia Suter, Radial Grammar, 2018,
épreuve au jet d’encre, dimensions variables |
inkjet print, variable dimensions.
© Batia Suter.


Batia Suter
du 7 septembre 2019 au 19 octobre 2019
MOMENTA x OPTICA Batia Suter : Radial Grammar

Vernissage_vendredi le 6 septembre 2019 - 17h à 24h
Samedis ensemble en familles : 14 septembre et 19 octobre 2019.

MOMENTA | Biennale de l’image est fière de présenter sa 16e édition, intitulée La vie des choses et réalisée par la commissaire María Wills Londoño en collaboration avec Audrey Genois et Maude Johnson. La biennale s’unit à OPTICA et au BAL (Paris) pour offrir au public l’exposition Batia Suter : Radial Grammar.

Batia Suter collecte des images provenant de sources variées, qu’elle recontextualise sous la forme de photo-animations, de séquences et de collages dans des installations in situ. Avec l’installation Radial Grammar, l’artiste combine des images imprimées et projetées où sont représentés différents objets, dans certains cas nettement identifiables et dans d’autres, considérablement ambigus. Qu’elle soit induite par un léger décalage, un plan inusité, l’absence de couleurs ou une facture voilée, une incertitude émane des photographies qui ponctuent la galerie, laquelle prend la forme d’un atlas immersif alors que les murs sont tapissés d’impressions grand format. Polysémique et connoté, le contenu des représentations est aussi éclectique que cohérent. Suter formule une nouvelle syntaxe de l’image : un langage visuel s’organise autour de ces jeux d’association et de correspondance à l’œuvre.

Une exposition produite en collaboration avec LE BAL (Paris), grâce au soutien financier du Mondriaan Fund.

L'heure Momenta

Visites guidées des expositions à OPTICA
Sans réservation
Samedi 14 septembre 2019, de 15h30 à 17h en français
Vendredi 4 octobre 2019, de 12h à 13h en français et en anglais

COMMUNIQUÉ DE PRESSE (pdf)

REVUE DE PRESSE

BEHA, Claire-Marine. « 25 expositions d'art visuel pour accueillir la rentrée », Le Baron, 2 septembre 2019.



Batia Suter : née en 1967, Bülach, Suisse.
Vit à Amsterdam, Pays-Bas.

Expositions / projections Individuelles : Radial Grammar, LE BAL, Paris (2018); Sole Summary, Centre culturel suisse, Paris (2018); Nature Grammar, Gare de Paris-Montparnasse, Paris (2018) ; Sea of Ice, KW Institute for Contemporary Art, Berlin (2015); 25 × 25 × 25, Westfälisches Landesmuseum Münster, Münster (2014).

Collectives : des attentions, Le centre d’art contemporain d’Ivry — le Crédac, Paris (2019); Parallel Encyclopedia Extended, Polygon Gallery, North Vancouver (2018); Swiss Art Awards, Bundesamt für Kultur, Art Basel, Bâle (2018); Deutsche Börse Photography Foundation Prize, The Photographers’ Gallery, Londres (2018); Rendez-vous met Frans Hals in Hal, Frans Hals Museum, Haarlem (2018); Some Things Hidden, Framer Framed, Amsterdam (2018); Spaces without drama or surface is an illusion, but so is depth, Graham Foundation, Chicago (2017); À l’antique, Musée des Antiquités, Rouen (2017); Les Nouveaux Encyclopédistes, Fotographia Europea, Reggio Emilia (2017).

batiasuter.org




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Planche illustrée : Arthropodes

Les Samedis ensemble en familles |
Saturdays with the Family
du 14 septembre 2019 au 19 octobre 2019
Petites histoires oubliées des objets! Autour des œuvres de Batia Suter! |
The Forgotten Stories of Objects! Around the work of Batia Suter!


Dans le cadre de MOMENTA | Biennale de l’image OPTICA présente l’artiste Batia Suter : elle collectionne, accumule et classe les images qu’elle trouve dans des albums photo, des atlas du monde, des encyclopédies illustrées, des livres d’art et d’histoire, des revues animalières, et bien plus encore. En famille ou entre amis, OPTICA vous invite à entrer dans le jeu de l’artiste lors d’un atelier créatif portant sur le transfert d’images. Venez, à votre tour, assembler, désassembler, ranger, déranger, réarranger et combiner les images jusqu’à ce qu’un imaginaire sensé ressorte de ce chaos d’images trouvées.

Informations pratiques
14 septembre 2019 - 13h à 16h
28 septembre 2019 - 13h à 16h - Dans le cadre des Journées de la culture
19 octobre 2019- 13h à 16h

Ateliers ouverts à toute la famille et offerts en continu. Vous pouvez débuter l'atelier à l'heure qui vous convient et rester le temps que vous souhaitez.
Gratuit | Sans réservation
Enfants âgés de 4 et +
Durée : 1 h15 min

Pour plus d’informations, veuillez contacter Sandrine Côté à mediation@optica.ca




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Karen Tam et élèves de 2e cycle
du primaire de l'école Saint-Arsène, Vases. | Vases en papier mâcher.
| Paper chew vases. Crédit Photo : Sandrine Côté

Karen Tam
Artiste à l'école
du 29 septembre 2019 au 31 janvier 2020
Exposition des élèves de 2e cycle du primaire de l'école Saint-Arsène, sur une proposition de Karen Tam

Dans le cadre du programme Artiste à l'école développé depuis 2014 par le centre OPTICA, l’artiste Karen Tam a présenté une série d'ateliers avec des élèves de 2e cycle du primaire de l'école Saint-Arsène (Rosemont-La Petite-Patrie). À travers six ateliers de création, les jeunes ont d’abord été introduits à la pratique de l’artiste. Et à leur tour, ils.elles ont réalisé des vases et des coussins en papier mâché en s'inspirant des techniques et procédés utilisés par Karen Tam.

Le 14 février prochain aura lieu le vernissage de l'exposition des élèves à l’École primaire Saint-Arsène.

OPTICA tient à remercier le personnel et les élèves de l’École primaire St-Arsène (Rosemont-La Petite-Patrie).

Pour plus d’informations sur le programme éducatif d'OPTICA, contactez Sandrine Côté : mediation@optica.ca




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Shannon Cochrane, Silent Dinner, 2015, FADO Performance Art Centre/Progress Festival The Theatre Centre, Toronto. © Henry Chan

Shannon Cochrane
du 19 novembre 2019 au 14 décembre 2019
Silent Dinner

Résidence de Shannon Cochrane
19 novembre - 14 décembre 2019
Documentation vidéo (2015) en galerie
du 19 novembre au 13 décembre 2019

Performance Samedi le 14 décembre de 12h à 19h, suivie d'une période de questions. Des interprètes ASL et LSQ seront présents en galerie tout au long de la performance.
Événement ici

VLOG ICI/LSQ

Samedi ensemble en familles : 14 décembre 2019, 12h à 16h

Le vocabulaire est à la langue ce que les ingrédients sont à une recette : comment cuisiner un dîner silencieux

Je fais souvent le même rêve : je me fait embaucher comme serveuse dans un café. Ma première journée commence bien jusqu’à ce que ma section commence à se remplir de gens. J’écris ma première commande avant de me souvenir que j’ignore où se trouve la cuisine. Je commence à chercher, ouvrant toutes les portes et courant dans des corridors labyrinthiques. À chaque tournant, je me retrouve toujours exactement où j’ai commencé. L’habitude du mouvement. Je supplie chaque membre du personnel que je croise de me dire où se trouve la cuisine et, bien que je suive chaque doigt pointé, je me perds encore et toujours. Comme si les choses n’allaient pas assez mal, à chaque fois que je me retrouve dans la salle à manger principale, ma section a grossi. Encore plus de tables, remplies de personnes qui attendent d’être servies. J’essaie de prendre toutes les commandes en même temps, mais je n’entends rien. C’est comme si les gens me parlaient de très loin, depuis l’autre extrémité d’un long tunnel, leurs voix se faisant de plus en plus faibles. J’ai déjà lu que chaque phrase que quiconque a prononcée a déjà été dite. Il n’existe pas de combinaison de mots qui soit totalement unique. Le sillon profond de la langue est comme un disque rayé. Soudain, je réalise que tous les gens dans le café parlent une langue différente, chacun avec son propre disque rayé, et je me réveille.

Pour Silent Dinner [Dîner silencieux], la galerie est transformée en cuisine fonctionnelle. Pendant sept heures, un groupe de gens prépare, cuisine et mange un repas ensemble. Tout au long de la performance, chacune et chacun ont pour tâche de résister à leurs langues d’origine. Ici, dans l’espace de la performance, la langue est délibérément dé-priorisée : c'est une stratégie pour faire de la communication et de la négociation visible une pratique incorporée. Notre table devient le lieu de rencontre, l’intersection des cultures et des langues (cultures entendante et Sourde, anglais et français, langues des signes américaine et québécoise) et une invitation à s’attabler, même si c’est inconfortable, avec les tensions qui existent entre elles.

Silent Dinner est une création collective de Shannon Cochrane, Martin Bélanger, Sylvain Gélinas, Mathew Kuntz, Mathieu Lacroix, Lamathilde, kimura byol-nathalie lemoine, Jennifer Manning, Marie-Pierre Petit et Hodan Youssouf.

En tant que groupe, nous sommes un mélange d’artistes, de performeur.se.s, d’acteur.trice.s, de cinéastes, de magicien.ne.s, d’accros de la culture des centres d’artistes, de commissaires, d’archivistes, d’organisateur.trice.s, de planificateur.trice.s d’événements, d’enseignant.e.s, d’activistes, de queers, de féministes, de mamans, tous les genres confondus, de réfugié.e.s, d’immigrant.e.s, de colons, anglais, français, entendant.e.s et Sourd.e.s. Neuf de Montréal et une de Toronto.

Shannon Cochrane

Performeurs :
Martin Bélanger est actif sur la scène artistique depuis 1992. Sa démarche est caractérisée par une pratique élargie. Interprète, comédien, collaborateur, conseiller et chorégraphe, il prend part à des domaines qui vont du théâtre expérimental à la danse contemporaine, en passant par le multidis-ciplinaire. Il a complété un baccalauréat en danse à l’Université du Québec à Montréal en 1997. Ses pièces ont été présentées à travers le Canada, ainsi qu'à New York, Berlin, Genève, Bergen (Norvège), Helsinki, et dans plusieurs villes de France et du Japon. Parallèlement à ses créations, il à collaboré avec Jacob Wren, Benoît Lachambre, Carole Nadeau, kondition pluriel, Line Nault, Isabelle Schad, Michael Toppings, Epsilon Lab et Oli Sorenson. Plusieurs de ces engagements ont mené à des tournées internationales. En 2004, il a fondé sa propre compagnie, Productions Laps. Il a réalisé des commandes d’œuvres pour Montréal Danse, l'École de danse contemporaine de Montréal, Dancemakers, School of Dance of Ottawa ainsi que pour des artistes indépendants tels que Peter Trosztmer, Sarah Williams et Ève Garnier. Il a dirigé des ateliers de créations avec Le Groupe Dance Lab, le Studio 303 et à la B.A.R.N. (10 Gates Dancing, Tedd Robinson). Il a été agent de programmes de subvention auprès du Conseil des arts du Canada de 2013 à 2016 et travaille maintenant au sein de DLD - Daniel Léveillé danse au sein de l’administration.

Sylvain Gélinas est Sourd et atteint du syndrome de Usher. Né à Senneterre (Abitibi), il détient un diplôme de formation collégiale (AEC) en communications avec un profil en cinéma du Collège Rosemont. Il a poursuivi des études en français au Cégep du Vieux-Montréal. Gélinas a réalisé des courts, moyens et longs métrages et continue une démarche de création en « cinéma sourd » avec son équipe. Il a remporté des prix importants qui lui ont permis en 1999 de lancer sa maison de production Cinéall, une entreprise de cinéma qui offre des services en production de médias substituts, en LSQ et en ASL. Ces adaptations sur support vidéo et DVD visent à transposer des contenus exprimés en langue verbale ou écrite dans une langue visuelle plus accessible aux Sourds.

Mathew Kuntz est né en Alberta et il vit présentement à Montréal avec son beau chum. Son talent s’exprime dans plusieurs disciplines, comme acteur, chanteur, auteur, planificateur d’événement et enseignant. Il est un animateur et défenseur actif des communautés sourdes et malentendantes du Canada au moyen de projets créatifs variés.

Mathieu Lacroix vit et travaille à Montréal. Il détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal. Depuis 2003, il a participé à plusieurs expositions collectives dans des centres d’artistes et évènements culturels au Québec. Membre du collectif Pique-nique, Lacroix s’inspire de la récupération et incorpore des matières bon marché dans ses œuvres. Il utilise la boîte de carton comme principal motif et critique de la société de consommation dans sa pratique multidisciplinaire qui comprend des installations, du dessin, de la photo et de la performance.

Lamathilde est une artiste de la vidéo, du son et de la performance. Le son est au cœur de sa pratique où sont explorés la sexualité et le genre. Lamathilde a fondé des collectifs d’artistes lesbiennes, une coopérative de travail pour femmes, et a animé ses propres émissions de radio. Collaboratrice passionnée, elle travaille avec le collectif de performance WWKA, Coral Short et d’autres artistes sonores. Son travail est présent depuis 1999 dans de nombreux festivals et galeries à travers le monde.

kimura byol-nathalie lemoine est une féministe multimédia conceptuelle dont la pratique aborde l’identité par les voies de la diaspora, de l’ethnicité, du colorisme, du post-colonialisme, de l’immigration et du genre. kimura*lemoine est une archiviste activiste qui travaille présentement avec les ACA [Archives culturelles (des) adopté.e.s.], où elle documente l’histoire culturelle des adopté.e.s à travers les médias et les arts.

Née au Québec et Sourde de naissance, Jennifer Manning a toujours été très active auprès de la communauté Sourde tant au Québec que dans l’Ouest canadien, où elle a habité pendant 10 ans. Sa passion pour le théâtre a commencé dès son jeune âge. Elle a participé à la distribution de la pièce de théâtre Roméo et Juliette adaptée en langue des signes québécois (LSQ). Elle a écrit des scénettes pour le public Sourd du Centre des Loisirs des Sourds de Montréal et a joué en tant qu’interprète LSQ pour les Guerilla Girls. Depuis l'été 2019, elle a débuté dans le monde de la chanson en traduisant en chantsignes LSQ et ASL avec la compagnie L-Expression.

Marie-Pierre Petit est initiée à la magie et à l’art de la scène dès l’âge de 8 ans. Elle crée son personnage le Clown Pafolie avec son père, le clown Pafou. Ensemble, ils ont donné plusieurs spectacles. Le jour où Pafou a pris sa retraite, Marie-Pierre (Pafolie) a poursuivi en solo en présentant avec brio des spectacles tout aussi amusants et magiques. Elle a suivi dès lors une formation de clown et a participé à plusieurs événements en association avec des organismes reconnus dans le monde de la surdité et devant des publics entendants lors d’activités de sensibilisation.

Née en Somalie, Hodan Youssouf est sourde depuis l’enfance. Immigrant au Canada en 1989 après avoir été refugiée avec ses frères et sœurs en France, Youssouf est très active auprès de la communauté Sourde de Montréal. Depuis 2010, elle travaille comme aide préposée auprès d’élèves Sourds de l’école Gadbois. Elle collabore également avec Cinéall, un organisme qui œuvre à trouver des solutions de communication innovantes entre le monde des Sourds et entendants. Intéressée par le théâtre, elle a participé à la distribution de la pièce Roméo et Juliette adaptée en langue des signes américains (ASL) à Toronto. Poète et comédienne engagée, elle a aussi pris part à une multitude de projets au fil des années tant au Québec qu’à l’étranger.

Interprètes :
Martin Boucher (ASL/LSQ, TraduSigne)
Brigitte Giguère (LSQ, SIVET)
Jordan Mark Goldman (ASL)
Stéphanie Lamy-Therrien (ASL/LSQ, TraduSigne)
Mathieu Larivière (ASL/LSQ, TraduSigne)
Lina Ouellet (LSQ, SIVET)
Jennifer Roberts (ASL)
Sandra Saoumaa (ASL)


OPTICA a reçu l’appui du Conseil des arts de Montréal, de la Fondation des Sourds du Québec et tient à remercier Dominique Robb, stagiaire, le centre Vidéographe et VIVA! Art Action.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE (pdf)


viva




Shannon Cochrane est une artiste de la performance qui vit à Toronto. Son œuvre a été présentée dans des musées, des galeries et des festivals au Canada et dans plus de dix-huit pays à travers le monde. Elle est directrice du FADO Performance Art Centre et membre fondatrice et organisatrice du 7a11d International Festival of Performance Art. La pratique de Shannon est axée sur la manifestation/l’illustration/le combat avec la tension entre stratégie et processus, contexte et perception, auctorialité et répétition.




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Claudia Goulet-Blais, Souper de famille, 2019, objet sculptural, pâte à modeler. | sculptural object, modelling clay.

Samedi ensemble en familles |
Saturday with the Family
du 14 décembre 2019 au 14 décembre 2019
Souper de famille, autour de l’œuvre de Shannon Cochrane!

Shannon Cochrane, une artiste de Toronto dont la pratique artistique repose principalement sur l’art performatif, présentera Silent Dinner chez OPTICA, de 12h à 19h. Cette performance, une préparation d’un repas en silence devant le public, est une collaboration entre un groupe d’artistes et de performeurs Sourds et entendants.

De 13h à 16h, pendant la présentation, les jeunes et leur famille sont invités à prendre part à l’atelier créatif Souper de Famille chez OPTICA. Venez fabriquer et personnaliser votre pâte à modeler, et jouer, créer et vous amuser avec celle-ci tout en vous inspirant des gestes observés lors de la performance. Au plaisir de cuisiner avec vous!

Informations pratiques
14 décembre 2019- 13h à 16h
Bienvenue aux enfants qui s'expriment en mode gestuel et malentendants. Interprètes ASL et LSQ seront présents tout au long de la journée.

Atelier ouvert à toute la famille et offert en continu. Vous pouvez débuter l'atelier à l'heure qui vous convient et rester le temps que vous souhaitez.
Gratuit | Sans réservation
Enfants âgés de 4 et +
Durée : 4 heures

Pour plus d’informations, veuillez contacter Sandrine Côté à mediation@optica.ca




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Directrices du projet : Lynn Hughes, Marie-Josée Lafortune.
Auteurs : Lynne Bell, Joan Borsa, Tim Clark, Curtis J. Collins, Jean Dubois, Guy Sioui Durand, Vera Frenkel, Amy Gogarty, Nicole Jolicoeur, Johanne Lamoureux, Patrice Loubier, Mireille Perron, Christine Ross. Lynn Hugues, Marie-Josée Lafortune (préface).
le 19 décembre 2019
Version numérique de Penser l’indiscipline : recherches interdisciplinaires en art contemporain / Creative Confusions: Interdisciplinary Practices in Contemporary Art

Publié en 2001, par OPTICA, centre d’art contemporain, l’ouvrage Penser l’indiscipline : recherches interdisciplinaires en art contemporain est maintenant disponible dans son intégralité en version numérique. Il est possible de le consulter dans les collections de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et d’e-artexte. Le volume relève de questions sur l’approche multidisciplinaire qui demeurent à jour, et qui au fil des ans s’est affirmée davantage.

Penser l’indiscipline : recherches interdisciplinaires en art contemporain_Version numérique_(pdf)

Penser l’indiscipline : recherches interdisciplinaires en art contemporain pose un regard sur la théorie et la pratique interdisciplinaires en art contemporain, s’intéressant de façon plus précise, mais non exclusive, aux pratiques contemporaines au Québec et au Canada. Les treize auteurs réunis – artistes, professeurs, commissaires, théoriciens et historiens – y avancent des définitions et des réflexions critiques qui sont à la fois historiques et personnelles. L’importance de la performance et de la vidéo comme formes artistiques en relation avec l’émergence d’une pensée critique interdisciplinaire, l’apport des théories féministes, post-coloniales et autres abordant les questions de marginalité et d’hybridité, la création de modèles d’enseignement provocants et ouverts, l’impulsion suscitée par toute une série de nouvelles technologies, les pratiques activistes récentes, le défi du commissariat indépendant – voilà autant d’éléments déclencheurs permettant de réévaluer l’idée d’interdisciplinarité dans son application actuelle aux pratiques artistiques et dans des domaines connexes à l'art.